Pierre Soulages a rejoint, ce mercredi 26 octobre 2022, l’infini petit, ce petit si grand qu’il est un monde à lui seul. Un monde où les particules élémentaires sont libres de leurs positions et de leurs vitesses. Un monde où la Lumière et les Trous Noirs sont les Maîtres d’un Paradis incommensurable à l’horizon immense, Laniakea !
Adieu, Pierre Soulages, que la paix soit en ton âme, si belle fût-elle en notre petit monde atrophié mais nous auras-tu, le temps d’un siècle, montré ce que la Lumière, ainsi révélée dans tes merveilleux « outrenoirs », est.
J’ai une immense pensée pour ce travail si beau qui m’inspira tant.
Découvrez ce documentaire sur l’artiste peintre Pierre Soulages. Comment faire de l’art avec du noir
Pierre Soulages à Conques : lumières sur un chef-d’œuvre | La Croix
Salués aujourd’hui comme un chef-d’œuvre, les vitraux de Pierre Soulages sont nés dans la douleur après huit ans de travail, des centaines d’essais de verres et une obstination sans faille pour surmonter les changements politiques et les réticences des habitants. Sabine Gignoux, 2019
1946-47 : l’association dite « Salon des Réalités Nouvelles » se substitue à l’association « Abstraction-Création » (1931). C’est le Salon de l’Abstraction, animé par les artistes. 1956, puis 1980 : toutes les tendances de l’abstraction sont représentées au Salon, et jusqu’aux marges de l’abstraction.
Texte de Erik Levesque, issu de la Tribune 2022 des Réalités Nouvelles
La première exposition « Réalités Nouvelles » eut lieu en 1939 à Paris. Elle se composait de deux expositions successives, chacune scindée en deux séries. Première exposition et première série du 15 au 28 juin, « Œuvres des artistes français », avec la participation des frères Duchamp et du couple Delaunay. La seconde série du 30 juin au 15 juillet était consacrée « aux artistes étrangers » dont Kandinsky, Kupka, Malevitch, etc. accompagnée du projet de Le Corbusier et Jeanneret pour un musée d’art moderne. La deuxième exposition, du 17 au 31 juillet, était consacrée aux « œuvres des artistes dont la tendance inobjective s’est volontairement arrêtée avant 1920 » (avec Jean Crotti, beau-frère de Marcel Duchamp) et des « œuvres des artistes après 1920 » dont Barbara Hepworth, Jeanne Kosnick-Kloss, Sophie Taeuber-Arp… La suite, constituée d’artistes « ayant travaillé après 1920 dans ce sens », devait avoir lieu le 1er octobre. La déclaration de guerre le 1er septembre lui fit faire long feu. Suzanne Duchamp, la sœur des frères du même nom et épouse de Jean Crotti, participait à la naissance du Salon des Réalités Nouvelles en 1946, et le clan Duchamp était enfin au complet !… Lire la suite de la Tribune
Veuillez cliquez sur chacune des images pour les télécharger👇
J’ai l’honneur de montrer actuellement un récent travail à l’exposition de DF ART PROJECT au Parc Floral à PARIS du 01.10 au 10.10.22.
Le Vernissage fut un succès et a bénéficié d’une grande audience grâce à la situation géographique du lieu qui accueille les visiteurs venus au Parc Floral et d’une communication largement relayée mais aussi à la qualité des œuvres exposées.
Le DÉSTRUCTURALISME FIGURATIF expose une soixantaine d’artistes plasticiens travaillant autour de la fragmentation de la figure et réunit plusieurs médiums ; peinture, sculpture, photographie, dessin, collage, art numérique, performance et installation.
Vous pouvez venir jusqu’au lundi 10 octobre au Pavillon 18 dans la bambouseraie du Parc Floral. Dimanche 9 octobre à 18h30 nous vous accueillons pour un FINISSAGE avec une performance de Anne Sophie LANCELIN.
Dans les années 2000, j’ai repris mon activité photographique, après avoir fait une pause de 10 ans tout en continuant une réflexion sur l’image, mais en essayant d’exploiter cette fois-ci l’image avec les outils HyperText Markup Language, pour faire simple, le langage HTML.
À l’époque, la qualité du numérique ne permettait pas de penser des projets sur des grands tirages. Les appareils du début des années 2000, ne proposaient pas grand chose au dessus de 10 ou 12 millions de pixels et souvent pour les appareils les plus sophistiqués. Qui plus est, le traitement de l’information, la qualité des capteurs et la réactivité des appareils étaient très en deçà de ce qui existe aujourd’hui sur le marché et bien entendu de l’argentique.
Il faudra attendre les années 2010 pour que la technologie numérique se démocratise et propose une alternative convenable à celle de l’argentIque.
Durant toute cette décennie, je me suis donc orienté vers des projets dont le support n’était pas le papier mais la feuille Internet qui dispose d’une surface infinie et à partir de laquelle on peut concevoir un rapport au cadre et à la photographie totalement nouveau.
Parmi de nombreuses expériences, le projet TrAveRséE2nUiT réalisé en 2004 fait partie de mes réflexions sur la photographie où l’image est libre de tout cadre, ou presque. Seuls, son propre cadrage et sa disposition à l’intérieur de cette feuille numérique sans fin (mais avec un départ tout de même), constituent les vecteurs qui orientent le regard et l’attention du lecteur.
TrAveRséE2nUiT porte une réflexion sur ce passage de l’ère de l’argentique à celle du numérique. Une traversée où toute une industrie technologique, photographes, tireurs, éditeurs et galeries, disparaît au dépens d’un autre système qui relève, lui, d’une technologie plus moderne et plus accessible à tous mais comportant encore de nombreuses imperfections. Ce que l’on pourrait appeler une période de chaos où chacun doit résister, composer, changer et évoluer dans ce terrible tsunami technologique.
TrAveRséE2nUiT est un plan film de 36 vues de 28 Mpx (768x1024x36 pixels), révélant l’image moderne de la photographie.
Préférez, pour visualiser cette Traversée de Nuit, une lecture en plein écran.
Éric PETR s’est toujours passionné depuis sa tendre enfance pour la photographie.
C’est avec ce médium qu’il s’exprime aujourd’hui en tant qu’artiste photographe avec une singularité qui lui est propre.
Né en Provence dans les années 60, Marseillais de cœur et de formation autodidacte, il se consacre pleinement depuis 2013 à la création d’œuvres photographiques à travers lesquelles il porte une réflexion sur l’essence de la lumière.
Habité depuis tout petit par la question de ce qui a précédé la création de l’univers, il interroge sans cesse la lumière, en ce que les particules élémentaires (photons) qui la composent, à la fois onde et/ou corpuscules, pourraient véhiculer à travers l’espace-temps des informations qui contiendraient toute l’histoire de notre univers et par conséquent notre mémoire inconsciente et collective.
La technique photographique très particulière qu’il utilise, met en lumière l’idée que notre observation imposerait certaines limites à notre perception de la réalité. Ce qui induit par-là que notre perception se trouverait augmentée par notre capacité à ressentir cette réalité indicible.
Ses travaux, Variations de Lumière, Métamorphoses, Hikari, sont autant de compositions qui empruntent la lumière comme une matière première. Tel un chercheur, Éric PETR utilise un idiome poétique nouveau, pour réinterpréter à sa manière la physique quantique.
Une exposition d’artistes plasticiens organisée par DF Art Project et Le Bloc se tiendra prochainement à Poitiers du 14 mai au 5 juin 2022 avec pour invité d’honneur l’artiste Claude A. Thibaud et à laquelle j’ai le grand plaisir de participer.
LE BLOC 19 rue Saint Grégoire 86000 Poitiers le-bloc-art.fr
Le Bloc est un espace dont la mission première est de programmer des œuvres ou des dispositifs placés sous le signe de l’expérimentation. Le Bloc se veut dédié à la valorisation précieuse des rencontres entre spectateurs.trices et processus de travail, entre spectateurs.trices, performeurs.euses et artistes, pour mieux vivre ensemble des expériences sensorielles et esthétiques uniques.
DF ART PROJECT est un collectif artistique international rassemblant des artistes plasticiens vivants, émergents et reconnus, qui partagent une vision commune de leur art. Elle consiste en une fragmentation du réel, sa mise en perspective, sa distorsion et/ou sa transformation dynamique.
Les artistes du DF ART PROJECT se positionnent, face à l’individualité grandissante, l’abandon des échanges humains et le repli sur soi, dans une démarche introspective valorisant le questionnement, le multidimensionnel, l’irréel qui éclate et plus généralement la création de nouvelles interactions moins humaines et plus virtuelles.
Ces perceptions visent à révéler, dans une sorte de cri optimiste, une situation, sans doute générationnelle, d’une société globalisée en mutation face à un futur incertain, toujours changeant.
Par son témoignage artistique, DF ART PROJECT défend une réflexion sociale où les réelles possibilités d’émancipation de l’homme comme l’autonomie de son imaginaire se redéfinissent.
À propos de mon travail exposé
Métamorphoses, ce sont des corps en dilatation tels des éthers flottant, qui se dessinent en de volumes complexes et déstructurés que l’image restitue au regard comme une possible réalité. Des corps qui n’appartiennent ni au temps, ni à l’espace, ni à notre monde mais qui ne sont qu’agrégats de matière, d’ondes et de particules élémentaires en perpétuel mouvement, pour se figer à un instant T sur mon négatif ou mon capteur. Métamorphoses, serait une photographie de l’expansion de l’univers, à un point précis de sa trajectoire, où des spectres prendraient des formes aléatoires et reconnaissables contenant la mnémique du cosmos.
J’ai le plaisir de vous inviter à cet événement exceptionnel !Venez découvrir, jeudi 17 mars, la première exposition virtuelle du collectif Déstructuralisme Figuratif Art Project. Vous serez immergé(e) dans une galerie d’art en présence des artistes. Vous pourrez faire leur connaissance et discuter avec eux. Une expérience magique à la frontière de l’ART et du VIRTUEL que vous vivrez avec une fluidité et une définition de l’image incroyables. Préparez votre coupe de champagne, installez-vous confortablement dans votre canapé, entrez dans la galerie virtuelle, revêtez votre avatar, réglez votre micro et votre caméra (ou demeurez anonyme), dirigez-vous au gré de votre curiosité dans la galerie et soyez assuré(e) d’une soirée inoubliable !
DF ART PROJECT Virtual exhibition 15 mars 〜 15 avril 2022
Œuvres d’art contemporaines encadrées dans des cadres antiques
Certaines de mes œuvres photographiques sont destinées à être encadrées dans des cadres anciens. J’aime associer la valeur intemporelle de mes œuvres à un moment de l’histoire que le cadre évoque.
Par exemple, cette photographie a été prise dans la Cathédrale du Bon Pasteur à San Sebastian, en Espagne.
Lorsque je prends des photos dans des lieux spirituels, je vois souvent des anges ou des créatures mythiques apparaître dans mes images. Les longs temps de pose permettent à l’invisible de s’enregistrer sur les pellicules de mes appareils photo.
Par exemple, sur cette photographie, un Phénix vole dans les airs. Le Phénix est un oiseau de la mythologie grecque qui par sa puissance renaît de ses cendres après avoir été consumé par les flammes. Il symbolise les cycles qui rythment la vie, la mort et la résurrection. On l’appelle aussi l’oiseau de feu.
Titre : [0x18CBA3] Métamorphoses, 2012 Édition : Limited Edition #1 of 3 (+ 1 AP) Papier : Hahnemühle Glossy Fine Art Baryta Satin 300g Taille de l’image imprimée : 9x14cm Cadre antique : Napoleon 3 (19th century) porte photo ancien avec un verre biseauté d’époque et un très joli ruban en laiton (9x16cm x2cm 264g) Dans cette photo, un Phénix vole dans les airs ♪ (‘θ `) ノ ☆☆ 〜
C’est une galerie et boutique d’antiquités française sur le site Etsy qui propose une sélection de mes œuvres photographiques présentées dans de très beaux cadres anciens. Etsy garantit la transaction et la qualité des boutiques qu’il héberge et dont il tire également sa réputation de premier site marchand mondial de petits créateurs et artisans.
Je suis très heureux de savoir mon récit photographique「地電流」à l’honneur des expositions de photographies de CORRIDOR ÉLÉPHANT !
地電流, en japonais, veut dire courant tellurique.
Ce travail photographique met en lumière le ressenti perçu, lorsqu’on vit au Japon, de ces forces énigmatiques qui font l’identité de la culture japonaise. Je mets en relation cette sourde énergie tellurique avec des images qui répondent à certaines de ces vibrations comme s’il s’agissait, en quelque sorte, d’une échographie topologique.
Il y a presque quatre ans, à cette même date, je me conditionnai à me lever en pleine nuit pour assister le vendredi 2 février 2018, jour de pleine lune, à la Procession de la Vierge Noire, du Vieux Port à l’Abbaye Saint-Victor de Marseille. Il n’y a que les événements comme ceux-ci qui me donnent la force de braver le sommeil profond.
Embarqué de mon Nikon Df assujetti de ses objectifs en cul de bouteille que j’adore au grand dam de tous les photographes sensés, me voici à 4 heures du matin projeté sur le Vieux Port sous l’ombrière de Norman Foster qui à cette heure-ci de la nuit n’aura de bienfait que de me protéger du vol des gabians moqueurs, aux aguets du retour des pêcheurs avec leurs pointus remplis de rascasses.
Mais déjà, le monde afflue de toutes parts et des centaines de flambeaux illuminent le port dont la chaleur qui en émane me fait déjà oublier la fatigue matinale. L’ambiance est fervente et une joie inexprimable irradie le lieu qui devient théâtre de foi et comme une fête, la foule enfiévrée s’exalte.
Soudain, tout au loin, une étrange vibration nous parvient comme une rumeur venue du berceau de l’Afrique. Un bateau, et à son bord, la Vierge Noire. Puissante énergie qui au fur et à mesure embrase la foule et métamorphose ce lieu de pêcheurs en un lieu de croyance et d’amour.
Je saisis alors mon appareil photographique et me laisse porter sur ces vagues d’une incroyable force. Je m’abandonne à ce flot interminable et parmi cet essaim de fidèles, l’esprit happé par cette énergie insaisissable, je tourbillonne et clique sans savoir mais dans une inspiration toujours créatrice. Je ne pense plus, je ne fais plus qu’un avec la foule, la Vierge Noire, les flambeaux, Marseille, l’air marin, l’embrasement. C’est beau, puissant et enivrant !
La suite en images avec ce récit photographique qui raconte cette procession. Je vous en souhaite une très belle lecture qui sera rendue plus confortable si vous cliquez sur [Ctrl] et [+] jusqu’à obtenir une image suffisamment agrandie.