Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
« FORÊTS » Exposition du CNFAP 14.03 > 25.03.2023 Mairie du 8e de Paris Mº St Augustin
Cet événement organisé par le Conseil National Français des Arts Plastiques entre dans les cadre des manifestations culturelles liées à la Journée Internationale des Forêts qui a lieu le 21 mars.
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Présentation : Triptyque de 48 x 100 cm composé de trois tableaux photographiques. Technique : Appareil photographique numérique et tirage en encres pigmentaires sur papier Beaux-Arts satiné.
De ces fils de lumière, qui ruissellent sur nos sylves comme l’eau répand la vie, se cachent les codes secrets de la matière créatrice qui reproduit les univers. Cette puissante énergie s’immisce dans les interstices de la nature et sa sève cosmique œuvre pour façonner l’univers dans la matrice. Ce premier opus est né de cette réflexion sur le pouvoir générateur de vie de la forêt mais aussi sur sa vulnérabilité. Ce nouveau projet écrira ses prochains opus pour révéler la forêt dans sa forme la plus poétique mais aussi pour sensibiliser le lecteur sur cette équation : vitalité / fragilité.
« Mon travail est une réflexion sur ce qu’est la lumière ; il est une quête de son essence.
J’emprunte la lumière dans sa forme primitive en tant que matière première pour asseoir toute l’architecture de ma photographie. La lumière n’est pas utilisée dans ce qu’elle peut montrer ou éclairer ce qui nous entoure, mais seulement dans ce qu’elle est dans sa nature ondulatoire ou corpusculaire.
Je vais façonner de telle sorte que le filtrage, la réflexion ou l’éblouissement de celle-ci va redéfinir l’espace dans lequel je suis, pour proposer une autre perception du monde.
Je pose la question de ce que notre perception ne serait en fait qu’un placement de nous-mêmes par rapport à l’univers et par conséquent, notre propre compréhension de la réalité, ou plutôt d’une réalité.
Mon travail s’inscrit dans une recherche méditative et je me détache de toute introspection. J’aime l’idée d’être traversé par les atomes et me sentir si vaste que je me sens à la fois, partout dans le lieu et concentré sur un seul point, là où se trouve mon appareil photographique. Ce sont les poses longues qui vont enregistrer la vibration d’un lieu, sa résonance atomique ou son atmosphère indescriptible et comme un film dont le temps s’inscrit sur une seule image, l’histoire s’écrit selon la diction d’une scénographie et d’une gestuelle dont l’inspiration sera en accord avec les éléments du lieu.
Dans mon travail sur les « Métamorphoses », la lumière intervient de telle manière sur la réflexion des objets, que leur mise en scène in situ crée des figures, tels des corps en dilatation composés d’éthers flottant et se dessinant en volumes complexes et déstructurés que l’image au développement restitue comme une possible réalité.
Ces corps n’appartiennent ni au temps, ni à l’espace, ni à notre monde mais ils ne sont qu’agrégats de matière, d’ondes et de particules élémentaires en perpétuel mouvement pour venir percuter à un instant T mon négatif.
Mon écriture photographique est directe, c’est-à-dire qu’elle est en relation étroite avec la matière. Elle naît de la rencontre d’un instant fixé sur le fil de l’intemporalité entre l’être et l’univers. C’est ce que l’on pourrait nommer le trait d’union entre Ciel et Terre.
Il n’y a pas de de hasard mais seulement des synchronies. La rencontre avec DF Art Project est de cet ordre. Jamais, je n’aurais pensé qu’il y eût autant d’affinités.
Si cette belle rencontre avec le Déstructuralisme Figuratif s’est produite, c’est que tous les éléments étaient réunis pour que mon travail vienne apporter sa petite pierre à l’édifice. Puis DF Art Project est avant tout un regroupement d’individus autour d’une réflexion sociétale sur l’être et les infinies possibilités de transgresser sa forme par une fragmentation de la figure. Tout un pan de mon travail entre en consonance avec ce discours où les figures dilatées et en pleine expansion de mes images interrogent très justement sur la conceptualisation de cette forme et sur leur réalité quantique. »
par Éric Petr
À propos du Déstructuralisme Figuratif
La structure DF Art Project que représente le mouvement Déstructuralisme Figuratif, est un collectif d’artistes plasticiens vivants partageant une vision de l’art qui leur est commune et par laquelle le travail artistique s’oriente vers une fragmentation du réel, une mise en perspective de celui-ci par sa distorsion et/ou sa transformation dynamique.
Au travers cette conceptualisation, les artistes se positionnent face à l’individualité grandissante, l’abandon des échanges humains et le repli sur soi, dans une démarche introspective valorisant le questionnement, le multidimensionnel, l’irréel qui éclate et plus généralement la création de nouvelles interactions moins humaines et plus virtuelles.
Ces perceptions visent à révéler, dans une sorte de cri optimiste, une situation, sans doute générationnelle, d’une société globalisée en mutation face à un futur incertain, toujours changeant.
Par son témoignage artistique, DF Art Project défend une réflexion sociale où les réelles possibilités d’émancipation de l’homme, comme l’autonomie de son imaginaire, se redéfinissent.
1946-47 : l’association dite « Salon des Réalités Nouvelles » se substitue à l’association « Abstraction-Création » (1931). C’est le Salon de l’Abstraction, animé par les artistes. 1956, puis 1980 : toutes les tendances de l’abstraction sont représentées au Salon, et jusqu’aux marges de l’abstraction.
Texte de Erik Levesque, issu de la Tribune 2022 des Réalités Nouvelles
La première exposition « Réalités Nouvelles » eut lieu en 1939 à Paris. Elle se composait de deux expositions successives, chacune scindée en deux séries. Première exposition et première série du 15 au 28 juin, « Œuvres des artistes français », avec la participation des frères Duchamp et du couple Delaunay. La seconde série du 30 juin au 15 juillet était consacrée « aux artistes étrangers » dont Kandinsky, Kupka, Malevitch, etc. accompagnée du projet de Le Corbusier et Jeanneret pour un musée d’art moderne. La deuxième exposition, du 17 au 31 juillet, était consacrée aux « œuvres des artistes dont la tendance inobjective s’est volontairement arrêtée avant 1920 » (avec Jean Crotti, beau-frère de Marcel Duchamp) et des « œuvres des artistes après 1920 » dont Barbara Hepworth, Jeanne Kosnick-Kloss, Sophie Taeuber-Arp… La suite, constituée d’artistes « ayant travaillé après 1920 dans ce sens », devait avoir lieu le 1er octobre. La déclaration de guerre le 1er septembre lui fit faire long feu. Suzanne Duchamp, la sœur des frères du même nom et épouse de Jean Crotti, participait à la naissance du Salon des Réalités Nouvelles en 1946, et le clan Duchamp était enfin au complet !… Lire la suite de la Tribune
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J’ai l’honneur de montrer actuellement un récent travail à l’exposition de DF ART PROJECT au Parc Floral à PARIS du 01.10 au 10.10.22.
Le Vernissage fut un succès et a bénéficié d’une grande audience grâce à la situation géographique du lieu qui accueille les visiteurs venus au Parc Floral et d’une communication largement relayée mais aussi à la qualité des œuvres exposées.
Le DÉSTRUCTURALISME FIGURATIF expose une soixantaine d’artistes plasticiens travaillant autour de la fragmentation de la figure et réunit plusieurs médiums ; peinture, sculpture, photographie, dessin, collage, art numérique, performance et installation.
Vous pouvez venir jusqu’au lundi 10 octobre au Pavillon 18 dans la bambouseraie du Parc Floral. Dimanche 9 octobre à 18h30 nous vous accueillons pour un FINISSAGE avec une performance de Anne Sophie LANCELIN.
Éric PETR s’est toujours passionné depuis sa tendre enfance pour la photographie.
C’est avec ce médium qu’il s’exprime aujourd’hui en tant qu’artiste photographe avec une singularité qui lui est propre.
Né en Provence dans les années 60, Marseillais de cœur et de formation autodidacte, il se consacre pleinement depuis 2013 à la création d’œuvres photographiques à travers lesquelles il porte une réflexion sur l’essence de la lumière.
Habité depuis tout petit par la question de ce qui a précédé la création de l’univers, il interroge sans cesse la lumière, en ce que les particules élémentaires (photons) qui la composent, à la fois onde et/ou corpuscules, pourraient véhiculer à travers l’espace-temps des informations qui contiendraient toute l’histoire de notre univers et par conséquent notre mémoire inconsciente et collective.
La technique photographique très particulière qu’il utilise, met en lumière l’idée que notre observation imposerait certaines limites à notre perception de la réalité. Ce qui induit par-là que notre perception se trouverait augmentée par notre capacité à ressentir cette réalité indicible. Pour PETR, ce serait la pratique d’un Aikidō exigeant qui lui aurait donné cet accès à une certaine compréhension de l’univers, ce qu’il traduit dans ses propres images.
Ses travaux, Variations de Lumière, Métamorphoses, Hikari, sont autant de compositions qui empruntent la lumière comme une matière première. Tel un chercheur, Éric PETR utilise un idiome poétique nouveau, pour réinterpréter à sa manière la physique quantique.
Je suis très heureux de savoir mon récit photographique「地電流」à l’honneur des expositions de photographies de CORRIDOR ÉLÉPHANT !
地電流, en japonais, veut dire courant tellurique.
Ce travail photographique met en lumière le ressenti perçu, lorsqu’on vit au Japon, de ces forces énigmatiques qui font l’identité de la culture japonaise. Je mets en relation cette sourde énergie tellurique avec des images qui répondent à certaines de ces vibrations comme s’il s’agissait, en quelque sorte, d’une échographie topologique.
Il y a presque quatre ans, à cette même date, je me conditionnai à me lever en pleine nuit pour assister le vendredi 2 février 2018, jour de pleine lune, à la Procession de la Vierge Noire, du Vieux Port à l’Abbaye Saint-Victor de Marseille. Il n’y a que les événements comme ceux-ci qui me donnent la force de braver le sommeil profond.
Embarqué de mon Nikon Df assujetti de ses objectifs en cul de bouteille que j’adore au grand dam de tous les photographes sensés, me voici à 4 heures du matin projeté sur le Vieux Port sous l’ombrière de Norman Foster qui à cette heure-ci de la nuit n’aura de bienfait que de me protéger du vol des gabians moqueurs, aux aguets du retour des pêcheurs avec leurs pointus remplis de rascasses.
Mais déjà, le monde afflue de toutes parts et des centaines de flambeaux illuminent le port dont la chaleur qui en émane me fait déjà oublier la fatigue matinale. L’ambiance est fervente et une joie inexprimable irradie le lieu qui devient théâtre de foi et comme une fête, la foule enfiévrée s’exalte.
Soudain, tout au loin, une étrange vibration nous parvient comme une rumeur venue du berceau de l’Afrique. Un bateau, et à son bord, la Vierge Noire. Puissante énergie qui au fur et à mesure embrase la foule et métamorphose ce lieu de pêcheurs en un lieu de croyance et d’amour.
Je saisis alors mon appareil photographique et me laisse porter sur ces vagues d’une incroyable force. Je m’abandonne à ce flot interminable et parmi cet essaim de fidèles, l’esprit happé par cette énergie insaisissable, je tourbillonne et clique sans savoir mais dans une inspiration toujours créatrice. Je ne pense plus, je ne fais plus qu’un avec la foule, la Vierge Noire, les flambeaux, Marseille, l’air marin, l’embrasement. C’est beau, puissant et enivrant !
La suite en images avec ce récit photographique qui raconte cette procession. Je vous en souhaite une très belle lecture qui sera rendue plus confortable si vous cliquez sur [Ctrl] et [+] jusqu’à obtenir une image suffisamment agrandie.
Le Festival ELEPHANT IN THE ROOM est une manifestation photographique organisée par Corridor Éléphant, Vanda Spengler, la Revue TK21 et LeStudio Club Arty à Paris.
Cette première manifestation prendra les couleurs du « Désordre » sous lesquelles 45 photographes exposeront pendant 15 jours à LeStudio Club Arty à Paris 9e, en septembre 2021.
Cet événement photographique sera ponctué par 3 soirées au cours desquelles, lectures de portfolio, rencontres, tables rondes et performances ponctueront cette fête dans un joyeux désordre.
L’exposition et les événements sont gratuits mais vous devrez malgré tout réserver votre créneau horaire sur le site de Corridor Éléphant si vous êtes intéressé par la lecture de votre portfolio.
Titre : Matière 0xA2C2B Année : 2020 Photographie [24x36cm] #1/6 d’après film Ilford HP5 400 iso Tirage avec encres pigmentaires sur Papier Fine Art Hahnemühle 310g Cadre/boîte en bois de ramin teint à l’encre de chine et verre musée [33x45cm]
Qu’est-ce que le désordre pour vous ?
« Si le désordre, dans son sens chaotique, représente un état d’amalgame de matière indifférenciée préexistant à la lumière, il est alors l’état qui précède la création. La création, tout comme l’ordre, serait alors la valeur positive du désordre, ce qui sous-tendrait qu’il ne peut y avoir ordre sans, au préalable, désordre. »
Mercredi 19 mai 2021 À La Cité Radieuse de Marseille Réouverture du Restaurant Le Ventre de l’Architecte & Opening de l’exposition Nuit radieuse de Éric Petr
L’hôtel et restaurant Le Corbusier à Marseille remettra les fourneaux de sa cuisine gastronomique en marche, mercredi 19 mai à partir de 12h. Celles et ceux qui souhaitent prolonger ce doux moment de liberté retrouvée au-delà de 21h, pourront se soustraire à la règle du couvre-feu en réservant une des magnifiques chambres de l’hôtel et se plonger dans une nuit très vintage dans le pur jus de Le Corbusier. En effet, si les restaurants devront attendre le 9 juin pour rouvrir leur salle, les hôtels pourvus d’une restauration pourront quant à eux servir en salle dès le 19 mai.
Pour mettre en couleur cet événement tant attendu par tous, Dominique Gerardin, la propriétaire de ce lieu magique, m’a invité à présenter un travail photographique réalisé depuis La Cité Radieuse d’où j’ai enregistré l’âme de ma ville, au cours d’une nuit d’évasion passée dans l’hôtel Le Corbusier.
« L’enregistrement des vibrations de la ville restitue un spectre non visible et témoigne de l’extraordinaire pour raconter une rêverie retranscrite dans un idiome visuel où l’on aperçoit en filigrane dans les interstices des signes, l’indicible beauté de Marseille plongée dans son sommeil. » Éric Petr
Je vous invite à lire le très bel article paru dans Canoline Criticks, Revue d’Art Contemporain qui met en lumière « Nuit radieuse »