« Au début j’étais sceptique ! À cette époque, pendant les rares moments où nous passions du temps ensemble, j’apercevais de loin quelques photos dans la visionneuse de son appareil. Je trouvais qu’elles étaient floues et/ou difficiles d’accès. Je lui faisais un joli sourire comme on fait aux enfants lorsqu’ils croient avoir dessiné la septième merveille du monde, et je n’allais pas plus loin. Je pense qu’il n’était pas dupe, et il a dû sentir plus d’une fois, à l’époque, ce côté un peu ironique de mon regard. ごめんなさい、兄 (‘o^^o)
Un jour, il fit appel à mes capacités en infographie. Ainsi, pour la première fois j’ai REGARDÉ ! La photo était en grand ; c’était magnifique ! Je fus emplie d’un je ne sais quoi de très fort. Ces nuances de noirs et de blancs vibraient en moi.
Lorsqu’il m’a demandé d’écrire une critique sur sa dernière série, ce fut pour moi un honneur, et un réel plaisir de partager mes émotions avec lui. J’y ai vu aussi toutes ses années de travail pour arriver à ce niveau de maîtrise de son art. C’est vraiment hallucinant ! D’abord incrédule, puis conquise, je peux vraiment témoigner de l’intérêt qu’il y a à s’arrêter quelques minutes devant son talent. »
Ce magnifique et touchant témoignage est celui de ma petite sœur, infographiste, qui m’épaule dans certaines de me réalisations qui surpassent mes compétences. Ce jour-là, elle intervenait sur mon triptyque #fragments_2o17 (2 photographies de 150x26cm et 1 photographie 14x18cm).
Ce n’est pas la première fois que l’on me confie de telles révélations, ce qui m’amène à penser que la perception de mon travail photographique requiert un certain temps d’assimilation avant qu’il ne soit pleinement apprécié.
Photographies ささやき 2023, en vente au profit des victimes du 01.01.24 de Wajima
Après le violent séisme au Japon qui a touché la Péninsule de Noto le 01.01.2024, j’ai décidé de proposer deux photographies, pour une vente d’œuvres de bienfaisance au profit des victimes de Wajima, car il me semblait nécessaire que ce travail intimement lié au séisme du 05.05.2023, participe aussi modestement soit-il, à la reconstruction de la Ville de Wajima.
Ainsi, la moitié de la recette sera reversée au profit de l’organisation des personnes sinistrées de Wajima. ・La première moitié correspond à mes droits d’auteur et à ma rémunération. ・La seconde moitié correspond aux frais de fonctionnement de mon Studio, aux taxes et charges ainsi qu’aux coûts du papier Fine Art et de l’encre pigmentaire. ・Cette offre d’achat est valable toute l’année 2024.
Vous seriez intéressé(e) pour faire ce don ? Veuillez cliquer alors sur le lien ci-dessous :
!! Mon épouse étant Japonaise, le don sera directement redistribué par virement bancaire japonais à La Croix Rouge du Japon de la Préfecture de Ishikawa, aussitôt que l’œuvre vous aura été livrée. Nous vous fournirons l’attestation de la preuve du dépôt réalisé en Yen par mon épouse !!
Caractéristiques des 2 œuvres
Titre œuvre de gauche : ささやき 0x608EBF51 Titre œuvre de droite : ささやき 0x604ABB51 (Vendue) Année : 2023 Exemplaire : #2/3 (Tirage limité 3 copies + 1EA) Dimensions : 30x30cm Technique : Photographie numérique in situ en pose longue Appareil Nikon DF avec Nikkor H-85mm f1.8 Impression : Encres pigmentaires sur papier Hahnemühle Fine Art Bright White Rag 310g Signature : Signé au dos Certificat d’Authenticité : Oui Cadre : Boîte en chêne clair avec verre musée Note : De très discrètes imperfections visibles sur l’arête du cadre (Remise de -10% déduite) Offert : Mon livre d’auteur « Spirituelles Odyssées » (Valeur 35 €)
Mais pourquoi proposer précisément ces deux œuvres photographiques au profit des victimes de Wajima ?
Lorsque je me suis rendu au Japon, au printemps 2023, je suis allé dans la nuit du 4 au 5 mai au Parc de Kenroku-en à Kanazawa. C’était une nuit de pleine lune et j’entendis une symphonie des éléments naturels. Ces arbres centenaires, ces lacs ayant traversé les dynasties et cette lune si radieuse, m’apportèrent la sensation d’être sur la scène d’un théâtre nō.
L’énergie que je captai cette nuit-là était si forte, si rayonnante, si pénétrante que la beauté de la nature en était sublimée, et l’on comprenait avec évidence sa complicité avec le cosmos. Il semblait que toute cette beauté n’était que mouvement et qu’elle entrait dans une danse merveilleuse et surnaturelle.
Quelques heures plus tard, je me rendis en bus au nord de la Péninsule de Noto à Suzu, lorsque nous avons été subitement stoppés dans notre progression, ce 5 mai 2023 à 14:42, par un violent tremblement de terre de magnitude 6,5 dont s’en suivirent de nombreuses répliques pendant 24 heures.
Je compris alors que j’avais capté cette nuit-là, dans le Parc de Kenroku-en, le murmure d’un séisme.
Je décidai alors d’appeler ce travail photographique ささやき (sasayaki), qui veut dire « murmures ».
Le hasard, ou plutôt la synchronie des événements ou un ordre qui nous échappe, fit par la suite que j’exposai deux photographies de cette série à la Galerie Ville A des Arts à Paris avec le CNFAP de l’UNESCO en octobre 2023.
Quand j’appris le 1er janvier 2024, qu’un tremblement de terre de magnitude 7,6 s’était produit au même endroit à 16:10, heure du Japon, je fus sidéré et accablé.
Il me revint soudainement toutes les impressions que j’avais ressenties durant les répliques, toute la nuit suivante, où nous avions essayé de dormir au 9e étage d’un hôtel situé sur le port de la ville de Wajima, aujourd’hui terriblement sinistrée par ce dernier séisme, dans la crainte d’un possible tsunami.
Il me vint aussi beaucoup de compassion pour les Japonais touchés, devenus soudainement sans abri, blessés ou victimes, mais aussi beaucoup de tristesse pour cette petite ville où nous avions avec nos amies parcouru les jolies rues du marché du matin et son ambiance qui nous semblait tellement intemporelle.
Ce travail photographique, c’est douze photographies seulement. Douze images qui sont d’une telle densité qu’il n’en faut pas davantage pour comprendre la beauté vibratoire de ce murmure.
Les deux photographies que je propose ici à la vente ont donc été exposées à Paris en octobre 2023. Quant aux autres photographies, elles attendent une nouvelle histoire pour être montrées à leur tour.
Il me semblait évident que ce travail en résonance directe avec le séisme de mai 2023, devait prendre part, aussi humblement soit-il, dans l’implication du secours aux victimes de la Ville de Wajima.
J’ai le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition « Propositions Abstraites » photographie, mercredi 24 janvier de 18h à 21h.
EXPOSITION du 25 janvier au 3 février 2024 accueil du mercredi au samedi de 14h à 19h
GALERIE ABSTRACT PROJECT 5 rue des Immeubles Industriels 75011 PARIS métro Nation www.abstract-project.com
#170
PROPOSITIONS ABSTRAITES PHOTOGRAPHIE Pour la deuxième fois, la galerie Abstract Project propose une exposition autour de la photographie, de ses pratiques et de son approche de l’abstraction non figurative. La généralisation de la possibilité photographique et de sa diffusion décuple la production personnelle, favorise l’expérimentation et génère, dans son flux continu, des images abstraites émanant de professionnels, d’amateurs ou de simples opportunités de regards. En évitant un panorama exhaustif de ces recherches, nous avons souhaité inviter des artistes proches des Réalités Nouvelles, qu’ils soient photographes, peintres ou plasticiens à présenter leur pratique occasionnelle ou régulière de l’abstraction en photographie. En envisageant les différents médiums non plus en silo, mais comme outils qui dialoguent, s’alimentent, s’épaulent, l’exposition met en lumière comment ces disciplines artistiques influencent les artistes dans leur approche de la photographie abstraite et les singularisent.
Exposition à l’initiative de Michel-Jean DUPIERRIS et Jun SATO avec…
Caroline BOUCHER Florian BOUXIN Charlotte BRASSEAU Michel CARDOT Marcel CROZET Denise DEMARET-PRANVILLE Philippe Henri DOUCET Hippolyte DUPONT Elisabeth LAPLANTE Éric PETR Jun SATO Marie-Françoise SERRA Yoann YVONNET
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand
Titre : Hikari 0x308518BF Année : 2023 Exemplaire : #1/3 Dimension : 19 x 19 cm [Cadre 32 x 32 cm] Technique : Technique : Photographie numérique in situ Nikon DF, Nikkor Q135. Impression encres pigmentaires Lucia Pro sur papier Hahnemühle Fine Art Pearl 285g. Tirage réalisé par Éric Petr Studio inspiration
Je suis heureux et très fier de vous présenter le premier numéro de la revue SMARIS ELAPHUS dans lequel mon travail est mis à l’honneur avec la présentation de mon récit photographique ⛩ LES PORTES DES DIEUX ⛩
Votre participation à ce NUMÉRO 1 est la bienvenue, espérant grâce à vous qu’il devienne un jour, un COLLECTOR 🥇✨
Corridor Éléphant, Arts Hebdo Médias et TK-21 sont heureux et fiers de vous présenter le premier numéro de SMARIS ELAPHUS, la revue des trois revues. ArtsHebdoMédias.com, TK-21.com et CorridorÉléphant.com sont trois magazines d’art en ligne tournés vers la création contemporaine. Depuis plus de dix ans, chacune des trois revues aborde les créations d’aujourd’hui et de demain, interrogeant leur expression et leur portée sociale. Photographies, écritures, installations, sculptures et peintures : les trois revues réunies offrent un horizon complet perçu sous différents angles. Trois univers se rencontrent, avec pour dénominateurs communs la passion de l’art et celle d’interroger notre époque. Smaris Elaphus est la preuve qu’à trois nous sommes plus inventifs et indépendants que jamais. C’est une rencontre au présent qui se conjugue au futur, un objet que l’on imagine propre au merveilleux, tangible et intangible à la fois. Thème de notre premier numéro. Vous y retrouverez les créations, les mots et les réflexions de :
Dunia Ambatlle, Adrienne Arth, Catherine Belkodja, Jean Bescós, Francesca Caruana, Marie-Laure Desjardins, Georges Dumas, Anouck Everaere, Hervé Fischer, Dina Germanos Besson, Élie Grau, Geneviève Hergott, Hormoz, Hervé Hubert, Michel Jeandin, Pierre Leotard, Manolita, Alain Nahum, Olivier Perrot, Éric Petr, Virginie Rochetti, Julia Saludo, Manon Schaefle, Denis Schmite, Samuel Solé, Télémaque & Alicia Rina, Martial Verdier.
L’édition participative permettra d’imprimer une première édition de collection : une édition limitée, numérotée, imprimée sur un papier 170g, avec une couverture pelliculée mate 350g et un format de 17x22cm pour 114 pages. L’édition de collection est imprimée en France et sera envoyée avec beaucoup de soins dans un très beau papier de soie bleu et cacheté.
Si cette édition de collection est un succès, elle permettra de diffuser ensuite la revue en librairie (diffusion Dilicom). L’ouvrage sera imprimé en Allemagne sur un papier semi-mat 120g avec une couverture pelliculée mate 250g, son prix de vente sera de 30€. Afin de permettre l’impression du plus grand nombre d’exemplaires possible, des lots composés d’œuvres des artistes publiés vous sont proposés.
Un grand merci aux artistes suivants pour le don de leur image : Hormoz, Anouck Everaere, Manolita, Axel Léotard, Martial Verdier, Alain Nahum, Geneviève Hergott, Jean Bescós, Olivier Perrot, Virginie Rochetti.
À propos du récit photographique « Les portes des Dieux »
Il y a des lieux dont l’énergie est si forte, qu’ils vous appellent. C’est le cas du Sanctuaire de Fushimi Inari à Kyōto.
Les dix mille Torii qui guident la procession à travers la montagne sont telle une onde spirituelle qui vous accompagne tout au long de ce chemin propice à la méditation.
Torii est le portail traditionnel des sanctuaires japonais, souvent de couleur vermillon et qui représente, dans le Shintoïsme, la séparation du monde physique et du monde spirituel.
Ce récit photographique retrace cette ascension entre ombre et lumière, végétation et torii, matérialité et spiritualité.
Un voyage initiatique sur ce ruban de vermillon qui serpente dans cette végétation luxuriante où les forces divines omniprésentes appellent votre conscience.
Je suis heureux de vous annoncer l’exposition MURMURES organisée par le CNFAP à la galerie La Ville A des Arts à Paris 18e du 4.10 au 15.10.2023 et regroupant 41 artistes plasticiens qui s’exprimeront sur la thématique des murmures. Un vernissage se tiendra à cette occasion le 3 octobre à 18:30 🥂✨
Artistes participants : Ayasaky Rikka – Barrovecchio Luc – Bauer Caroline – Belin Hélène – Bismuth Mélina – Blauth Lurdi – Braun Guy – Brebel Catherine – Bry Christine – Burdeos Rosa – Collandre Françoise – Dubois Tristan – Dudret Geneviève – Edouard André – Ferru Magdéleine – Fourmestraux Éric – François Claudine – Gendre-Bergère Christine – Gérodez Jean-Claude – Gehand Annie – Guyon Spennato Elizabeth – Jäggi Andreas – Kouninioti Catherina – Koyama-Meyer Stéphane – Lambrechts Marc – Loquen Claudine – Lorsa – Nassor Carine – NEL – Pedeau-Said Geneviève – Pelouze Anny – Petr Éric – Pichereau Alain – Pourny Anne – Sartori Ana – Searle Patrick – Shahnaei Najine – Souliotis Dimitrios – Sustrac Bernard – Tralongo Pauline – Vuerich Franco
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INFOS PRATIQUES
La Ville A des Arts 15 rue Hégésippe Moreau 75018 Paris Métro, [Place de Clichy] – Lignes, 2 & 13
Ouverture tous les jours : de 11h à 19h Accès en entrée libre Présence des artistes sur place
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Cliquez pour télécharger l’affiche
ささやき 0x608EBF51
MON TRAVAIL EXPOSÉ
Les deux œuvres exposées s’inscrivent dans une courte nouvelle photographique réalisée au Japon en mai 2023, « ささやき ».
ささやき (Sasayaki), en Japonais, veut dire « Murmures ».
Ces photographies sont, pour ceux qui savent écouter le silence, le murmure de la nature.
Alors que mon travail photographique interroge inlassablement les murmures de l’univers, je ne pensais pas que les ondes que je captai cette nuit-là à Kanazawa, en dialoguant avec la Lune, me transmettaient une vibration annonciatrice du séisme de magnitude 6.5 qui survint quelques heures plus tard, le 5 mai 2023 à 14:42 dans la Préfecture de Ishikawa.
Tout n’est que murmure de ces ondes qui nous traversent en permanence et nous transmettent dans leur trajectoire infinie, l’écho du Monde, si tant est que nous puissions l’interpréter.
Photographies, papier Hahnemühle B&R Rag 310g, boîte en bois chêne clair et verre musée anti-reflet et anti-UV. De gauche à droite (ci-dessous) : ささやき 0x608EBF51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA) et ささやき 0x604ABB51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA)
Image tirée d’un Négatif Kodak réalisé avec un appareil jetable | Vietnam, 2003
J’ai acheté récemment le petit Kodak Slide N Scan de 5″ et 14〜22MP pour des négatifs ou diapositives 110, 126 et 135 couleur ou noir et blanc.
Je voulais une petite visionneuse avec une bonne définition d’écran pour regarder mes négatifs, et faire un tri rapide et efficace dans ma photothèque argentique. Ce n’est nullement dans l’intention de scanner en vue d’un tirage mais plutôt pour voir le potentiel d’une image avant de la scanner avec un Noritsu, scanner professionnel de haute technologie.
Franchement, j’ai été très étonné par la simplicité d’utilisation de cette petite visionneuse Kodak, de sa qualité d’image à l’écran et de ses diverses fonctionnalités très pratiques. Quant à la partie « scanner » de la visionneuse, je m’attendais franchement à quelque chose de très modeste en terme de qualité d’enregistrement mais j’ai été surpris lorsque j’ai vu mes premiers négatifs apparaître à l’écran tant la qualité était bien au-dessus de celle attendue.
Ce n’est bien entendu pas une image exploitable pour du tirage professionnel. Malgré tout, avec ce tout petit appareil, vous pourrez non seulement scanner un négatif en 2 secondes à peine et obtenir une qualité d’image assez correcte pour des petits tirages allant jusqu’au A5, voire A4.
J’ai donc voulu en savoir un peu plus sur cette définition et j’ai scanné des négatifs que j’avais déjà numérisés avec un Noritsu 1800 (6300 pixels pour le côté le plus long) et vous pourrez voir plus bas les différences de qualité obtenues avec un Kodak Slide N (image de gauche) et un Noritsu 1800 (image de droite), pour 3 photographies noir et blanc différentes.
On obtient incontestablement, avec le Noritsu, une image bien plus piquée qui fait apparaître le joli grain du film. La netteté des traits est aussi plus précise et surtout la Dmax (c’est à dire la différence entre les zones claires et sombres) est considérablement plus élevée avec le Noritsu qu’avec le petit Kodak. Alors que des zones blanches sont littéralement cramées avec le Kodak Slide N, le Noritsu dévoile encore un large spectre de blancs et de gris dans ces zones lumineuses et il en va de même dans les parties plus sombres de l’image.
Le Kodak Slide N semble être d’une technologie de prise de vue (c’est à dire photographique) et non de scan, ce qui explique à la fois la rapidité de numérisation, la qualité d’image mais aussi que cette technologie a ses limites.
Pour conclure, ce petit Kodak Slide N conviendra parfaitement pour numériser une photothèque familiale car il vous permettra de la reconstituer rapidement avec une qualité tout à fait acceptable pour des souvenirs de vacances. Il conviendra aussi parfaitement comme scan secondaire ou d’appoint pour obtenir une lecture rapide de vos dernières pellicules que vous pourrez numériser en clin d’œil.
Nikon F3 HP, Nikkor Q135 f2.8 et film Ilford Pan F 50 iso Cliquez sur l’image ci-dessus pour la voir en grand ou la télécharger En dessous, visualisez et téléchargez l’image en grand, celle avec le Kodak (gauche), celle avec le Noritsu (droite)Kodak Slide N ScanScan Noritsu 1800
Ce comparatif, agrandi à 241%, fait bien apparaître que là, où la saturation est au maximum dans la partie blanche de la vague (à gauche), le Noritsu montre (à droite), tous les détails des bulles d’eau. La finesse des traits du vortex est aussi plus élevée dans l’image de droite.
Nikon F3 HP, Nikkor Q135 f2.8 et film Ilford Pan F 50 iso Cliquez sur l’image ci-dessus pour la voir en grand ou la télécharger En dessous, visualisez et téléchargez l’image en grand, celle avec le Kodak (gauche), celle avec le Noritsu (droite)Kodak Slide N ScanScan Noritsu 1800
Pour cette image agrandie à 165%, la différence de qualité est moins flagrante même si celle numérisée avec le Noritsu (à droite) révèle bien plus de finesse dans la précision des gouttes d’eau et le grain du film y est révélé alors que l’image obtenue avec le Kodak a lissé tous les détails. On a aussi plus d’information dans la partie supérieure claire où tout un dégradé de gris apparaît avec le Noritsu.
Nikon F3 Titane, Nikkor Q135 f2.8 et film Ilford 3200 Delta Cliquez sur l’image ci-dessus pour la voir en grand ou la télécharger En dessous, visualisez et téléchargez l’image en grand, celle avec le Kodak (gauche), celle avec le Noritsu (droite)Kodak Slide N ScanScan Noritsu 1800
Ici encore, sur cette image agrandie à 241%, la différence de détail dans les motifs du vitrail est sans appel. Aussi, le piqué du grain du film 3200 iso avec le Noritsu (à droite) est magnifique alors qu’il prend une expression tachée avec le Kodak.
Note technique
Les images en diptyque pour comparer les deux Scans sont terriblement agrandies et si vous les regardez toutes les deux dans leur taille à 100%, la différence sera bien moins éloquente.
Les images à 100% ont été exportées, de leur taille originelle, en 2000 pixels (côté le plus long) et imprimables dans une taille de 17 x 26 cm pour 300 dpi.
Les 3 images originelles de gauche, ci-dessus, numérisées avec le « Kodak Slide N Scan » sont de 3824 x 5728 pixels (21,9 Mo pixels)
Les 3 images originelles de droite, ci-dessus, numérisées avec le « Noritsu 1800 » sont de 4181 x 6305 pixels (26,6 Mo pixels)
Les photographies ont été prises avec un Nikon F3 ou F3 Titane, tous deux montés d’un Nikkor Q135 f2.8 et chargés de films argentiques N&B ILFORD.
ART ABSTRAIT ー ŒUVRES SUR PAPIER Exposition Réalités Nouvelles | Paris Kyōto 2023 Hors les Murs
L’exposition des RÉALITÉS NOUVELLES > PARIS KYŌTO < [œuvres abstraites sur papier] qui s’est tenue au KYŌTO INTERNATIONAL COMMUNITY HOUSE (KOKOKA) dans la ville de Kyōto du 26 au 30 avril 2023, pendant le Festival International Kyōtographie, fut un événement nourri de très belles rencontres. Un public principalement Japonais est venu voir cette exposition, favorisant ainsi, dans l’idée d’une ouverture de l’art et de la culture hors frontières, un échange très constructif.
Une cérémonie d’ouverture fut donnée le 26 avril, le jour du Vernissage, par Mr Fujita Hiroyuki, Directeur du Kokoka qui accueillait l’exposition et Mr Jun Sato, organisateur de l’événement des Réalités Nouvelles. Pour cette occasion également, Mme Mikiko Tanaka, Membre de l’Assemblée Préfectorale de Kyōto et Mr Masayoshi Imamura sont venus arranger deux somptueux bouquets de fleurs qui ont illuminé l’espace tout au long de cette magnifique exposition. Cet événement fut aussi l’occasion d’accueillir une classe d’école primaire et des ateliers de dessins, des échanges avec les artistes ont été mis en place pour sensibiliser ce très jeune public à l’art abstrait.
Vidéo de présentation de l’exposition en fin d’accrochageArrangement floral de Mikiko Tanaka さん et Masayoshi Imamura さんLes Artistes (de gauche à droite) : Akane Masano さん, Shigekazu Tonomura さん, Yasushi Furutake さん (artiste venu nous rendre visite), Éric Petr et Okayoko さん
ARTISTES DES RÉALITÉS NOUVELLES 🇫🇷 Mohamed AKSOUH Sandrine ARS-COIGNARD Maria ARVELAIZ-GORDON Joanick BECOURT Milija BELIC Roger BENSASSON Joël BESSE Christine BOIRY Francesc BORDAS Claire BORDE Caroline BOUCHER Carol-Ann BRAUN Jeanne CHARTON Anne COMMET Ralph CUTILLO Claire DE CHAVAGNAC Diane DE CICCO DELNAU Olivier DI PIZIO Bernard DIDELLE Philippe Henri DOUCET Gilles DROUIN Yannick DUBLINEAU Sahar FOROUTAN Alain GUILLON Héloïse GUYARD Frédéric HENNINGER Stefanie HEYER Ingrid HORNEF Mary-Christine JALADON Bernard JEUFFROY Françoise KULESZA Erik LEVESQUE Alain LONGUET Pascal MAHOU Cristina MARTINEZ Sylvie MARY Jean-Paul MEISER Celia MIDDLEMISS Munira NAQUI Jean NAVAILH Roland ORÉPÜK Paola PALMERO Ana PÉREZ VENTURA Éric PETR Laurence REBOH Jun SATO Marie-Françoise SERRA Madeleine SINS Bogumila STROJNA François SUPIOT Sandrine THIÉBAUD-MATHIEU Marine VU Jacques WEYER
LE LIEU
Kyoto International Community House (kokoka) 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyoto, 606-8536 JAPAN tel : +8175-752-3010 https://www.kcif.or.jp/
Rencontre/Échanges Art & Philosophie avec le CNFAP et l’ICP à La Grande Vitrine à Arles le 28 mars 2023
Cette Rencontre Art & Philosophie organisée par le Conseil National Français des Arts Plastiques, une ONG auprès de l’UNESCO, en lien avec l’IPC (Faculté de Philosophie et de Psychologie de Paris) qui s’est tenue à la Galerie de la Grande Vitrine à Arles, où j’ai eu le plaisir de présenter mon travail ainsi que sa construction, intellectuelle et mécanique, en écho à la thématique « L’Art imite la Nature », fut une très belle soirée avec des échanges intéressants et une intervention passionnante du philosophe Pierre Durrande qui animait la rencontre.
J’ai présenté ce soir-là une photographie argentique tirée sur papier Hahnemühle Rag 310g [光 0x12B2B] de 2020 (50x50cm),
un de mes kakémono sur bâche Ferrari de ma série mAtrix présentée aux « Rendez-vous aux Jardins 2018 »,
ainsi que mon octoptyque Variations de Lumière opus 1 de 2017 qui fut exposé à la Galerie 1905 de Shenyang en 2019.
Vidéo : extrait de la Rencontre Art & Philosophie du 28 mars 2023
Je propose dans cet article, un résumé de la présentation que j’ai faite sur mon approche photographique. Tout d’abord, pour rapprocher mon travail de la thématique « L’art imite la Nature », je tiens à préciser que ma réflexion sur l’image est au cœur de la nature au sens large du terme et l’homme prend sa place, dans ma photographie, à l’endroit où se situe la rencontre entre le spectateur et l’image ; l’image étant ainsi le reflet de notre mémoire cosmique et universelle.
Bien que mes images soient d’inspiration abstraite ou dans la suggestion de volumes identifiables par le principe de la paréidolie, elles évoquent la nature et le cosmos en lien avec l’être.
Dans son principe général, mon travail photographique interroge l’idée de temps et d’espace. Il est tout à la fois une recherche sur l’essence de la lumière, la lumière en tant que matière, cette matière lumineuse dans sa dualité corpusculaire et ondulatoire (composée de photons ou d’autres particules élémentaires) qui nous parvient du fin fond de l’univers, chargée d’une mémoire cosmique incommensurable.
Je suis convaincu que cette matière, lorsqu’elle entre au contact de l’être (et l’être quel qu’il soit et la nature en fait partie), se transforme en énergie, vitalité et mouvement. Et c’est précisément ce phénomène de transformation (c’est à dire, cette matière ou onde qui subit une déformation au contact de l’être) qui m’inspire, me fascine et qui est à la source de mon écriture photographique.
Et par l’enregistrement sur mon film de cette matière cosmique, je m’attache à exprimer ce qui est inexprimable, à dire ce qui est indicible ou à montrer ce qui est invisible. Cette matière lumineuse aussi, en percutant mon film, vient y écrire en quelque sorte des bribes de cette mémoire universelle, comme si chacun des photons qui a percuté mon film se transformait, tout à coup, en l’alphabet d’un idiome cosmique.
Ainsi, les métamorphoses visuelles qui naissent de mes images, sont in fine, le résultat de ce processus de transformation photographique, et elles invitent tout naturellement le lecteur à s’évader dans cette matière visuelle sans qu’il ait pour autant conscience de cette transformation.
On dit que l’observation de l’univers impose certaines limites dans notre perception de la réalité ou notre compréhension de la nature. C’est tout à fait vrai !
Pour exemple, si nous considérons une étoile, c’est bien que ses photons qui l’ont quittée, il y a des millions d’années lumières, percutent notre rétine à un instant T de son interminable parcours. Et cela ne nous amène-t-il pas tout naturellement à nous demander ce qu’elle est devenue depuis que ses photons s’en sont échappés pour venir jusqu’à nous ?
À l’instar de cette métaphore, ma photographie vient aussi questionner les mystères de la nature.
Donc, d’un point de vue poétique et artistique, je dirai que ma photographie est peut-être comme une odyssée des grandes inconnues de notre univers et des secrets qu’il renferme.
En somme, j’aimerais que mes images suscitent en chacun de nous, l’idée que nous sommes traversés par une énergie qui vient de l’infini et qui se propage indéfiniment vers ce même infini, comme l’évocation d’un cycle énergétique et, qu’au contact de cette énergie, il se produit en nous quelque chose d’immensément puissant et beau, que je m’efforce, par l’image, de révéler.
Pour finir, je pense que ma photographie n’est pas en soi une imitation ou une retranscription de la nature, mais serait plutôt l’échographie de celle-ci, où les murmures et les vibrations de l’univers viendraient graver sur mon film, leur merveilleux écho.
Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
Patrick SEARLE et Alain WATELLIER de la Galerie LA GRANDE VITRINE à ARLES organisent depuis 2022 des RENCONTRES/ÉCHANGES ART & PHILOSOPHIE en partenariat avec le CNFAP et l’IPC de PARIS et j’aurai le plaisir de vous y retrouver en tant qu’artiste intervenant, lors de la prochaine rencontre, le mardi 28 mars 2023 à partir de 18h30.
La rencontre sera animée par le philosophe Pierre DURRANDE sur la thématique “L’Art imite la Nature” et je montrerai en quoi mon travail sur l’abstraction s’inspire de la Nature.
Les places étant limitées, je vous invite à réserver la vôtre en contactant la Galerie LA GRANDE VITRINE.
Une rencontre, organisée par le CNFAP et la Galerie La Grande Vitrine, animée par le philosophe Pierre DURRANDE où le photographe Éric PETR présentera sa démarche artistique.