La photographie, de la manière dont je l’approche, est tout d’abord une écriture.
L’étymologie de ce mot ne précise-t-elle pas qu’il s’agit de la réunion de deux sens, d’une part « phôtós » de photon, la particule élémentaire des ondes électromagnétiques ou de la lumière et d’autre part, « graphie » de écriture ?
Mon travail s’attache donc à la racine du mot « photographie », et toute ma recherche vise à jouer de ce sens.
Pour cela, je pars de l’axiome considérant que les photons contiennent une masse mnémique, laquelle se traduit en un message subliminal lors de l’enregistrement des informations de lumière sur mon négatif ou mon capteur photographique.
Ainsi, le cadre donné à cette expérimentation n’a pas pour but de construire des images figuratives qui se suffisent à une lecture déjà codifiée mais celui de créer des visuels abstraits, ou encore d’abstraction figurative révélés par des paréidolies visuelles.
Par conséquent, j’attache autant d’importance au discours qu’à l’image, même si l’un et l’autre peuvent être, in fine, dissociés, mais pour ma photographie, l’argumentaire accompagne assurément le lecteur dans sa réflexion.
Cette œuvre a reçu le PRIX « Le Quotidien de l’Art » en 2022
ET LA LUMIÈRE FUT !
Source originelle dont émanent toutes les choses, la lumière est aussi aux fondements des créations d’Éric Petr : « La lumière est un pinceau ; le papier, le capteur », résume-t-il.
Lire la suite sur le Blog … www.ericpetr.net/blog/