La lumière n’est pas toujours, dans mon travail, source de sa présence.
Il est aussi une réflexion sur la lumière qui me mène à construire des images, qui par son absence, l’appelle dans notre confrontation au néant.
Ce sont alors ces noirs profonds qui la révèle, autant que peut s’habituer notre œil à restituer sa présence dans l’apparition évanescente de formes produites par notre esprit.
La vie d’aujourd’hui, nous conduit à préférer les images facilement lisibles, sans que nous ayons d’effort à fournir pour les comprendre ou les analyser.
Pourtant, comme Gustave Flaubert le disait : « Pour qu’une chose soit intéressante, il faut la regarder longtemps. »
Mes images demandent à celui qui les regarde, de s’y attarder.
Regardez bien ces images. Elles vous révèleront leur secret. Les niveaux de lecture sont multiples, et mènent à plusieurs interprétations.
Les photographies sont prises de telle manière, que les formes et les silhouettes semblent bouger sous l’effet de notre rétine. Les détails changent aussi, selon l’angle de vue ou le focus de notre œil.
La perception change donc, en fonction de notre regard, de la luminosité, de l’attention ou de la concentration qu’on y apporte, et de l’esprit dans lequel on se trouve au moment où l’on regarde l’image.
Ces photographies, sont témoins de ma période très créative, des années 80. Réalisées avec un Nikon F3, monté d’un objectif Nikkor 50mm f1.4 ou 105mm f2.5, avec un film Kodak, elles représentent, dans l’ordre successif : la plage du Lavandou, l’escalier de secours extérieur du Centre Georges Pompidou à Paris, et une vitre cassée de l’ancienne friche des Halles de la Villette à Paris.
La première photographie argentique est précurseur des travaux que je poursuis encore aujourd’hui. Prise de nuit, sur la plage du Lavandou, avec un temps de pose d’environ 15 minutes, avec une prise de vues à 720°, elle restitue l’atmosphère électromagnétique d’un lieu de vacances et de fête, de sa plage, des reflets noirs de la mer et du roulis des vagues, des lumières des bateaux, des étoiles, de la lune, des phares côtiers et des bars encore à peine éclairés.
UN CURSUS AU LONG TERME… « qui va doucement, va sainement » !
J’ai pratiqué la photographie en 1983, pendant dix années avec passion, avec cette idée de développer une recherche et une esthétique basées sur la lumière « pure », et l’impact qu’elle peut avoir sur notre esprit, notre pensée, ou notre perception de l’univers.
Les recherches que j’avais commencées à ce sujet, ont été stoppées en 1993 par le bouleversement qu’a provoqué l’arrivée du numérique dans le monde de la photographie.
Ce n’est que 10 ans plus tard, en 2003, après avoir longuement réfléchi à l’image, son rôle, et son pouvoir, que j’ai repris cette réflexion et ce travail, en l’exploitant à partir de deux médiums : la photographie numérique et argentique.
En 2013, j’ai opté pour la création d’une entreprise pour développer ces travaux sur le long terme.
Aujourd’hui, j’expose et montre mon travail à Paris, en Europe et à l’international.
Vous êtes intéressé(e) pour suivre mon activité, découvrir mes nouvelles créations, et recevoir mes invitation à mes vernissages ? Vous pouvez vous inscrivez à ce lien : https://www.ericpetr.net/contact/
Ces images ont pris naissance au cœur du Nebuta Matsuri qui a eu lieu à Nakano en octobre 2023.
Aomori Nebuta Matsuri est un festival majeur de la région de Tōhoku désigné comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO.
C’est un incroyable défilé de danseurs costumés (haneto 跳人), de joueurs de taiko 太鼓 et de chars immenses, aux couleurs chatoyantes, et illuminés la nuit.
En signe de soutien à cette région du Nord-Est du Japon qui fut dévastée suite au grand tremblement de terre de 2011, la Mairie de Nakano à Tōkyō organise son propre festival depuis 2012 sous le nom de « Festival de Nakano pour soutenir le Tōhoku » où défile en octobre de chaque année le Nebuta Matsuri de Aomori.
« C’est une vague qu’on ressent au plus profond de son corps. Les tambours battant de toute leur puissance, cette foule en effervescence, ces danses colorées, parfois saccadées ou parfois délicates, ces airs de flûtes qui percent ce vacarme ordonné, tout est si énergique que les sens sont aspirés par ce tourbillon de ferveur. Dans ce bouillonnement, il semble que cette matière visuelle et sonore, entre en fusion. C’est en me laissant porter par le courant de cette foule animée que je tente de saisir, avec mon appareil photographique, cette exaltation, cet amas bouillonnant d’individus réunis pour cette fête merveilleuse. J’enregistre sur de longues respirations de mon obturateur, çà et là, des visages, des mains, des couleurs, des danseurs, des percussionnistes en pleine action, et toute cette matière visuelle vient s’accumuler par couches successives sur mon capteur, comme celles d’un peintre sur sa toile, pour restituer toute la densité, et la profondeur de la scène. Ces dix-huit photographies sont un extrait des soixante, qui racontent, avec poésie, ce Nebuta Matsuri de Aomori. »
Vous pouvez agrandir l’image en zoomant [Ctrl] et [+]
J’ai le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition « Propositions Abstraites » photographie, mercredi 24 janvier de 18h à 21h.
EXPOSITION du 25 janvier au 3 février 2024 accueil du mercredi au samedi de 14h à 19h
GALERIE ABSTRACT PROJECT 5 rue des Immeubles Industriels 75011 PARIS métro Nation www.abstract-project.com
#170
PROPOSITIONS ABSTRAITES PHOTOGRAPHIE Pour la deuxième fois, la galerie Abstract Project propose une exposition autour de la photographie, de ses pratiques et de son approche de l’abstraction non figurative. La généralisation de la possibilité photographique et de sa diffusion décuple la production personnelle, favorise l’expérimentation et génère, dans son flux continu, des images abstraites émanant de professionnels, d’amateurs ou de simples opportunités de regards. En évitant un panorama exhaustif de ces recherches, nous avons souhaité inviter des artistes proches des Réalités Nouvelles, qu’ils soient photographes, peintres ou plasticiens à présenter leur pratique occasionnelle ou régulière de l’abstraction en photographie. En envisageant les différents médiums non plus en silo, mais comme outils qui dialoguent, s’alimentent, s’épaulent, l’exposition met en lumière comment ces disciplines artistiques influencent les artistes dans leur approche de la photographie abstraite et les singularisent.
Exposition à l’initiative de Michel-Jean DUPIERRIS et Jun SATO avec…
Caroline BOUCHER Florian BOUXIN Charlotte BRASSEAU Michel CARDOT Marcel CROZET Denise DEMARET-PRANVILLE Philippe Henri DOUCET Hippolyte DUPONT Elisabeth LAPLANTE Éric PETR Jun SATO Marie-Françoise SERRA Yoann YVONNET
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Titre : Hikari 0x308518BF Année : 2023 Exemplaire : #1/3 Dimension : 19 x 19 cm [Cadre 32 x 32 cm] Technique : Technique : Photographie numérique in situ Nikon DF, Nikkor Q135. Impression encres pigmentaires Lucia Pro sur papier Hahnemühle Fine Art Pearl 285g. Tirage réalisé par Éric Petr Studio inspiration
Je suis heureux et très fier de vous présenter le premier numéro de la revue SMARIS ELAPHUS dans lequel mon travail est mis à l’honneur avec la présentation de mon récit photographique ⛩ LES PORTES DES DIEUX ⛩
Votre participation à ce NUMÉRO 1 est la bienvenue, espérant grâce à vous qu’il devienne un jour, un COLLECTOR 🥇✨
Corridor Éléphant, Arts Hebdo Médias et TK-21 sont heureux et fiers de vous présenter le premier numéro de SMARIS ELAPHUS, la revue des trois revues. ArtsHebdoMédias.com, TK-21.com et CorridorÉléphant.com sont trois magazines d’art en ligne tournés vers la création contemporaine. Depuis plus de dix ans, chacune des trois revues aborde les créations d’aujourd’hui et de demain, interrogeant leur expression et leur portée sociale. Photographies, écritures, installations, sculptures et peintures : les trois revues réunies offrent un horizon complet perçu sous différents angles. Trois univers se rencontrent, avec pour dénominateurs communs la passion de l’art et celle d’interroger notre époque. Smaris Elaphus est la preuve qu’à trois nous sommes plus inventifs et indépendants que jamais. C’est une rencontre au présent qui se conjugue au futur, un objet que l’on imagine propre au merveilleux, tangible et intangible à la fois. Thème de notre premier numéro. Vous y retrouverez les créations, les mots et les réflexions de :
Dunia Ambatlle, Adrienne Arth, Catherine Belkodja, Jean Bescós, Francesca Caruana, Marie-Laure Desjardins, Georges Dumas, Anouck Everaere, Hervé Fischer, Dina Germanos Besson, Élie Grau, Geneviève Hergott, Hormoz, Hervé Hubert, Michel Jeandin, Pierre Leotard, Manolita, Alain Nahum, Olivier Perrot, Éric Petr, Virginie Rochetti, Julia Saludo, Manon Schaefle, Denis Schmite, Samuel Solé, Télémaque & Alicia Rina, Martial Verdier.
L’édition participative permettra d’imprimer une première édition de collection : une édition limitée, numérotée, imprimée sur un papier 170g, avec une couverture pelliculée mate 350g et un format de 17x22cm pour 114 pages. L’édition de collection est imprimée en France et sera envoyée avec beaucoup de soins dans un très beau papier de soie bleu et cacheté.
Si cette édition de collection est un succès, elle permettra de diffuser ensuite la revue en librairie (diffusion Dilicom). L’ouvrage sera imprimé en Allemagne sur un papier semi-mat 120g avec une couverture pelliculée mate 250g, son prix de vente sera de 30€. Afin de permettre l’impression du plus grand nombre d’exemplaires possible, des lots composés d’œuvres des artistes publiés vous sont proposés.
Un grand merci aux artistes suivants pour le don de leur image : Hormoz, Anouck Everaere, Manolita, Axel Léotard, Martial Verdier, Alain Nahum, Geneviève Hergott, Jean Bescós, Olivier Perrot, Virginie Rochetti.
À propos du récit photographique « Les portes des Dieux »
Il y a des lieux dont l’énergie est si forte, qu’ils vous appellent. C’est le cas du Sanctuaire de Fushimi Inari à Kyōto.
Les dix mille Torii qui guident la procession à travers la montagne sont telle une onde spirituelle qui vous accompagne tout au long de ce chemin propice à la méditation.
Torii est le portail traditionnel des sanctuaires japonais, souvent de couleur vermillon et qui représente, dans le Shintoïsme, la séparation du monde physique et du monde spirituel.
Ce récit photographique retrace cette ascension entre ombre et lumière, végétation et torii, matérialité et spiritualité.
Un voyage initiatique sur ce ruban de vermillon qui serpente dans cette végétation luxuriante où les forces divines omniprésentes appellent votre conscience.
Je suis heureux de vous annoncer l’exposition MURMURES organisée par le CNFAP à la galerie La Ville A des Arts à Paris 18e du 4.10 au 15.10.2023 et regroupant 41 artistes plasticiens qui s’exprimeront sur la thématique des murmures. Un vernissage se tiendra à cette occasion le 3 octobre à 18:30 🥂✨
Artistes participants : Ayasaky Rikka – Barrovecchio Luc – Bauer Caroline – Belin Hélène – Bismuth Mélina – Blauth Lurdi – Braun Guy – Brebel Catherine – Bry Christine – Burdeos Rosa – Collandre Françoise – Dubois Tristan – Dudret Geneviève – Edouard André – Ferru Magdéleine – Fourmestraux Éric – François Claudine – Gendre-Bergère Christine – Gérodez Jean-Claude – Gehand Annie – Guyon Spennato Elizabeth – Jäggi Andreas – Kouninioti Catherina – Koyama-Meyer Stéphane – Lambrechts Marc – Loquen Claudine – Lorsa – Nassor Carine – NEL – Pedeau-Said Geneviève – Pelouze Anny – Petr Éric – Pichereau Alain – Pourny Anne – Sartori Ana – Searle Patrick – Shahnaei Najine – Souliotis Dimitrios – Sustrac Bernard – Tralongo Pauline – Vuerich Franco
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INFOS PRATIQUES
La Ville A des Arts 15 rue Hégésippe Moreau 75018 Paris Métro, [Place de Clichy] – Lignes, 2 & 13
Ouverture tous les jours : de 11h à 19h Accès en entrée libre Présence des artistes sur place
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
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ささやき 0x608EBF51
MON TRAVAIL EXPOSÉ
Les deux œuvres exposées s’inscrivent dans une courte nouvelle photographique réalisée au Japon en mai 2023, « ささやき ».
ささやき (Sasayaki), en Japonais, veut dire « Murmures ».
Ces photographies sont, pour ceux qui savent écouter le silence, le murmure de la nature.
Alors que mon travail photographique interroge inlassablement les murmures de l’univers, je ne pensais pas que les ondes que je captai cette nuit-là à Kanazawa, en dialoguant avec la Lune, me transmettaient une vibration annonciatrice du séisme de magnitude 6.5 qui survint quelques heures plus tard, le 5 mai 2023 à 14:42 dans la Préfecture de Ishikawa.
Tout n’est que murmure de ces ondes qui nous traversent en permanence et nous transmettent dans leur trajectoire infinie, l’écho du Monde, si tant est que nous puissions l’interpréter.
Photographies, papier Hahnemühle B&R Rag 310g, boîte en bois chêne clair et verre musée anti-reflet et anti-UV. De gauche à droite (ci-dessous) : ささやき 0x608EBF51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA) et ささやき 0x604ABB51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA)
ART ABSTRAIT ー ŒUVRES SUR PAPIER Exposition Réalités Nouvelles | Paris Kyōto 2023 Hors les Murs
L’exposition des RÉALITÉS NOUVELLES > PARIS KYŌTO < [œuvres abstraites sur papier] qui s’est tenue au KYŌTO INTERNATIONAL COMMUNITY HOUSE (KOKOKA) dans la ville de Kyōto du 26 au 30 avril 2023, pendant le Festival International Kyōtographie, fut un événement nourri de très belles rencontres. Un public principalement Japonais est venu voir cette exposition, favorisant ainsi, dans l’idée d’une ouverture de l’art et de la culture hors frontières, un échange très constructif.
Une cérémonie d’ouverture fut donnée le 26 avril, le jour du Vernissage, par Mr Fujita Hiroyuki, Directeur du Kokoka qui accueillait l’exposition et Mr Jun Sato, organisateur de l’événement des Réalités Nouvelles. Pour cette occasion également, Mme Mikiko Tanaka, Membre de l’Assemblée Préfectorale de Kyōto et Mr Masayoshi Imamura sont venus arranger deux somptueux bouquets de fleurs qui ont illuminé l’espace tout au long de cette magnifique exposition. Cet événement fut aussi l’occasion d’accueillir une classe d’école primaire et des ateliers de dessins, des échanges avec les artistes ont été mis en place pour sensibiliser ce très jeune public à l’art abstrait.
Vidéo de présentation de l’exposition en fin d’accrochageArrangement floral de Mikiko Tanaka さん et Masayoshi Imamura さんLes Artistes (de gauche à droite) : Akane Masano さん, Shigekazu Tonomura さん, Yasushi Furutake さん (artiste venu nous rendre visite), Éric Petr et Okayoko さん
ARTISTES DES RÉALITÉS NOUVELLES 🇫🇷 Mohamed AKSOUH Sandrine ARS-COIGNARD Maria ARVELAIZ-GORDON Joanick BECOURT Milija BELIC Roger BENSASSON Joël BESSE Christine BOIRY Francesc BORDAS Claire BORDE Caroline BOUCHER Carol-Ann BRAUN Jeanne CHARTON Anne COMMET Ralph CUTILLO Claire DE CHAVAGNAC Diane DE CICCO DELNAU Olivier DI PIZIO Bernard DIDELLE Philippe Henri DOUCET Gilles DROUIN Yannick DUBLINEAU Sahar FOROUTAN Alain GUILLON Héloïse GUYARD Frédéric HENNINGER Stefanie HEYER Ingrid HORNEF Mary-Christine JALADON Bernard JEUFFROY Françoise KULESZA Erik LEVESQUE Alain LONGUET Pascal MAHOU Cristina MARTINEZ Sylvie MARY Jean-Paul MEISER Celia MIDDLEMISS Munira NAQUI Jean NAVAILH Roland ORÉPÜK Paola PALMERO Ana PÉREZ VENTURA Éric PETR Laurence REBOH Jun SATO Marie-Françoise SERRA Madeleine SINS Bogumila STROJNA François SUPIOT Sandrine THIÉBAUD-MATHIEU Marine VU Jacques WEYER
LE LIEU
Kyoto International Community House (kokoka) 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyoto, 606-8536 JAPAN tel : +8175-752-3010 https://www.kcif.or.jp/
Rencontre/Échanges Art & Philosophie avec le CNFAP et l’ICP à La Grande Vitrine à Arles le 28 mars 2023
Cette Rencontre Art & Philosophie organisée par le Conseil National Français des Arts Plastiques, une ONG auprès de l’UNESCO, en lien avec l’IPC (Faculté de Philosophie et de Psychologie de Paris) qui s’est tenue à la Galerie de la Grande Vitrine à Arles, où j’ai eu le plaisir de présenter mon travail ainsi que sa construction, intellectuelle et mécanique, en écho à la thématique « L’Art imite la Nature », fut une très belle soirée avec des échanges intéressants et une intervention passionnante du philosophe Pierre Durrande qui animait la rencontre.
J’ai présenté ce soir-là une photographie argentique tirée sur papier Hahnemühle Rag 310g [光 0x12B2B] de 2020 (50x50cm),
un de mes kakémono sur bâche Ferrari de ma série mAtrix présentée aux « Rendez-vous aux Jardins 2018 »,
ainsi que mon octoptyque Variations de Lumière opus 1 de 2017 qui fut exposé à la Galerie 1905 de Shenyang en 2019.
Vidéo : extrait de la Rencontre Art & Philosophie du 28 mars 2023
Je propose dans cet article, un résumé de la présentation que j’ai faite sur mon approche photographique. Tout d’abord, pour rapprocher mon travail de la thématique « L’art imite la Nature », je tiens à préciser que ma réflexion sur l’image est au cœur de la nature au sens large du terme et l’homme prend sa place, dans ma photographie, à l’endroit où se situe la rencontre entre le spectateur et l’image ; l’image étant ainsi le reflet de notre mémoire cosmique et universelle.
Bien que mes images soient d’inspiration abstraite ou dans la suggestion de volumes identifiables par le principe de la paréidolie, elles évoquent la nature et le cosmos en lien avec l’être.
Dans son principe général, mon travail photographique interroge l’idée de temps et d’espace. Il est tout à la fois une recherche sur l’essence de la lumière, la lumière en tant que matière, cette matière lumineuse dans sa dualité corpusculaire et ondulatoire (composée de photons ou d’autres particules élémentaires) qui nous parvient du fin fond de l’univers, chargée d’une mémoire cosmique incommensurable.
Je suis convaincu que cette matière, lorsqu’elle entre au contact de l’être (et l’être quel qu’il soit et la nature en fait partie), se transforme en énergie, vitalité et mouvement. Et c’est précisément ce phénomène de transformation (c’est à dire, cette matière ou onde qui subit une déformation au contact de l’être) qui m’inspire, me fascine et qui est à la source de mon écriture photographique.
Et par l’enregistrement sur mon film de cette matière cosmique, je m’attache à exprimer ce qui est inexprimable, à dire ce qui est indicible ou à montrer ce qui est invisible. Cette matière lumineuse aussi, en percutant mon film, vient y écrire en quelque sorte des bribes de cette mémoire universelle, comme si chacun des photons qui a percuté mon film se transformait, tout à coup, en l’alphabet d’un idiome cosmique.
Ainsi, les métamorphoses visuelles qui naissent de mes images, sont in fine, le résultat de ce processus de transformation photographique, et elles invitent tout naturellement le lecteur à s’évader dans cette matière visuelle sans qu’il ait pour autant conscience de cette transformation.
On dit que l’observation de l’univers impose certaines limites dans notre perception de la réalité ou notre compréhension de la nature. C’est tout à fait vrai !
Pour exemple, si nous considérons une étoile, c’est bien que ses photons qui l’ont quittée, il y a des millions d’années lumières, percutent notre rétine à un instant T de son interminable parcours. Et cela ne nous amène-t-il pas tout naturellement à nous demander ce qu’elle est devenue depuis que ses photons s’en sont échappés pour venir jusqu’à nous ?
À l’instar de cette métaphore, ma photographie vient aussi questionner les mystères de la nature.
Donc, d’un point de vue poétique et artistique, je dirai que ma photographie est peut-être comme une odyssée des grandes inconnues de notre univers et des secrets qu’il renferme.
En somme, j’aimerais que mes images suscitent en chacun de nous, l’idée que nous sommes traversés par une énergie qui vient de l’infini et qui se propage indéfiniment vers ce même infini, comme l’évocation d’un cycle énergétique et, qu’au contact de cette énergie, il se produit en nous quelque chose d’immensément puissant et beau, que je m’efforce, par l’image, de révéler.
Pour finir, je pense que ma photographie n’est pas en soi une imitation ou une retranscription de la nature, mais serait plutôt l’échographie de celle-ci, où les murmures et les vibrations de l’univers viendraient graver sur mon film, leur merveilleux écho.
Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
« FORÊTS » Exposition du CNFAP 14.03 > 25.03.2023 Mairie du 8e de Paris Mº St Augustin
Cet événement organisé par le Conseil National Français des Arts Plastiques entre dans les cadre des manifestations culturelles liées à la Journée Internationale des Forêts qui a lieu le 21 mars.
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Présentation : Triptyque de 48 x 100 cm composé de trois tableaux photographiques. Technique : Appareil photographique numérique et tirage en encres pigmentaires sur papier Beaux-Arts satiné.
De ces fils de lumière, qui ruissellent sur nos sylves comme l’eau répand la vie, se cachent les codes secrets de la matière créatrice qui reproduit les univers. Cette puissante énergie s’immisce dans les interstices de la nature et sa sève cosmique œuvre pour façonner l’univers dans la matrice. Ce premier opus est né de cette réflexion sur le pouvoir générateur de vie de la forêt mais aussi sur sa vulnérabilité. Ce nouveau projet écrira ses prochains opus pour révéler la forêt dans sa forme la plus poétique mais aussi pour sensibiliser le lecteur sur cette équation : vitalité / fragilité.