Ces photographies, sont témoins de ma période très créative, des années 80. Réalisées avec un Nikon F3, monté d’un objectif Nikkor 50mm f1.4 ou 105mm f2.5, avec un film Kodak, elles représentent, dans l’ordre successif : la plage du Lavandou, l’escalier de secours extérieur du Centre Georges Pompidou à Paris, et une vitre cassée de l’ancienne friche des Halles de la Villette à Paris.
La première photographie argentique est précurseur des travaux que je poursuis encore aujourd’hui. Prise de nuit, sur la plage du Lavandou, avec un temps de pose d’environ 15 minutes, avec une prise de vues à 720°, elle restitue l’atmosphère électromagnétique d’un lieu de vacances et de fête, de sa plage, des reflets noirs de la mer et du roulis des vagues, des lumières des bateaux, des étoiles, de la lune, des phares côtiers et des bars encore à peine éclairés.
UN CURSUS AU LONG TERME… « qui va doucement, va sainement » !
J’ai pratiqué la photographie en 1983, pendant dix années avec passion, avec cette idée de développer une recherche et une esthétique basées sur la lumière « pure », et l’impact qu’elle peut avoir sur notre esprit, notre pensée, ou notre perception de l’univers.
Les recherches que j’avais commencées à ce sujet, ont été stoppées en 1993 par le bouleversement qu’a provoqué l’arrivée du numérique dans le monde de la photographie.
Ce n’est que 10 ans plus tard, en 2003, après avoir longuement réfléchi à l’image, son rôle, et son pouvoir, que j’ai repris cette réflexion et ce travail, en l’exploitant à partir de deux médiums : la photographie numérique et argentique.
En 2013, j’ai opté pour la création d’une entreprise pour développer ces travaux sur le long terme.
Aujourd’hui, j’expose et montre mon travail à Paris, en Europe et à l’international.
Vous êtes intéressé(e) pour suivre mon activité, découvrir mes nouvelles créations, et recevoir mes invitation à mes vernissages ? Vous pouvez vous inscrivez à ce lien : https://www.ericpetr.net/contact/
J’ai le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition « Propositions Abstraites » photographie, mercredi 24 janvier de 18h à 21h.
EXPOSITION du 25 janvier au 3 février 2024 accueil du mercredi au samedi de 14h à 19h
GALERIE ABSTRACT PROJECT 5 rue des Immeubles Industriels 75011 PARIS métro Nation www.abstract-project.com
#170
PROPOSITIONS ABSTRAITES PHOTOGRAPHIE Pour la deuxième fois, la galerie Abstract Project propose une exposition autour de la photographie, de ses pratiques et de son approche de l’abstraction non figurative. La généralisation de la possibilité photographique et de sa diffusion décuple la production personnelle, favorise l’expérimentation et génère, dans son flux continu, des images abstraites émanant de professionnels, d’amateurs ou de simples opportunités de regards. En évitant un panorama exhaustif de ces recherches, nous avons souhaité inviter des artistes proches des Réalités Nouvelles, qu’ils soient photographes, peintres ou plasticiens à présenter leur pratique occasionnelle ou régulière de l’abstraction en photographie. En envisageant les différents médiums non plus en silo, mais comme outils qui dialoguent, s’alimentent, s’épaulent, l’exposition met en lumière comment ces disciplines artistiques influencent les artistes dans leur approche de la photographie abstraite et les singularisent.
Exposition à l’initiative de Michel-Jean DUPIERRIS et Jun SATO avec…
Caroline BOUCHER Florian BOUXIN Charlotte BRASSEAU Michel CARDOT Marcel CROZET Denise DEMARET-PRANVILLE Philippe Henri DOUCET Hippolyte DUPONT Elisabeth LAPLANTE Éric PETR Jun SATO Marie-Françoise SERRA Yoann YVONNET
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand
Titre : Hikari 0x308518BF Année : 2023 Exemplaire : #1/3 Dimension : 19 x 19 cm [Cadre 32 x 32 cm] Technique : Technique : Photographie numérique in situ Nikon DF, Nikkor Q135. Impression encres pigmentaires Lucia Pro sur papier Hahnemühle Fine Art Pearl 285g. Tirage réalisé par Éric Petr Studio inspiration
Je suis heureux de vous annoncer l’exposition MURMURES organisée par le CNFAP à la galerie La Ville A des Arts à Paris 18e du 4.10 au 15.10.2023 et regroupant 41 artistes plasticiens qui s’exprimeront sur la thématique des murmures. Un vernissage se tiendra à cette occasion le 3 octobre à 18:30 🥂✨
Artistes participants : Ayasaky Rikka – Barrovecchio Luc – Bauer Caroline – Belin Hélène – Bismuth Mélina – Blauth Lurdi – Braun Guy – Brebel Catherine – Bry Christine – Burdeos Rosa – Collandre Françoise – Dubois Tristan – Dudret Geneviève – Edouard André – Ferru Magdéleine – Fourmestraux Éric – François Claudine – Gendre-Bergère Christine – Gérodez Jean-Claude – Gehand Annie – Guyon Spennato Elizabeth – Jäggi Andreas – Kouninioti Catherina – Koyama-Meyer Stéphane – Lambrechts Marc – Loquen Claudine – Lorsa – Nassor Carine – NEL – Pedeau-Said Geneviève – Pelouze Anny – Petr Éric – Pichereau Alain – Pourny Anne – Sartori Ana – Searle Patrick – Shahnaei Najine – Souliotis Dimitrios – Sustrac Bernard – Tralongo Pauline – Vuerich Franco
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INFOS PRATIQUES
La Ville A des Arts 15 rue Hégésippe Moreau 75018 Paris Métro, [Place de Clichy] – Lignes, 2 & 13
Ouverture tous les jours : de 11h à 19h Accès en entrée libre Présence des artistes sur place
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
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ささやき 0x608EBF51
MON TRAVAIL EXPOSÉ
Les deux œuvres exposées s’inscrivent dans une courte nouvelle photographique réalisée au Japon en mai 2023, « ささやき ».
ささやき (Sasayaki), en Japonais, veut dire « Murmures ».
Ces photographies sont, pour ceux qui savent écouter le silence, le murmure de la nature.
Alors que mon travail photographique interroge inlassablement les murmures de l’univers, je ne pensais pas que les ondes que je captai cette nuit-là à Kanazawa, en dialoguant avec la Lune, me transmettaient une vibration annonciatrice du séisme de magnitude 6.5 qui survint quelques heures plus tard, le 5 mai 2023 à 14:42 dans la Préfecture de Ishikawa.
Tout n’est que murmure de ces ondes qui nous traversent en permanence et nous transmettent dans leur trajectoire infinie, l’écho du Monde, si tant est que nous puissions l’interpréter.
Photographies, papier Hahnemühle B&R Rag 310g, boîte en bois chêne clair et verre musée anti-reflet et anti-UV. De gauche à droite (ci-dessous) : ささやき 0x608EBF51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA) et ささやき 0x604ABB51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA)
ART ABSTRAIT ー ŒUVRES SUR PAPIER Exposition Réalités Nouvelles | Paris Kyōto 2023 Hors les Murs
L’exposition des RÉALITÉS NOUVELLES > PARIS KYŌTO < [œuvres abstraites sur papier] qui s’est tenue au KYŌTO INTERNATIONAL COMMUNITY HOUSE (KOKOKA) dans la ville de Kyōto du 26 au 30 avril 2023, pendant le Festival International Kyōtographie, fut un événement nourri de très belles rencontres. Un public principalement Japonais est venu voir cette exposition, favorisant ainsi, dans l’idée d’une ouverture de l’art et de la culture hors frontières, un échange très constructif.
Une cérémonie d’ouverture fut donnée le 26 avril, le jour du Vernissage, par Mr Fujita Hiroyuki, Directeur du Kokoka qui accueillait l’exposition et Mr Jun Sato, organisateur de l’événement des Réalités Nouvelles. Pour cette occasion également, Mme Mikiko Tanaka, Membre de l’Assemblée Préfectorale de Kyōto et Mr Masayoshi Imamura sont venus arranger deux somptueux bouquets de fleurs qui ont illuminé l’espace tout au long de cette magnifique exposition. Cet événement fut aussi l’occasion d’accueillir une classe d’école primaire et des ateliers de dessins, des échanges avec les artistes ont été mis en place pour sensibiliser ce très jeune public à l’art abstrait.
Vidéo de présentation de l’exposition en fin d’accrochageArrangement floral de Mikiko Tanaka さん et Masayoshi Imamura さんLes Artistes (de gauche à droite) : Akane Masano さん, Shigekazu Tonomura さん, Yasushi Furutake さん (artiste venu nous rendre visite), Éric Petr et Okayoko さん
ARTISTES DES RÉALITÉS NOUVELLES 🇫🇷 Mohamed AKSOUH Sandrine ARS-COIGNARD Maria ARVELAIZ-GORDON Joanick BECOURT Milija BELIC Roger BENSASSON Joël BESSE Christine BOIRY Francesc BORDAS Claire BORDE Caroline BOUCHER Carol-Ann BRAUN Jeanne CHARTON Anne COMMET Ralph CUTILLO Claire DE CHAVAGNAC Diane DE CICCO DELNAU Olivier DI PIZIO Bernard DIDELLE Philippe Henri DOUCET Gilles DROUIN Yannick DUBLINEAU Sahar FOROUTAN Alain GUILLON Héloïse GUYARD Frédéric HENNINGER Stefanie HEYER Ingrid HORNEF Mary-Christine JALADON Bernard JEUFFROY Françoise KULESZA Erik LEVESQUE Alain LONGUET Pascal MAHOU Cristina MARTINEZ Sylvie MARY Jean-Paul MEISER Celia MIDDLEMISS Munira NAQUI Jean NAVAILH Roland ORÉPÜK Paola PALMERO Ana PÉREZ VENTURA Éric PETR Laurence REBOH Jun SATO Marie-Françoise SERRA Madeleine SINS Bogumila STROJNA François SUPIOT Sandrine THIÉBAUD-MATHIEU Marine VU Jacques WEYER
LE LIEU
Kyoto International Community House (kokoka) 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyoto, 606-8536 JAPAN tel : +8175-752-3010 https://www.kcif.or.jp/
Rencontre/Échanges Art & Philosophie avec le CNFAP et l’ICP à La Grande Vitrine à Arles le 28 mars 2023
Cette Rencontre Art & Philosophie organisée par le Conseil National Français des Arts Plastiques, une ONG auprès de l’UNESCO, en lien avec l’IPC (Faculté de Philosophie et de Psychologie de Paris) qui s’est tenue à la Galerie de la Grande Vitrine à Arles, où j’ai eu le plaisir de présenter mon travail ainsi que sa construction, intellectuelle et mécanique, en écho à la thématique « L’Art imite la Nature », fut une très belle soirée avec des échanges intéressants et une intervention passionnante du philosophe Pierre Durrande qui animait la rencontre.
J’ai présenté ce soir-là une photographie argentique tirée sur papier Hahnemühle Rag 310g [光 0x12B2B] de 2020 (50x50cm),
un de mes kakémono sur bâche Ferrari de ma série mAtrix présentée aux « Rendez-vous aux Jardins 2018 »,
ainsi que mon octoptyque Variations de Lumière opus 1 de 2017 qui fut exposé à la Galerie 1905 de Shenyang en 2019.
Vidéo : extrait de la Rencontre Art & Philosophie du 28 mars 2023
Je propose dans cet article, un résumé de la présentation que j’ai faite sur mon approche photographique. Tout d’abord, pour rapprocher mon travail de la thématique « L’art imite la Nature », je tiens à préciser que ma réflexion sur l’image est au cœur de la nature au sens large du terme et l’homme prend sa place, dans ma photographie, à l’endroit où se situe la rencontre entre le spectateur et l’image ; l’image étant ainsi le reflet de notre mémoire cosmique et universelle.
Bien que mes images soient d’inspiration abstraite ou dans la suggestion de volumes identifiables par le principe de la paréidolie, elles évoquent la nature et le cosmos en lien avec l’être.
Dans son principe général, mon travail photographique interroge l’idée de temps et d’espace. Il est tout à la fois une recherche sur l’essence de la lumière, la lumière en tant que matière, cette matière lumineuse dans sa dualité corpusculaire et ondulatoire (composée de photons ou d’autres particules élémentaires) qui nous parvient du fin fond de l’univers, chargée d’une mémoire cosmique incommensurable.
Je suis convaincu que cette matière, lorsqu’elle entre au contact de l’être (et l’être quel qu’il soit et la nature en fait partie), se transforme en énergie, vitalité et mouvement. Et c’est précisément ce phénomène de transformation (c’est à dire, cette matière ou onde qui subit une déformation au contact de l’être) qui m’inspire, me fascine et qui est à la source de mon écriture photographique.
Et par l’enregistrement sur mon film de cette matière cosmique, je m’attache à exprimer ce qui est inexprimable, à dire ce qui est indicible ou à montrer ce qui est invisible. Cette matière lumineuse aussi, en percutant mon film, vient y écrire en quelque sorte des bribes de cette mémoire universelle, comme si chacun des photons qui a percuté mon film se transformait, tout à coup, en l’alphabet d’un idiome cosmique.
Ainsi, les métamorphoses visuelles qui naissent de mes images, sont in fine, le résultat de ce processus de transformation photographique, et elles invitent tout naturellement le lecteur à s’évader dans cette matière visuelle sans qu’il ait pour autant conscience de cette transformation.
On dit que l’observation de l’univers impose certaines limites dans notre perception de la réalité ou notre compréhension de la nature. C’est tout à fait vrai !
Pour exemple, si nous considérons une étoile, c’est bien que ses photons qui l’ont quittée, il y a des millions d’années lumières, percutent notre rétine à un instant T de son interminable parcours. Et cela ne nous amène-t-il pas tout naturellement à nous demander ce qu’elle est devenue depuis que ses photons s’en sont échappés pour venir jusqu’à nous ?
À l’instar de cette métaphore, ma photographie vient aussi questionner les mystères de la nature.
Donc, d’un point de vue poétique et artistique, je dirai que ma photographie est peut-être comme une odyssée des grandes inconnues de notre univers et des secrets qu’il renferme.
En somme, j’aimerais que mes images suscitent en chacun de nous, l’idée que nous sommes traversés par une énergie qui vient de l’infini et qui se propage indéfiniment vers ce même infini, comme l’évocation d’un cycle énergétique et, qu’au contact de cette énergie, il se produit en nous quelque chose d’immensément puissant et beau, que je m’efforce, par l’image, de révéler.
Pour finir, je pense que ma photographie n’est pas en soi une imitation ou une retranscription de la nature, mais serait plutôt l’échographie de celle-ci, où les murmures et les vibrations de l’univers viendraient graver sur mon film, leur merveilleux écho.
Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
« FORÊTS » Exposition du CNFAP 14.03 > 25.03.2023 Mairie du 8e de Paris Mº St Augustin
Cet événement organisé par le Conseil National Français des Arts Plastiques entre dans les cadre des manifestations culturelles liées à la Journée Internationale des Forêts qui a lieu le 21 mars.
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Présentation : Triptyque de 48 x 100 cm composé de trois tableaux photographiques. Technique : Appareil photographique numérique et tirage en encres pigmentaires sur papier Beaux-Arts satiné.
De ces fils de lumière, qui ruissellent sur nos sylves comme l’eau répand la vie, se cachent les codes secrets de la matière créatrice qui reproduit les univers. Cette puissante énergie s’immisce dans les interstices de la nature et sa sève cosmique œuvre pour façonner l’univers dans la matrice. Ce premier opus est né de cette réflexion sur le pouvoir générateur de vie de la forêt mais aussi sur sa vulnérabilité. Ce nouveau projet écrira ses prochains opus pour révéler la forêt dans sa forme la plus poétique mais aussi pour sensibiliser le lecteur sur cette équation : vitalité / fragilité.
Le tableau central de ce triptyque est exposé au SALON RÉALITÉS NOUVELLES 2021 au Réfectoire des Cordeliers à PARIS 6e, du 22 au 24 octobre 2021.
Ce nouvel opus est dans la continuité d’une réflexion qui porte sur l’essence de la lumière et ce qu’elle a comme effet sur la perception de l’ÊTRE dans son environnement immédiat ou cosmique.
La lumière me fascine en effet par la dualité de son état, à la fois ondulatoire et corpusculaire, mais également pour tout ce qui fait d’elle, notre perception du monde.
Mes « Variations de Lumière » classées par opus, déclinent des images qui naissent de l’observation du monde et qui révèlent, a posteriori, l’écart de perception entre la réalité photographiée et l’enregistrement photographique.
C’est ce décalage entre notre observation et notre perception de l’univers que j’aime développer par l’image pour mettre en exergue notre myopie dont nous sommes victimes lorsque nous percevons notre environnement proche ou lointain. Mais n’est-ce pas celle-ci qui fait de l’Être son caractère multiple ?
Le médium de la photographie convient particulièrement à cette étude puisque les photons qui viennent frapper mon négatif, eux-mêmes matérialisés par des points d’impacts, décrivent dans la phase de la prise de vue, le caractère corpusculaire de la lumière. Mais cette matière, utilisée comme un outil plasticien, vient ensuite souligner le caractère ondulatoire de la lumière lorsque l’on constate que ces impacts sur le négatifs sont devenus une oscillation sur le papier. Il naît alors une écriture photographique qui a été captée par l’observation d’un point de l’univers, enregistré à un moment T de son expansion.
La lumière me fascine également en ce qu’elle succède à un état d’amalgame de matière indifférenciée, chaotique et invisible. Un état de néant qui se caractérise pour notre œil par la couleur noire et qui pourrait être une allusion au vide quantique ou aux trous noirs de l’univers.
Ce néant, caractérisé par l’irisation et la densité d’une matière évanescente surgissant de mes noirs photographiques, est pour moi la mémoire invisible qui fourmille, telle une énergie latente, dans l’espace-temps, en quelque sorte l’alphabet du cosmos, celui d’où naît soudainement l’écriture cosmique dans ma photographie.
D’ailleurs, comment ne pas reprendre aussi bien le terme « photographie » que par mon écriture photographique si l’on sait que le mot « photographie » n’est autre que « graphie », l’écriture et « photo », photon (en grec, signifiant « lumière ») mais aussi, particule élémentaire (quantum ou boson) de la lumière.
Variations de Lumière opus 1「octoptyk_2o17」/ cliquez sur l’image pour l’agrandir /
Variations de Lumière opus 1 「octoptyk_2o17」
Photographie numérique, Nikon DF Papier washi shiramine 260g très épais [10x15cm] Édition limitée #1/3 exemplaires Composition d’un octoptyque monté en 8 cadres [20x25cm] L’ensemble de l’installation mesure 2,35m sur une ligne ou 1,15m sur 2 lignes l’une au-dessus de l’autre.
La lumière prend naissance dans chacun des 8 espaces de l’octoptyque. Sa matière est subitement libérée pour fuser à travers l’espace-temps. L’onde générée s’échappe de son espace et la nette coupure suggère le segment de droite que l’on trace à la règle apposé d’une lemniscate pour indiquer l’infini. Cette valeur est rappelée par les huit unités qui structurent l’œuvre.Les images révèlent tour à tour cette répétition à l’infini, tel un écho en engendre un autre.Le papier fait apparaître dans ses noirs profonds une irisation qui suggère le vide quantique. Ce néant est la mémoire invisible qui fourmille comme une énergie latente dans l’espace, l’alphabet du cosmos celui qui fait naître, tout à coup, l’écriture cosmique.
Installation Shenyang (Chine), 1905 Gallery
Variations de Lumière opus 2 [hexaptyk_2o2o]
Variations de Lumière opus 2 [hexaptyk_2o2o]
Photographie numérique Nikon DF Composition de 6 images [10x15cm] montées en hexaptyque Canson Photographique Baryta FineArt 310g Édition limitée #1/2 exemplaires Cadre antique datant probablement de la fin du 19e siècle Taille du cadre : 33x88cm x4cm 1.195g (sans verre)
Ce retable ancien de 6 tableaux contemporains est une œuvre polyptyque qui par l’intemporalité de ces images fait écho, avec beaucoup de poésie, à ce décor rococo.
La combinaison du cuir doré, des chromos violets et du front décoré de velours, fait de cet objet, assemblé avec ces images de variations de Lumière, une œuvre contemporaine et extrêmement rare.
Chaque photographie repose sur un magnifique tissu damassé qui recouvre le cadre à l’intérieur.
Variations de lumière opus n°3 [triptyk_2o2o]
Variations de Lumière opus 3 [triptyk_2o2o]
Prise de vue Nikon F3, NikkorQ 135mm & film Ilford PanF Œuvre photographique monochrome en noir et blanc de 2020 Triptyque, 3 photographies 9x13cm sur papier beaux arts A4 Impression pigmentaire sur washi Bamboo 250g très épais Édition limitée #1/3 exemplaires Cadre en bois de frêne, passe-partout sans verre Dimensions 32x47cm
Une réflexion sur la symbolique de l’essence de la vie d’où surgit cette énergie créatrice qui comme une onde se déploie à travers l’espace-temps et se reproduit à l’infini.
Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art «communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait». Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay, Auguste Herbin, Jean Arp, Jean Gorin, Pevsner… en continuité de l’association « Abstraction-Création » (1931). L’expression «Réalités Nouvelles» serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux la Réalité Moderne.
Mercredi 19 mai 2021 À La Cité Radieuse de Marseille Réouverture du Restaurant Le Ventre de l’Architecte & Opening de l’exposition Nuit radieuse de Éric Petr
L’hôtel et restaurant Le Corbusier à Marseille remettra les fourneaux de sa cuisine gastronomique en marche, mercredi 19 mai à partir de 12h. Celles et ceux qui souhaitent prolonger ce doux moment de liberté retrouvée au-delà de 21h, pourront se soustraire à la règle du couvre-feu en réservant une des magnifiques chambres de l’hôtel et se plonger dans une nuit très vintage dans le pur jus de Le Corbusier. En effet, si les restaurants devront attendre le 9 juin pour rouvrir leur salle, les hôtels pourvus d’une restauration pourront quant à eux servir en salle dès le 19 mai.
Pour mettre en couleur cet événement tant attendu par tous, Dominique Gerardin, la propriétaire de ce lieu magique, m’a invité à présenter un travail photographique réalisé depuis La Cité Radieuse d’où j’ai enregistré l’âme de ma ville, au cours d’une nuit d’évasion passée dans l’hôtel Le Corbusier.
« L’enregistrement des vibrations de la ville restitue un spectre non visible et témoigne de l’extraordinaire pour raconter une rêverie retranscrite dans un idiome visuel où l’on aperçoit en filigrane dans les interstices des signes, l’indicible beauté de Marseille plongée dans son sommeil. » Éric Petr
Je vous invite à lire le très bel article paru dans Canoline Criticks, Revue d’Art Contemporain qui met en lumière « Nuit radieuse »