J’ai l’honneur de montrer actuellement un récent travail à l’exposition de DF ART PROJECT au Parc Floral à PARIS du 01.10 au 10.10.22.
Le Vernissage fut un succès et a bénéficié d’une grande audience grâce à la situation géographique du lieu qui accueille les visiteurs venus au Parc Floral et d’une communication largement relayée mais aussi à la qualité des œuvres exposées.
Le DÉSTRUCTURALISME FIGURATIF expose une soixantaine d’artistes plasticiens travaillant autour de la fragmentation de la figure et réunit plusieurs médiums ; peinture, sculpture, photographie, dessin, collage, art numérique, performance et installation.
Vous pouvez venir jusqu’au lundi 10 octobre au Pavillon 18 dans la bambouseraie du Parc Floral. Dimanche 9 octobre à 18h30 nous vous accueillons pour un FINISSAGE avec une performance de Anne Sophie LANCELIN.
Une exposition d’artistes plasticiens organisée par DF Art Project et Le Bloc se tiendra prochainement à Poitiers du 14 mai au 5 juin 2022 avec pour invité d’honneur l’artiste Claude A. Thibaud et à laquelle j’ai le grand plaisir de participer.
LE BLOC 19 rue Saint Grégoire 86000 Poitiers le-bloc-art.fr
Le Bloc est un espace dont la mission première est de programmer des œuvres ou des dispositifs placés sous le signe de l’expérimentation. Le Bloc se veut dédié à la valorisation précieuse des rencontres entre spectateurs.trices et processus de travail, entre spectateurs.trices, performeurs.euses et artistes, pour mieux vivre ensemble des expériences sensorielles et esthétiques uniques.
DF ART PROJECT est un collectif artistique international rassemblant des artistes plasticiens vivants, émergents et reconnus, qui partagent une vision commune de leur art. Elle consiste en une fragmentation du réel, sa mise en perspective, sa distorsion et/ou sa transformation dynamique.
Les artistes du DF ART PROJECT se positionnent, face à l’individualité grandissante, l’abandon des échanges humains et le repli sur soi, dans une démarche introspective valorisant le questionnement, le multidimensionnel, l’irréel qui éclate et plus généralement la création de nouvelles interactions moins humaines et plus virtuelles.
Ces perceptions visent à révéler, dans une sorte de cri optimiste, une situation, sans doute générationnelle, d’une société globalisée en mutation face à un futur incertain, toujours changeant.
Par son témoignage artistique, DF ART PROJECT défend une réflexion sociale où les réelles possibilités d’émancipation de l’homme comme l’autonomie de son imaginaire se redéfinissent.
À propos de mon travail exposé
Métamorphoses, ce sont des corps en dilatation tels des éthers flottant, qui se dessinent en de volumes complexes et déstructurés que l’image restitue au regard comme une possible réalité. Des corps qui n’appartiennent ni au temps, ni à l’espace, ni à notre monde mais qui ne sont qu’agrégats de matière, d’ondes et de particules élémentaires en perpétuel mouvement, pour se figer à un instant T sur mon négatif ou mon capteur. Métamorphoses, serait une photographie de l’expansion de l’univers, à un point précis de sa trajectoire, où des spectres prendraient des formes aléatoires et reconnaissables contenant la mnémique du cosmos.
NUIT BLANCHE Samedi 2 Octobre 2021 de 18h à Minuit
MÉMOIRE DE L’AVENIR 45-47 rue Ramponeau PARIS 20e M° Belleville [L2 – 11] www.memoire-a-venir.org
Le FINISSAGE de l’exposition ITINÉRANCES DE L’ÊTRE sera honoré SAMEDI 2 OCTOBRE par une NUIT BLANCHE [18H 〜 Minuit] 🎉 SUIVEZ LE PROGRAMME . . .
PERFORMANCE à 18H et 18H30 Cecile Bouillot Poèmes de rue et gestes du quotidien Textes : Cécile Bouillot Musique : Brigande
Cécile Bouillot livrera deux performances autour de son dernier projet dans lequel elle met en scène des phrases capturées dans la rue depuis 2020, ponctuées d’interludes autour de gestes du quotidien mis en musique par Brigande. Par le prisme d’une narration kaléidoscopique, faite du matériau de l’ordinaire, Cécile Bouillot propose avec humour et poésie de nous confronter au gazouillement du monde, sans chercher à le faire comprendre ou à le transformer.
INSTALLATION : 19H-00H Lamozé The (un)veiled Gaze Installation interactive, tactile et sonore
Sélectionnée dans le cadre des projets associés à la NUIT BLANCHE « The (un)veiled Gaze » est une œuvre qui propose d’interroger le phénomène neurologique de la synesthésie pour questionner ce qui anime notre appréhension de l’environnement. Il nous invite, par le geste et le toucher à découvrir un paysage sonore dont l’image d’un corps humain constitue à la fois le véhicule et la géographie.
EXPOSITION : jusqu’à MinuitITINÉRANCES DE L’ÊTRE vol.2
Principalement liées au temps, aux corps et à leurs métamorphoses, les œuvres présentées se font l’écho des cheminements de l’être, tant mentaux que physiques, autour des pulsions de désirs, de craintes, de vie et de mort. L’exposition collective avec : Adèle Bessy / Adrien Conrad / Brno Del Zou / Eric Petr / Gregory Dreyfus / Juliette Frescaline / Marie-Christine Palombit / Suzanne Larrieu / Yohan Blanco
Je présente pour cette exposition « Itinérances de l’être » des photographies issues de ma théma « Métamorphoses ».Métamorphoses, ce sont des corps en dilatation tels des éthers flottant, qui se dessinent en de volumes complexes et déstructurés que l’image restitue au regard comme une possible réalité. Des corps qui n’appartiennent ni au temps, ni à l’espace, ni à notre monde mais qui ne sont qu’agrégats de matière, d’ondes et de particules élémentaires en perpétuel mouvement, pour se figer à un instant T sur mon négatif ou mon capteur. Métamorphoses, serait une photographie de l’expansion de l’univers, à un point précis de sa trajectoire, où des spectres prendraient des formes aléatoires et reconnaissables contenant la mnémique du cosmos. Mon écriture photographique est directe ; elle naît de la rencontre d’un instant fixé sur le fil de l’intemporalité entre l’homme et l’univers.
9 artistes sont exposés : Adèle Bessy / Adrien Conrad / Brno Del Zou / Eric Petr / Gregory Dreyfus / Juliette Frescaline / Marie-Christine Palombit / Suzanne Larrieu / Yohan Blanco
Mémoire de l’Avenir invite, pour deux expositions consécutives, le collectif artistique international DF Art Project, qui regroupe des artistes partageant une recherche plastique commune, autour de la fragmentation du réel, sa mise en perspective, sa distorsion et/ou sa transformation dynamique. Les artistes du collectif interrogent autant le sujet que le médium, à travers des projets plastiques, photographiques, sculpturaux, performatifs, ou vidéo. Texte : Mémoire de l’Avenir
Mes photographies exposées sont, elles, issues de ma thématique « Métamorphoses ». Métamorphoses, ce sont des corps en dilatation tels des éthers flottant, qui se dessinent en de volumes complexes et déstructurés que l’image restitue au regard comme une possible réalité. Des corps qui n’appartiennent ni au temps, ni à l’espace, ni à notre monde mais qui ne sont qu’agrégats de matière, d’ondes et de particules élémentaires en perpétuel mouvement, pour se figer à un instant T sur mon négatif ou mon capteur. Métamorphoses, serait une photographie de l’expansion de l’univers, à un point précis de sa trajectoire, où des spectres prendraient des formes aléatoires et reconnaissables contenant la mnémique du cosmos. Mon écriture photographique est directe ; elle naît de la rencontre d’un instant fixé sur le fil de l’intemporalité entre l’homme et l’univers.
Argentique ou numérique ? La question n’est toujours pas désuète.
Aujourd’hui, la qualité du numérique n’est plus vraiment remise en question. Comparée à celle du film argentique 24x36mm, en termes de définition, elle est sans doute au-delà. Je laisse néanmoins les nombreux détracteurs apporter leur regard technique et clairvoyant sur ce sujet toujours sensible.
Mais le clivage qui s’est créé à partir de cette course technologique effrénée, renvoie le photographe à une autre réflexion que celle de la simple technique. C’est celle du temps, le temps de l’observation. Le temps de photographier, le temps de ressentir les éléments qui nous entourent.
La photographie numérique dans sa perfection et son assistance démesurée n’a t-elle pas produit de l’image instinctive aux dépens d’un regard plus pertinent et plus sensible ? La photographie argentique ne semble pas avoir dit son dernier mot dans ce monde de consommation excessive d’images et, où le concept de l’œuvre d’art est mis à mal car, si le négatif existe en termes d’objet (d’art), qu’en est-il d’un RAW ?
A gauche : Nikon Df 135 mm f8 50iso Agrandissement 75% Image 2580 x 3870 px (cadrage identique au F3)
A droite : Nikon F3 135mm f8 Ilford Panf plus Agrandissement 60% Image 3337 x 5006 px (cadrage identique au Df)
EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES ÉRIC PETR | artiste visuel présente Spirituelles Odyssées & Métamorphoses à Aéroport Marseille-Provence 1er > 31 MARS 2o17
Spirituelles Odyssées photographies en couleur
Une écriture-silence, sans le bruit de la plume qui court sur le papier ou le son des touches qui s’enfoncent sur le clavier . Une écriture de lumières, sans alphabet ni forme dessinée. Une écriture première, mais non primitive. Une énergie qui traverserait la nuit d’un jet de lumière. Une trace irréfutable de vie. Voilà les premières sensations que l’on peut éprouver en regardant le travail d’ Eric Petr. Ainsi, la Création n’aurait pas un sens dicté par la forme. Elle ne serait ni l’œuvre de quelqu’un, ni la raison d’être. Elle n’aurait ni verbe ni chronologie. Elle serait trace lumineuse d’un instant présent qui se refuserait à l’oubli. Il se dégage de la lecture (et relecture) de ce travail une incroyable paix à voir l’équilibre entre ombres et lumières se succéder au fil des pages comme autant de fenêtres sur « les mondes ». Alceste Louleux
Métamorphoses photographies en noir et blanc
Elles sont la captation d’énergies ressenties dans des lieux chargés d’histoire et de mémoire. Une écoute de l’univers qui fait surgir de l’obscurité des corps revenus des tréfonds du monde sous l’apparition de formes gazeuses suspendues dans l’espace-temps aux éthers mystérieux et incantatoires.
Celui qui vient de l’infini : entretien avec le photographe Eric Petr par Jean-Paul Gavard-Perret
L’architectonique de la photographie n’est pas forcément tabulée par le positivisme. L’histoire même de cet art prouve à lui seul combien à l’inverse il s’est développé par l’apparition de nouvelles logiques de représentation où disparaissait chaque fois par à coups l’unilinéarité des représentations antérieures.
Déterminant, matrice, table de vérité mais aussi bandes de spectre, la photographie chez Eric Petr demeure toujours un plan complexe où volumes et couleurs créent des indices d’organisation et de variation, de système d’espaces et de temps, de géométrie et d’histoire.
Par ses prises, Eric Petr crée des stratigraphies face à celles — « classiques » — qui se gobent si souvent comme un corps céleste gazeux. Le photographe ramène jusque par l’effluve à l’attraction terrestre. D’où les formes perdues dans l’espace La matérialisation des éthers s’accomplit ici-bas. Une rêverie architecturale se déploie et jouxte une rêverie. Surgit un lieu marquant le passage d’un univers surchargé d’images à celui d’un vertige.
Entretien
Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
La lumière.
Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Quand j’étais petit, j’avais des rêves et maintenant, en vieillissant, ces rêves reviennent à moi, comme si le temps était une machine à renouveler le passé et le futur qui deviennent à leur tour le présent.
A quoi avez-vous renoncé ?
Aux études.
D’où venez-vous ?
De l’infini.
Qu’avez-vous reçu en dot ?
L’amour de mes parents.
Un petit plaisir — quotidien ou non ?
Un Châteauneuf-du-Pape, quand l’envie devient irrésistible.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres artistes ?
Ce sont mes gènes qui me distinguent des autres artistes ; nous sommes tous différents. C’est cette extraordinaire pluri-diversité de l’univers qui définit tout ce qui le compose.
Comment définiriez-vous votre approche de la photographie ?
Ma photographie est un dialogue entre le ciel et l’homme. Elle est une réflexion sur l’essence de la lumière. Elle est une variation sur les « relations d’incertitude » de Werner Heisenberg qui questionnent sur ce que la théorie de l’observation de l’univers imposerait certaines limites à notre perception du réel. Elle montre la fragilité et la beauté de la vie.
Quelle est la première image qui vous interpella ?
C’est sans doute l’image de Neil Armstrong marchant pour la première fois sur la Lune.
Et votre première lecture ?
“Tintin au Tibet”.
Quelles musiques écoutez-vous ?
Quand j’écoute attentivement la musique, c’est : « Laborintus II » de Luciano Berio ou Dieterich Buxtehude, la Suite en do majeur BuxWV230 pour clavecin ou Stefano Landi, son magnifique chant « Homo fugit velut umbra » ou Ryoji Ikeda ou encore l’extraordinaire Léo Ferré.
Quel est le livre que vous aimez relire ?
« Inconnu à cette adresse » de Kathrine Kressmann Taylor. Magistral, c’est une leçon à ne jamais oublier.
Quel film vous fait pleurer ?
Le film qui me fait pleurer… de rire, c’est : “Les Dieux sont tombés sur la tête” de Jamie Uys. C’est l’histoire d’une bouteille de Coca-Cola qui tombe d’un avion pour atterrir dans une tribu du Botswana et qui engendre le chaos au sein de la communauté.
Quand vous vous regardez dans un miroir qui voyez-vous ?
Moi, maintenant.
A qui n’avez-vous jamais osé écrire ?
A mon père.
Quel(le) ville ou lieu a pour vous valeur de mythe ?
Le Mont Fuji, si céleste, tellement beau, divin.
Quels sont les artistes et écrivains dont vous vous sentez le plus proche ?
Pierre Soulages pour la lumière, Pablo Picasso pour la couleur et Masahisa Fukase pour son intensité dramaturgique.
Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Un livre.
Que défendez-vous ?
L’Amour.
Que vous inspire la phrase de Lacan : “L’Amour c’est donner quelque chose qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas” ?
Je ne comprends pas la psychanalyse ; elle n’agit pas sur moi. Alors, cette phrase ne m’inspire rien.
Que pensez-vous de celle de W. Allen : “La réponse est oui mais quelle était la question » ?
Ça lui ressemble bien.
Quelle question ai-je oublié de vous poser ?
Pourquoi aimé-je Marseille et pourquoi ai-je mon cœur à Tokyo ? J’ai une immense admiration pour le Japon, pour l’écriture et la culture japonaise mais plus que tout, une extraordinaire épouse du Pays du Soleil Levant. Marseille et Tokyo, des villes portuaires qui ont comme point commun de s’ouvrir sur le monde. Par-delà les mers, je les entends parler d’amour.
Présentation et entretien réalisés par Jean-Paul Gavard-Perret pour Lelitteraire.com le 24 novembre 2016