La lumière n’est pas toujours, dans mon travail, source de sa présence.
Il est aussi une réflexion sur la lumière qui me mène à construire des images, qui par son absence, l’appelle dans notre confrontation au néant.
Ce sont alors ces noirs profonds qui la révèlent, autant que peut s’habituer notre œil à restituer sa présence dans l’apparition évanescente de formes produites par notre esprit.
La vie d’aujourd’hui, nous conduit à préférer les images facilement lisibles, sans que nous ayons d’effort à fournir pour les comprendre ou les analyser.
Pourtant, comme Gustave Flaubert le disait : « Pour qu’une chose soit intéressante, il faut la regarder longtemps. »
Mes images demandent à celui qui les regarde, de s’y attarder.
Regardez bien ces images. Elles vous révèleront leur secret.
Les niveaux de lecture sont multiples, et mènent à plusieurs interprétations.
Les photographies sont prises de telle manière, que les formes et les silhouettes semblent bouger sous l’effet de notre rétine. Les détails changent aussi, selon l’angle de vue ou le focus de notre œil.
La perception change donc, en fonction de notre regard, de la luminosité, de l’attention ou de la concentration qu’on y apporte, et de l’esprit dans lequel on se trouve au moment où l’on regarde l’image.