PHOTOGRAPHIE CINÉTIQUE INSITU PAR MARIA HÉMÉRÉ

Spirituelle Odysées 0x80532E01 ©️ Éric Petr
Photographie 2020, très longue exposition in situ avec différents angles de prise de vue #insitukineticphotography

「 Éric PETR, né dans les années 60, a travaillé dans les années 80, puis au début des années 2000, sur l’image mise en mouvement dans une intention artistique à l’aide d’un appareil photographique.

Cette technique fut nommée plusieurs années plus tard « Intentional Camera Movement », reprise par les hashtags #icm ou #icmphotography et est aujourd’hui largement reprise par de nombreux jeunes photographes talentueux.

Suivant la dynamique de quelques photographes et plasticiens qui l’ont précédé, tels que Kōtarō Tanaka (1905-1995), Ernst Haas (1921-1986) et Alexey Titarenko (né en 1962) de sa génération, et quelques autres expérimentaux, PETR expérimente à son tour cette voie artistique, principalement entre 2003 et 2015. Contrairement à ses pairs, il en a fait le cœur de son travail photographique.

Depuis une dizaine d’années, PETR a créé un mouvement et une technique qui lui permettent de servir son intention et son travail de recherche sur la lumière. Cette technique, qu’il nomme [Insitu Kinetic Photography], est la base de son travail, et lui a permis de mettre en place de nombreux travaux qu’il a expérimentés, notamment dans la photographie abstraite ou la photographie d’abstraction subjective.

PETR a débuté sa carrière de photographe professionnel en 2013 après 20 ans de recherche photographique. Après avoir attiré l’attention de certains acteurs de l’art contemporain, entre 2011 et 2014 où il a assemblé une synthèse de son travail sur la lumière dans son Blog et Instagram, il a commencé en 2016 à être révélé dans certains magazines prestigieux, comme L’OEIL DE LA PHOTOGRAPHIE, à être exposé au SALON DES RÉALITÉS NOUVELLES et à être publié aux Éditions CORRIDOR ÉLÉPHANT avec sa première monographie  » SPIRITUELLES ODYSSÉES « .
Depuis, PETR enchaîne les publications et les expositions à Paris, et dans le monde. 」

Maria Héméré, critique d’art

AVANT LA LETTRE | EXPOSITION À ALBORAYA 2024

Bonjour,
Je suis heureux de vous annoncer ma participation à l’exposition « Avant la lettre » à Valencia en Espagne pour cet automne !

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Le CNFAP est heureux de vous inviter au vernissage de l’exposition « AVANT LA LETTRE », un échange entre la France et l’Espagne dans le cadre de son programme « DIALOGUES ».

Un catalogue et un livre d’artiste ont été produits à cette occasion.

[Exposición] AVANT LA LETTRE
15 nov. 2024 > 13 déc. 2024
Vernissage, 15 novembre à 18h30

AVANT LA LETTRE est une exposition interdisciplinaire de collaboration entre le CIAE [Centre de recherche sur l’art et l’environnement] de l’UPV [Université polytechnique de Valence] et le CNFAP [Conseil National Français des Arts Plastiques] de l’UNESCO, entités dédiées à la création et à la diffusion des arts visuels.

Cette exposition est organisée par Amparo B. Wieden et la Commission du CNFAP.

Le lieu d’exposition
Casa de la Cultura José Peris Aragó
Calle del Mar, 1
46120 Alboraya Valencia
Espagne

Heures d’ouverture :
du lundi au vendredi de 9h00 à 21h00
et le samedi de 9h00 à 14h00

Entrée gratuite

DE L’ « ICM » VERS LA « IN SITU KINETIC PHOTOGRAPHY »

Bangkok 2oo4 © Éric Petr [Intentional Camera Movement]

« in situ kinetic photography »
premier principe d’un manifeste

J’ai démarré la pratique de la photographie en 1983, et pendant dix années, j’avais cette idée de développer une recherche et une esthétique basées sur la lumière pure, et l’impact que la lumière peut avoir sur notre esprit, notre pensée, et notre perception de l’univers. 

J’ai repris ces travaux en 2003, après une rupture de la photographie entre 1993 et 2003.
Néanmoins, ma réflexion sur l’image a nourri cette période d’inactivité, qui s’est avérée très riche et très constructive pour mon travail photographique, par la suite.

Dix ans plus tard, en 2003 donc, après avoir longuement pensé à l’image, son rôle, et son pouvoir, j’ai poursuivi mon travail photographique sur la lumière, en tant que plastique ou matière, avec un regard nouveau.

« Bangkok 2oo4 » et d’autres ouvrages de cette même période, montrent un travail qui s’est inspiré de ce temps de réflexion, d’introspection et de maturation.

Cette photographie qui, en cette nouvelle ère de l’image numérique, n’était pas encore précisément nommée, le fut une décennie plus tard, sous le nom de ICM (Intentional Camera Movement).

光 0x1853AC © Éric Petr, 2020 [in situ kinetic photography]

Au XXe siècle, quelques photographes ont consacré une partie de leurs œuvres à cet aspect technique de la photographie en mouvement, tels que, pour n’en citer que quelques uns, Kōtarō Tanaka (1905-1995), Ernst Haas (1921-1986), et Alexey Titarenko (né en 1962), ayant pour sa part spécifiquement travaillé sur les foules en mouvement.

Au début des années 2000, mon travail sur l’image en mouvement, avec l’idée de peindre avec la lumière sur mon film ou mon capteur, est d’une approche très contemporaine, et demeure en marge. Il fut aussi acquis grâce à la pratique d’un Aikidō traditionnel et exigeant, qui enseigne la fluidité des éléments, la connexion avec le cosmos et la compréhension du mouvement et du corps dans l’espace.

Mon travail, dont le principe repose sur le mouvement intentionnel, a aujourd’hui évolué en apportant à l’ICM un champ plus étendu, que j’appelle la « in situ kinetic photography », ou en français, « photographie cinétique in situ ».
La « in situ kinetic photography » apporte au « mouvement intentionnel de caméra » un champ plus large et tient compte de différents axes et plans, in situ, pour une même exposition qui oscille de quelques secondes à quelques minutes.

La « in situ kinetic photography » s’apparente à l’échographie d’un lieu qui se réalise comme un micro-métrage, mais qui s’enregistre sur une seule image. Il ne s’agit donc ni d’expositions multiples, ni d’un travail en post-traitement. Sa photographie s’inscrit dans le domaine de l’abstraction, ou de l’abstraction subjective. Son écriture se fait avec la lumière et les photons en constituent son alphabet. Son langage est cosmique, son style onirique et son esthétique plasticienne.

Cette photographie s’apparente à la peinture dans le sens où elle se construit sur place en composant les éléments qui s’ajoutent à l’image. Le pinceau ou le crayon est le rayon lumineux qui contient la matière et l’énergie des ondes électromagnétiques, tandis que la toile ou le papier est la pellicule argentique ou le capteur de l’appareil photo. Contrairement au peintre ou au calligraphe, ce n’est pas le pinceau qui se déplace, mais le support, c’est-à-dire l’appareil photographique. C’est aussi, en ce sens, que l’intention de la « in situ kinetic photography » n’est en rien celle du « light painting », même si l’on peut observer certains points communs.

Pour cette photographie, composée in situ, des éléments très dispersés sur le lieu sont choisis avec soin pour composer un tableau photographique. Après une analyse des temps permettant l’ajout des éléments à photographier, le photographe devra déterminer précisément la vitesse de l’obturateur, l’ouverture de la focale, et la sensibilité du film, en fonction des éventuels filtres ajoutés.

Pour la « in situ kinetic photography », l’intention n’est plus le mouvement, comme dans le « mouvement intentionnel de caméra », mais celle de construire une image abstraite avec une densité plastique qui suggérera la superposition des états quantiques d’un point géographique que la lumière traverse au cours de son odyssée infinie.

Éric Petr | 0xB09FE203
Le combat des Amazones | Métamorphoses 0xB09FE203 © Éric Petr, 2019 [in situ kinetic photography]
Éric Petr | 0x480DF803
光 0x480DF803 © Éric Petr, 2014 [in situ kinetic photography]
Éric Petr | 0x7077 Variations de Lumière opus 0 (Nikon F3) Le Lavandou Années 80
Variations de Lumière opus 0, Le Lavandou 1980’s © Éric Petr | Nikon F3, film Kodak
Variations de Lumière opus 5 [Triptyk 2021] 65x300cm © Éric Petr [in situ kinetic photography]

AUTODÉRISION 2024 | EXPO CAFÉ PHOTO MARSEILLE

Photographie « Autodérision 0xA8AE6A02 », juillet 2024 [18x18cm] #1/1 © Éric Petr

En photographie, ou avec tout autre médium, il est toujours intéressant de travailler sur un thème avec des contraintes physiques, psychiques et artistiques.

Cela a comme exercice pour l’artiste d’aller vers des espaces de création qui ne sont pas les siens, tout en l’obligeant à garder une cohérence avec son style, sa recherche personnelle, son travail de base.

L’exposition annuelle du Café Photo Marseille, qui regroupe divers profils de photographes professionnels ou amateurs, est précisément ce à quoi elle me contraint dans ses propositions thématiques d’exposition très généralistes.

Pour le millésime 2024, l’exposition du Café Photo Marseille, qui se tient actuellement à l’Espace Marseille 3013, et qui porte pour thématique « Ma part d’ombre », en est pour moi une excellente illustration.

Les modalités de construction de l’image pour ce thème étaient le noir & blanc, laissant l’auteur choisir son format et sa technique. La réflexion imposait à l’auteur que le SUJET de l’ombre photographiée s’associe à un élément exogène pour insuffler poésie, humour ou servir un concept. Pour inspiration, le photographe Dominic Dähncke avait été cité.

Je vous laisserai juge de ma réalisation mais je trouve, quelque part, avoir servi à la fois les règles de la commande sans toutefois perdre le sens de ma démarche photographique.

Je serai heureux de vous rencontrer :
> SAMEDI 19 OCTOBRE entre 9 :30 et 13 :00
> VENDREDI 25 OCTOBRE entre 15 :00 et 19 :00 
où je me tiendrai dans le lieu.

EXPO CAFÉ PHOTO MARSEILLE
Événement sur 3 Weekends
12 > 27 OCTOBRE 2024

52 rue de la République
13002 Marseille
Tram : Sadi Carnot

Attention Horaires : Consultez le programme !
https://www.cafephotomarseille.org/PROGRAMME

Photographie « Autodérision 0xA8AE6A02 », juillet 2024 [18x18cm]
Hahnemühle Matt FineArt smooth 276g / Tirage Studio Inspiration
Exemplaire unique #1/1
Prix : 200 €

CONVERGENCE ABSTRAITE | SHENYANG 2024

Variations de Lumière opus 5 [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

Je suis très heureux de vous annoncer ma participation à l’exposition des Réalités Nouvelles Hors les Murs à Shenyang en Chine !

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抽象融合 – CONVERGENCE ABSTRAITE

学米支持
SOUTIEN ACADEMIQUE
奥利维尔 •迪埃 • 皮齐奥
OLIVIER DI PIZIO
艺未总临
DIRECTRICE ARTISTIQUE
徐比莉
EMILY XU

策展人:甄熙 
COMMISSARIAT:ZHEN XI

14.09 〜 17.11.2024

法国新现实协会
艺术家群展
EXPOSITION
DU COLLECTIF D’ARTISTES
RÉALITÉS NOUVELLES – PARIS

展覧地点|LIEU D’EXPOSITION
沈阳市铁西区兴华北街8号
1905文化创意园1905艺术空间

Cliquez sur chaque image pour l’agrandir

À PROPOS DE MON ŒUVRE

VARIATIONS DE LUMIÈRE OPUS 5
Triptyque photographique 2021 (33x150cm)
Exemplaire #2/3 (+1 EA)

Cet opus est dans la continuité d’une réflexion qui porte sur l’essence de la lumière et ce qu’elle a comme effet sur la perception de l’Être dans son environnement immédiat ou cosmique.

La lumière me fascine par la dualité de son état, à la fois  corpusculaire et ondulatoire, mais également pour tout ce qui fait d’elle, notre perception du monde.

Mes « Variations de Lumière » classées par opus, déclinent des images qui naissent de mon observation de la lumière et qui révèlent, après la prise de vue, l’écart de perception entre la réalité photographiée et l’enregistrement photographique.

Il s’agit d’une métaphore, mais je dirai que le médium de la photographie convient particulièrement à cette étude car les photons qui viennent frapper mon négatif, et matérialisés par des points d’impacts sur la couche d’émulsion de cristaux d’halogénure d’argent, ou sur le filtre passe-bas d’un capteur, décrivent bien lors de la phase de la prise de vue, le caractère corpusculaire de la lumière.

De même, cette matière utilisée comme un matériau, souligne bien le caractère ondulatoire de la lumière, lorsque ces impacts sur le négatif deviennent oscillation sur le papier.

De cette observation des photons enregistrés à un moment « T » dans leur course infinie à travers le cosmos, à un point précis de l’univers, naît cette écriture de lumière.

CAFÉ PHOTO MARSEILLE | EXPO 2024

À gauche, photographie de François LOGUE et à droite, photographie de Andy NITIMIHARDJO (cliquez pour voir)

Venez nous rejoindre, du 12 au 27 octobre, au « Marseille 3013 » 52 rue de la République, pour la grande exposition collective annuelle du,
Café Photo Marseille
avec 2 expositions en 1 :

> MA PART D’OMBRE, l’exposition en tirages
> CHEZ EUX, la projection de séries d’auteur

🥂✨ VERNISSAGE ouvert au public en présence des photographes exposants et des animateurs : SAMEDI 12 OCTOBRE à 18:30

* Horaires d’ouverture : lisez bien le programme !

❤️ CAFÉ PHOTO MARSEILLE ❤️
www.cafephotomarseille.org

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Ce seront 54 photographes exposants et 7 animateurs bénévoles qui vous accueilleront pour ces expositions ou lors des temps forts organisés sur les weekends.

Le programme, avec tarifs et modalités de réservation de votre place pour les animations et les ateliers des weekends, est disponible ci-dessous !
Deux tarifs proposés : un tarif préférentiel pour nos adhérents CPM, et un tarif « grand public » pour les non-adhérents à l’association.

🔻 TÉLÉCHARGEZ LE PROGRAMME * 🔻
www.cafephotomarseille.org/Programme

Mais qu’est-ce que le Café Photo Marseille ?

Le Café Photo Marseille (CPM) est né en octobre 2008 à l’initiative de Sophie Gotti qui a souhaité rassembler des photographes autour d’un café, le plus simplement du monde, pour échanger entre passionnés. Elle a alors monté le groupe café photo Marseille sur Facebook, avant tout par facilité et pour exploiter le côté communautaire de cet outil. Constitué association photo depuis 2013, nous sommes aujourd’hui entre 30 et 50 photographes à nous retrouver chaque dernier samedi du mois.

« Plus qu’un club photo, plus qu’une association, nous sommes un collectif car tout ce que nous faisons et construisons, tous les projets que nous concrétisons, nous le faisons grâce à l’implication de tous nos membres et au partage d’idées. Le Café Photo Marseille, c’est un état d’esprit, c’est une émulation, une force collective, une dynamique, qui fonctionne depuis plus de 10 ans et qui va se poursuivre aussi longtemps que chacun.e apportera sa petite pierre à l’édifice »
Sophie G. présidente du CPM.

Lire la suite …
Café Photo Marseille | À propos

Photographie Éric PETR, Windows 2oo5

À PROPOS DE MA SÉRIE « WINDOWS 2oo5 »

Quelques images de cette série de 2005 seront visionnées pendant la projection « CHEZ EUX ».

Je suis heureux que ce travail soit montré, car celui-ci fait partie des premiers travaux réalisés après mon retrait de la photographie, entre 1993 et 2003, et portant avec lui toute la réflexion accumulée sur l’image et son pouvoir, durant cette période d’inactivité.

Voir la série dans son intégralité…
https://www.ericpetr.net/galerie/windows-2oo5/

Photographie Éric PETR, Windows 2oo5

QUAND LES NOIRS RÉVÈLENT LA LUMIÈRE

zz blog : Quand les noirs révèlent la lumière © Éric Petr
Photographie © Éric Petr [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

« Les noirs sont au vide quantique, ce que la lumière est à la matière » 
Éric Petr

La lumière n’est pas toujours, dans mon travail, source de sa présence.

Il est aussi une réflexion sur la lumière qui me mène à construire des images, qui par son absence, l’appelle dans notre confrontation au néant.

Ce sont alors ces noirs profonds qui la révèlent, autant que peut s’habituer notre œil à restituer sa présence dans l’apparition évanescente de formes produites par notre esprit.

zz blog : Quand les noirs révèlent la lumière © Éric Petr
Photographie © Éric Petr [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

La vie d’aujourd’hui, nous conduit à préférer les images facilement lisibles, sans que nous ayons d’effort à fournir pour les comprendre ou les analyser.

Pourtant, comme Gustave Flaubert le disait : « Pour qu’une chose soit intéressante, il faut la regarder longtemps. »

zz blog : Quand les noirs révèlent la lumière © Éric Petr
Photographie © Éric Petr [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

Mes images demandent à celui qui les regarde, de s’y attarder.

Regardez-les avec attention. Elles vous révéleront leur secret.

Les niveaux de lecture sont multiples, et mènent à plusieurs interprétations.

Les photographies sont prises de telle manière, que les formes et les silhouettes semblent bouger sous l’effet de notre rétine. Les détails changent aussi selon l’angle de vue ou le focus de notre œil.

La perception change donc, en fonction de notre regard, de la luminosité, de l’attention ou de la concentration que nous y apportons, et de l’esprit dans lequel nous nous trouvons au moment où nous regardons l’image.

zz blog : Quand les noirs révèlent la lumière © Éric Petr
Photographie © Éric Petr [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

UN CURSUS AU LONG TERME… 

Le Lavandou 1980’s © Éric Petr | Nikon F3, film Kodak

Ces photographies, sont témoins de ma période très créative, des années 80.
Réalisées avec un Nikon F3, monté d’un objectif Nikkor 50mm f1.4 ou 105mm f2.5, avec un film Kodak, elles représentent, dans l’ordre successif : la plage du Lavandou, l’escalier de secours extérieur du Centre Georges Pompidou à Paris, et une vitre cassée de l’ancienne friche des Halles de la Villette à Paris.

La première photographie argentique est précurseur des travaux que je poursuis encore aujourd’hui.
Prise de nuit, sur la plage du Lavandou, avec un temps de pose d’environ 15 minutes, avec une prise de vues à 720°, elle restitue l’atmosphère électromagnétique d’un lieu de vacances et de fête, de sa plage, des reflets noirs de la mer et du roulis des vagues, des lumières des bateaux, des étoiles, de la lune, des phares côtiers et des bars encore à peine éclairés.

UN CURSUS AU LONG TERME… « qui va doucement, va sainement » !

J’ai pratiqué la photographie en 1983, pendant dix années avec passion, avec cette idée de développer une recherche et une esthétique basées sur la lumière « pure », et l’impact qu’elle peut avoir sur notre esprit, notre pensée, ou notre perception de l’univers. 

Les recherches que j’avais commencées à ce sujet, ont été stoppées en 1993 par le bouleversement qu’a provoqué  l’arrivée du numérique dans le monde de la photographie.

Ce n’est que 10 ans plus tard, en 2003, après avoir longuement réfléchi à l’image, son rôle, et son pouvoir, que j’ai repris cette réflexion et ce travail, en l’exploitant à partir de deux médiums : la photographie numérique et argentique.

En 2013, j’ai opté pour la création d’une entreprise pour développer ces travaux sur le long terme et explorer les principes de la photographie cinétique in situ « in situ kinetic photography ».

Aujourd’hui, j’expose et montre mon travail à Paris, en Europe et à l’international.

Vous êtes intéressé(e) pour suivre mon activité, découvrir mes nouvelles créations, et recevoir mes invitation à mes vernissages ?
Vous pouvez vous inscrivez à ce lien : https://www.ericpetr.net/contact/

La friche des Halles de la Villette Paris 1980’s © Éric Petr | Nikon F3, film Kodak

CONNAISSEZ-VOUS LE CNFAP ?

Dans l’objectif de contribuer et d’apporter humblement ma connaissance à des organisations qui œuvrent pour la cause artistique dans le monde, je suis heureux d’avoir été admis à rejoindre le Conseil d’Administration du CNFAP en juin 2024.

Le CNFAP [Conseil National Français des Arts Plastiques] est une organisation qui découle de la création de l’IAA-AIAP [International Association of Art – Association Internationale des Arts Plastiques].

Mais avant de vous parler du CNFAP, je dois vous présenter l’IAA-AIAP.
http://www.cnfap-artsplastiques.org 
https://iaa-aiap.com

L’ IAA-AIAP est une ONG qui émane de l’UNESCO, dont les fondations datent de 1948 et dont le rôle était d’enquêter sur les moyens par lesquels les artistes pourraient servir les objectifs de l’UNESCO et découvrir quels obstacles, d’ordre social, économique ou politique, se dressent sur le chemin des artistes dans la pratique de leur art, à travers le monde. 

En 1954, l’IAA-AIAP est pleinement constituée en tant que ONG indépendante affiliée à l’UNESCO. Ses membres sont répartis sur les cinq continents, et de nombreux pays dans le monde sont représentés par une structure partenaire de l’UNESCO, en lien direct avec l’IAA-AIAP.

Le CNFAP est également l’une de ces structures nationales qui représente officiellement la France auprès de l’IAA-AIAP.
https://iaa-aiap.com/artists/
https://www.aiap-iaa.art/adhesion.list.htm

Des artistes tels que Miro, Braque, Delaunay, Pasmore, Hartung, Laurencin, Matta, Lurçat, Masson, Vasarely, Moore, Soto, César, Calder et bien d’autres ont contribué à la croissance de l’IAA-AIAP.
Aujourd’hui, d’autres personnalités du monde artistique continuent à œuvrer pour défendre les droits des artistes dans le monde.

Chaque membre est détenteur d’une Carte de IAA-AIAP de l’UNESCO, reconnue et acceptée par les musées et les institutions artistiques du monde entier. Elle est également une identification importante pour les artistes dans leurs recherches artistiques professionnelles. Elle est décernée par le Comité National du pays de résidence de l’artiste. Pour la France, ce sera le CNFAP qui la délivrera.

Le CNFAP a été mis en place par la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, en 1956, pour représenter officiellement la France auprès de l’IAA-AIAP et favoriser les dialogues et les échanges entre artistes sur un plan mondial.

Le CNFAP comprend, parmi ses membres-fondateurs, vingt artistes éminents tels que, Georges Braque, Roger Chapelain-Midy, André Dunoyer de Segonzac, Marcel Gromaire, Marie Laurencin, André Lhote…

Intégrer le CNFAP en tant qu’artiste adhérent de l’association se fait en général par parrainage ou cooptation.
Êtes-vous intéressés pour rejoindre notre équipe ?
Je vous invite à prendre connaissance des règles pour faire acte de candidature à ce lien.
http://preprod.cnfap-artsplastiques.org/adherer/

TANABATA 七夕, LA CÉLESTE LÉGENDE JAPONAISE 🎋

zz Tanabata, Blog Éric Petr
Installation Éric Petr en lien avec Tanabata pendant les Rendez-vous aux Jardins 2018

Cet article est extrait du site NIPPON JAPON & ÉTIQUETTE où l’on vous parle de la vie au Japon, de ses anecdotes mais aussi de ses codes de société complexes et de la manière dont les visiteurs peuvent accéder plus facilement à certains lieux, tout en restant courtois. Une sorte de mode d’emploi pour les voyageurs au Japon. Je recommande !
https://nipponjaponetiquette.blogspot.com/

Le Festival Tanabata 七夕祭り  

Le Festival Tanabata 七夕祭り est un festival (matsuri 祭り) qui se célèbre le 7 juillet de chaque année au Japon. C’est à cette occasion que l’on vient accrocher des ex-voto dans les bambous, des petits papiers très colorés sur lesquels on écrit ses vœux.

Tanabata est une fête traditionnelle provenant de O-Bon お盆, matsuri bouddhiste japonais célébrant la fête des ancêtres, ou de la fête des étoiles chinoise Qīxī 七夕 qui en chinois veut dire « nuit du septième mois », ce qui explique que Tanabata matsuri 七夕祭り est célébré tous les ans, le 7 juillet. 

La légende de Tanabata 七夕 peut différer selon la tradition orale des histoires, mais elles sont toutes à peu près identiques.

Festival Tanabata 七夕祭り
© S35ktmo_info

C’est la merveilleuse histoire de deux étoiles, Véga (Orihime) et Altaïr (Hikoboshi), qui après être tombées éperdument amoureuses, se reverront la septième nuit du septième mois de chaque année.

L’étoile Orihime 織姫, Princesse tisserande vivait sur les bords de la Rivière Céleste (notre voie lactée) Amanogawa 天の川.
Ses doigts de fée créaient les plus belles étoffes de l’Univers et sa beauté sublime comblait de bonheur son père, le Seigneur du Ciel 天帝.

Mais son père ne pouvait profiter pleinement de ce bonheur, sachant sa fille souffrir de solitude tant elle travaillait.
Orihime aurait bien voulu avoir un peu de temps pour rencontrer, un jour, le Prince charmant dont elle rêvait si souvent.

Alors, le Seigneur du Ciel décida d’arranger une rencontre pour sa fille.
Un jour, en toute discrétion, il la présenta à l’étincelante Étoile Hikoboshi 彦星, rayonnant sur sa constellation comme un aigle en plein vol.
Hikoboshi avait une force de travail inouïe et veillait, depuis l’autre côté de la Rivière Céleste Amanogawa, sur ses vaches avec une attention et une diligence qui en faisaient le meilleur bouvier de l’Univers.

Lorsqu’ils se virent la première fois, ce fut le coup de foudre cosmique.
Depuis ce jour, l’Étoile Orihime et l’Étoile Hikoboshi ne se séparèrent plus et se marièrent rapidement.

Mais l’amour les avait aveuglés et détachés de leur tâche principale, de ce qu’ils savaient le mieux faire dans l’Univers.
C’est ainsi que Orihime cessa de confectionner ses magnifiques tissus et que Hikoboshi se mit à négliger son travail, ce qui déclencha la colère du Seigneur du Ciel.

Agacé par la présence des vaches errant partout dans le ciel et n’ayant plus la moindre étoffe pour se couvrir, il dut mettre un terme aux ébats amoureux du jeune couple et leur interdit de se revoir.
De nouveau, la Rivière Céleste Amanogawa sépara les deux Étoiles.

Mais cette terrible séparation rendit la Princesse tisserande très, très triste et son visage se transforma en un lac de larmes.
Son père ne put supporter plus longtemps le chagrin de sa fille qui provoquait en lui un déchirement insoutenable.

Il proposa alors, aux deux Étoiles, Orihime et Hikoboshi, de se revoir chaque année, à la condition qu’elles œuvrent comme elles avaient l’habitude de le faire par le passé.
C’est ainsi que le couple se mit à travailler assidûment pour pouvoir se retrouver la septième nuit du septième mois de chaque année.

Quand ce jour, si attendu, vint pour la première fois, ils réalisèrent qu’ils ne pouvaient que se voir sans pouvoir s’étreindre, car la Rivière Céleste qui les séparait ne possédait aucun pont.

Alors, la Princesse Orihime se mit à pleurer tant et tant, que des milliers de pies vinrent et promirent d’ériger un pont avec leurs ailes afin que les amoureux puissent traverser la Rivière Céleste et s’enlacer.

Depuis, chaque année à la même période, on écrit des vœux sur de petits papiers, nommés Tanzaku 短冊, dédiés aux petits poèmes que l’on accroche aussi dans les bambous pour que Orihime et Hikoboshi exaucent nos prières.

zz Tanabata, Blog Éric Petr

La légende de Tanabata a été intégrée dans l’installation Popii opus 1, présentée lors des « Rendez-vous au Jardins » 2018 dans la Chapelle de Bambous du Jardin Sauvage de Cabriès (France).

Si vous voulez en savoir plus sur cette exposition, je vous invite à parcourir, cette page :
www.ericpetr.net/galerie/rendez-vous-aux-jardins-2o18/