Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
1946-47 : l’association dite « Salon des Réalités Nouvelles » se substitue à l’association « Abstraction-Création » (1931). C’est le Salon de l’Abstraction, animé par les artistes. 1956, puis 1980 : toutes les tendances de l’abstraction sont représentées au Salon, et jusqu’aux marges de l’abstraction.
Texte de Erik Levesque, issu de la Tribune 2022 des Réalités Nouvelles
La première exposition « Réalités Nouvelles » eut lieu en 1939 à Paris. Elle se composait de deux expositions successives, chacune scindée en deux séries. Première exposition et première série du 15 au 28 juin, « Œuvres des artistes français », avec la participation des frères Duchamp et du couple Delaunay. La seconde série du 30 juin au 15 juillet était consacrée « aux artistes étrangers » dont Kandinsky, Kupka, Malevitch, etc. accompagnée du projet de Le Corbusier et Jeanneret pour un musée d’art moderne. La deuxième exposition, du 17 au 31 juillet, était consacrée aux « œuvres des artistes dont la tendance inobjective s’est volontairement arrêtée avant 1920 » (avec Jean Crotti, beau-frère de Marcel Duchamp) et des « œuvres des artistes après 1920 » dont Barbara Hepworth, Jeanne Kosnick-Kloss, Sophie Taeuber-Arp… La suite, constituée d’artistes « ayant travaillé après 1920 dans ce sens », devait avoir lieu le 1er octobre. La déclaration de guerre le 1er septembre lui fit faire long feu. Suzanne Duchamp, la sœur des frères du même nom et épouse de Jean Crotti, participait à la naissance du Salon des Réalités Nouvelles en 1946, et le clan Duchamp était enfin au complet !… Lire la suite de la Tribune
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Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art «communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait». Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay, Auguste Herbin, Jean Arp, Jean Gorin, Pevsner… en continuité de l’association « Abstraction-Création » (1931). L’expression «Réalités Nouvelles» serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux la Réalité Moderne.
#fragments [ triptyk_2o17 ] est une transcription poétique du principe d’indétermination ou « relations d’incertitude » de la mécanique quantique énoncé par Werner Heisenberg en 1927. Cette étude photographique interroge sur le fait que notre observation de l’univers imposerait certaines limites à notre perception de la réalité. Les vitraux représentent dans ces images la symbolique de particules élémentaires que sont les photons alors, … Le tableau blanc représente la position des particules, le tableau noir représente la vitesse des particules et le petit tableau représente le compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
1er tableau : #fragments_blanc (26cm x 150cm) sans cadre2e tableau : #fragments_noir (26cm x 150cm) sans cadre
3e tableau : #fragments_3b-5-0F (14cm x 18cm) encadrement boîte noire
Description du dispositif
Le lieu : Grotte Sainte Marie-Madeleine à La Sainte BaumePlan du dispositif
Il y a 3 corps lumineux strictement alignés. Ces trois corps ont été enregistrés sur le capteur d’un appareil photographique au cours d’une séance. L’appareil a pris 5 séquences d’enregistrement des 3 corps lumineux selon un déplacement parallèle à leur alignement. Les 3 corps apparaissent ou n’apparaissent pas selon qu’ils sont ou ne sont pas dans la visée de l’objectif au cours de l’opération d’enregistrement des 5 séquences.
Les 5 séquences sont matérialisées par des « fenêtres-images » apparaissant sur un tableau dont le support est une bande de papier photo de 26×150 cm. Ce dispositif d’affichage est reproduit à l’identique sur deux tableaux dont la couleur de fond est différente. L’un est de fond blanc : #fragments_blanc Le second est de fond noir : #fragments_noir Un troisième élément vient compléter l’ensemble de l’œuvre pour en faire le triptyque ; c’est l’image de la troisième séquence tirée sur un petit tableau au format papier photo 14x18cm : #fragment_3b-5-0F
Les « fenêtres-images » sont la visualisation, sur chacun des tableaux, des images représentant les corps lumineux. Les 2 tableaux, #fragments_blanc et #fragments_noir, représentent la symbolique de la position et de la vitesse de ces corps lumineux. Le petit format, quant à lui, affiche l’image d’une des 5 séquences pour l’extraire de son contexte de prise de vue et représente la symbolique du compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
La durée totale des cinq séquences, du point A (départ du début de l’enregistrement de la première séquence), jusqu’au point E (fin de l’enregistrement de la cinquième et dernière séquence), détermine la vitesse de déplacement du capteur. L’apparition des images matérialise, par un phénomène réfléchi, le déplacement du capteur ou sa position pendant ce déplacement. Les « fenêtres-images » représentent la partie visible de l’enregistrement du phénomène, comme la partie haute d’une onde que l’on peut voir se dessiner sur l’eau quand un corps en touche sa surface.Elles déterminent la position du capteur lors de son déplacement mais pas sa vitesse de déplacement. La partie qui sépare deux « fenêtres-images », comme la distance entre deux ondes marquées à la surface de l’eau, détermine la vitesse du déplacement du capteur et non sa position.
CHATEAU DE LA VEYRIE | Édition 2017 Une exposition sur l’abstraction du 13 mai au 18 septembre 2017
Le Salon Réalités Nouvelles investit le Château de la Veyrie à Bernin, Isère
A Bernin en Isère, le Chateau de la Veyrie abrite jusqu’au 18 septembre une exposition hors les murs du prestigieux « Salon Réalités Nouvelles ». Une quarantaine de « pointures » s’est appropriée ce lieu insolite sur le thème de l’art abstrait contemporain.
Sculptures, tableaux, dessins, photographies, vidéos… Des oeuvres insolites dans un site qui l’est tout autant. Le Château de la Veyrie situé à Bernin est une maison bourgeoise du XIe siècle, posée sur une butte du Grésivaudan.
C’est le lieu choisi par le « Salon des Réalités nouvelles » qui quelque fois se délocalise… Créée en 1947, cette manifestation réunit régulièrement des artistes internationaux « performers » de l’abstraction. 400 grandes signatures sont membres de son association.
A Bernin, 36 artistes s’exposent donc hors leurs murs habituels… Le lieu porte les traces d’une histoire économique, culturelle et artistique. Chaque artiste s’est approprié les lieux, entrouvant à sa manière une porte pour que le visiteur anonyme et curieux se laisse embarquer…
Reportage FR3 Auvergne Rhône-Alpes de Isabelle Colbrant, Vincent Habran, Pierre Maillard . . .
Ce rendez-vous de l’art abstrait contemporain, soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, présidé par Olivier di Pizio, a réuni 400 artistes internationaux qui ont présenté, peintures, sculptures, gravures, dessins, photographies ou installations/vidéo « art&science ».
Le Salon des Réalités Nouvelles est le salon de l’abstraction, il est animé par les artistes eux-mêmes réunis en une association Réalités Nouvelles.
Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art « communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait ».
Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay, Auguste Herbin, Jean Arp… Relayé par des critiques passionnées le salon connait un rapide succès qui présente aussi bien l’art géométrique, concret à travers des artistes comme Jean Dewasne, Victor Vasarely que des artistes non-figuratif comme Pierre Soulages, Georges Mathieu, Vieira da Silva, ou Robert Motherwell…
À partir de 1956, toutes les tendances de l’abstraction y sont représentées jusqu’aux formes de figurations allusives. C’est l’un des principaux salons parisiens.Il a lieu tous les ans au mois d’octobre à Paris. L’expression Réalités Nouvelles serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux notre Réalité Moderne. Le bureau de l’association est composé d’artistes peintres, sculpteurs, graveurs, sous la présidence d’Olivier Di Pizio. Chaque candidat au salon est choisi par un jury sur présentation d’œuvres ou de photos d’œuvres abstraites qu’elles soient allusives, conceptuelles, concrètes, géométriques, gestuelles, haptiques, lyriques, nominalistes etc … Ces dernières années, il y a 350 à 400 artistes par Salon – environ 250 peintres, 90 sculpteurs, 30 graveurs…