Le Japon est pour moi une source essentielle d’inspiration photographique. Peut-être est-ce parce que j’y passe une partie de mon temps, mais surtout parce qu’il m’inspire profondément par son mystère et sa singularité.
Mes nombreux voyages au fil des années m’ont permis de mieux comprendre, peu à peu, cet univers si différent du nôtre, avec ses us et coutumes si éloignés des références occidentales.
C’est pourquoi je ne saurais que trop recommander la lecture de ce blog, qui aborde ces questions complexes avec clarté et pertinence.
Il propose aux visiteurs néophytes un véritable mode d’emploi du quotidien japonais, riche et accessible, pour éviter tout comportement inadapté. Le blog traite de nombreux aspects de la vie au Japon, des plus pratiques aux plus culturels.
Il consacre notamment une page détaillée des us et coutumes japonais, organisée par chapitres selon les situations que chaque voyageur est amené à rencontrer. Des vidéos viennent illustrer les textes pour mieux assimiler certaines habitudes ou situations, comme l’usage des onsen, la circulation dans une maison, les règles de savoir-vivre, ou encore la conduite d’une voiture au Japon. 💁♀️nipponjaponetiquette.blogspot.com/p/us-et-coutumes.html
Une autre page est dédiée à la langue japonaise : elle en présente brièvement sa structure, tout en proposant un petit glossaire très pratique, accompagné d’une aide à la phonétique. 🗣 nipponjaponetiquette.blogspot.com/p/la-langue-japonaise.html
Je ne suis pas un photographe spécialiste de l’URBEX (Urban Exploration / Exploration Urbaine) mais je peux être attiré par certains sites où je ressens une énergie hors du commun et qui me pousse en ce cas à l’enregistrer pour en extraire visuellement sa trace, sa mémoire ou sa présence.
Je vais présenter ici deux récits photographiques dont l’un fut réalisé au fond de l’île de Koh Chang en Thaïlande, et l’autre, à Hashima, une île de Nagasaki au Japon.
Koh Chang, l’île aux éléphants et son Bateau Fantôme
Il s’agit d’un lieu investi par un milliardaire autochtone pour y créer un site hôtelier très original, mais bâti sur un emplacement sacré pour les Thaïlandais.
En Thaïlande, de nombreux lieux sont considérés comme sacrés : anciens cimetières, sites de culte… Pourtant, certains ont été réaménagés pour des projets immobiliers, comme l’aéroport de Bangkok Suvarnabhumi. Cependant, les plus prestigieux moines et prêtres bouddhistes prennent généralement soin de purifier ces lieux avant toute construction.
En quelque sorte, il s’agit d’une demande d’autorisation auprès des divinités afin d’éviter toute offense.
Bien entendu, si vous ne croyez pas en ces balivernes, je vous recommande d’arrêter immédiatement votre lecture, sous peine de perdre votre précieux temps.
Mais le site dont je vous parle, lui, n’a pas été purifié par les moines. Il est donc devenu maudit, et un sort y a été jeté.
Nous nous y sommes pourtant rendus et, bien que nous ayons prié à l’autel de Bouddha présent sur place, mon épouse, qui était l’investigatrice de cette épopée peu ordinaire, a eu un accident dès le lendemain, et s’est retrouvée privée de l’utilisation de ses deux bras dès le début du séjour. Rassurez-vous, pour 6 semaines seulement.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Nous étions accompagnés d’un couple d’amis, et eux aussi ont été blessés quelques jours plus tard : l’une au genou, l’autre au dos.
Beaucoup diront qu’il ne s’agit que d’une coïncidence. Personnellement, je ne crois ni au hasard ni à la malchance. La vie est bien plus complexe que cela.
Quoi qu’il en soit, ce lieu est imprégné d’une vibration très particulière que chacun peut ressentir. Et même si vous vous trouvez au bord de la plage, sous les cocotiers, une étrange énergie, presque indescriptible, vous saisit et vous donne le vertige.
Pour lire la suite de l’histoire et voir les photographies, c’est par ici ….
Gunkanjima, le bateau de guerre et l’île fantôme de Hashima
Hashima est une île de Nagasaki, plus communément appelée Gunkanjima, en raison de la forme qu’elle évoque : celle d’un navire de guerre. « Gunkan » signifie « navire de guerre », et « Shima » ou « Jima », désigne une île.
L’île fut un lieu d’extraction minière qui se développa à la fin du 19e siècle et dura jusqu’aux années 70.
Au fil du temps, l’exploitation de l’île attira de plus en plus de mineurs, puis leurs femmes et enfants, ainsi que d’autres professions nécessaires au bon fonctionnement de la mine. Dans les années 50, l’île devint une ville avec une densité de population incroyablement élevée, atteignant 85 000 habitants par km² !
Aujourd’hui abandonnée depuis près de 50 ans, exposée aux intempéries redoutables de la mer de Chine orientale et aux typhons fréquents et impitoyables, l’île s’est laissée envahir par la nature.
Récemment classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville minière n’est plus accessible pour des raisons de sécurité, mais des visites sont encore possibles en petits groupes restreints dans certaines parties de l’île autorisées.
Pour lire la suite de l’histoire l’île de Hashima et voir les photographies, c’est par ici ….
Installation Éric Petr en lien avec Tanabata pendant les Rendez-vous aux Jardins 2018
Cet article est extrait du site NIPPON JAPON & ÉTIQUETTE où l’on vous parle de la vie au Japon, de ses anecdotes mais aussi de ses codes de société complexes et de la manière dont les visiteurs peuvent accéder plus facilement à certains lieux, tout en restant courtois. Une sorte de mode d’emploi pour les voyageurs au Japon. Je recommande ! https://nipponjaponetiquette.blogspot.com/
Le Festival Tanabata 七夕祭り
Le Festival Tanabata 七夕祭り est un festival (matsuri 祭り) qui se célèbre le 7 juillet de chaque année au Japon. C’est à cette occasion que l’on vient accrocher des ex-voto dans les bambous, des petits papiers très colorés sur lesquels on écrit ses vœux.
Tanabata est une fête traditionnelle provenant de O-Bon お盆, matsuri bouddhiste japonais célébrant la fête des ancêtres, ou de la fête des étoiles chinoise Qīxī 七夕 qui en chinois veut dire « nuit du septième mois », ce qui explique que Tanabata matsuri 七夕祭り est célébré tous les ans, le 7 juillet.
La légende de Tanabata 七夕 peut différer selon la tradition orale des histoires, mais elles sont toutes à peu près identiques.
C’est la merveilleuse histoire de deux étoiles, Véga (Orihime) et Altaïr (Hikoboshi), qui après être tombées éperdument amoureuses, se reverront la septième nuit du septième mois de chaque année.
L’étoile Orihime 織姫, Princesse tisserande vivait sur les bords de la Rivière Céleste (notre voie lactée) Amanogawa 天の川. Ses doigts de fée créaient les plus belles étoffes de l’Univers et sa beauté sublime comblait de bonheur son père, le Seigneur du Ciel 天帝.
Mais son père ne pouvait profiter pleinement de ce bonheur, sachant sa fille souffrir de solitude tant elle travaillait. Orihime aurait bien voulu avoir un peu de temps pour rencontrer, un jour, le Prince charmant dont elle rêvait si souvent.
Alors, le Seigneur du Ciel décida d’arranger une rencontre pour sa fille. Un jour, en toute discrétion, il la présenta à l’étincelante Étoile Hikoboshi 彦星, rayonnant sur sa constellation comme un aigle en plein vol. Hikoboshi avait une force de travail inouïe et veillait, depuis l’autre côté de la Rivière Céleste Amanogawa, sur ses vaches avec une attention et une diligence qui en faisaient le meilleur bouvier de l’Univers.
Lorsqu’ils se virent la première fois, ce fut le coup de foudre cosmique. Depuis ce jour, l’Étoile Orihime et l’Étoile Hikoboshi ne se séparèrent plus et se marièrent rapidement.
Mais l’amour les avait aveuglés et détachés de leur tâche principale, de ce qu’ils savaient le mieux faire dans l’Univers. C’est ainsi que Orihime cessa de confectionner ses magnifiques tissus et que Hikoboshi se mit à négliger son travail, ce qui déclencha la colère du Seigneur du Ciel.
Agacé par la présence des vaches errant partout dans le ciel et n’ayant plus la moindre étoffe pour se couvrir, il dut mettre un terme aux ébats amoureux du jeune couple et leur interdit de se revoir. De nouveau, la Rivière Céleste Amanogawa sépara les deux Étoiles.
Mais cette terrible séparation rendit la Princesse tisserande très, très triste et son visage se transforma en un lac de larmes. Son père ne put supporter plus longtemps le chagrin de sa fille qui provoquait en lui un déchirement insoutenable.
Il proposa alors, aux deux Étoiles, Orihime et Hikoboshi, de se revoir chaque année, à la condition qu’elles œuvrent comme elles avaient l’habitude de le faire par le passé. C’est ainsi que le couple se mit à travailler assidûment pour pouvoir se retrouver la septième nuit du septième mois de chaque année.
Quand ce jour, si attendu, vint pour la première fois, ils réalisèrent qu’ils ne pouvaient que se voir sans pouvoir s’étreindre, car la Rivière Céleste qui les séparait ne possédait aucun pont.
Alors, la Princesse Orihime se mit à pleurer tant et tant, que des milliers de pies vinrent et promirent d’ériger un pont avec leurs ailes afin que les amoureux puissent traverser la Rivière Céleste et s’enlacer.
Depuis, chaque année à la même période, on écrit des vœux sur de petits papiers, nommés Tanzaku 短冊, dédiés aux petits poèmes que l’on accroche aussi dans les bambous pour que Orihime et Hikoboshi exaucent nos prières.
La légende de Tanabata a été intégrée dans l’installation Popii opus 1, présentée lors des « Rendez-vous au Jardins » 2018 dans la Chapelle de Bambous du Jardin Sauvage de Cabriès (France).
Ces images ont pris naissance au cœur du Nebuta Matsuri qui a eu lieu à Nakano en octobre 2023.
Aomori Nebuta Matsuri est un festival majeur de la région de Tōhoku désigné comme Patrimoine Culturel Immatériel de l’UNESCO.
C’est un incroyable défilé de danseurs costumés (haneto 跳人), de joueurs de taiko 太鼓 et de chars immenses, aux couleurs chatoyantes, et illuminés la nuit.
En signe de soutien à cette région du Nord-Est du Japon qui fut dévastée suite au grand tremblement de terre de 2011, la Mairie de Nakano à Tōkyō organise son propre festival depuis 2012 sous le nom de « Festival de Nakano pour soutenir le Tōhoku » où défile en octobre de chaque année le Nebuta Matsuri de Aomori.
« C’est une vague qu’on ressent au plus profond de son corps. Les tambours battant de toute leur puissance, cette foule en effervescence, ces danses colorées, parfois saccadées ou parfois délicates, ces airs de flûtes qui percent ce vacarme ordonné, tout est si énergique que les sens sont aspirés par ce tourbillon de ferveur. Dans ce bouillonnement, il semble que cette matière visuelle et sonore, entre en fusion. C’est en me laissant porter par le courant de cette foule animée que je tente de saisir, avec mon appareil photographique, cette exaltation, cet amas bouillonnant d’individus réunis pour cette fête merveilleuse. J’enregistre sur de longues respirations de mon obturateur, çà et là, des visages, des mains, des couleurs, des danseurs, des percussionnistes en pleine action, et toute cette matière visuelle vient s’accumuler par couches successives sur mon capteur, comme celles d’un peintre sur sa toile, pour restituer toute la densité, et la profondeur de la scène. Ces dix-huit photographies sont un extrait des soixante, qui racontent, avec poésie, ce Nebuta Matsuri de Aomori. »
Vous pouvez agrandir l’image en zoomant [Ctrl] et [+]
Photographies ささやき 2023, en vente au profit des victimes du 01.01.24 de Wajima
Après le violent séisme au Japon qui a touché la Péninsule de Noto le 01.01.2024, j’ai décidé de proposer deux photographies, pour une vente d’œuvres de bienfaisance au profit des victimes de Wajima, car il me semblait nécessaire que ce travail intimement lié au séisme du 05.05.2023, participe aussi modestement soit-il, à la reconstruction de la Ville de Wajima.
Ainsi, la moitié de la recette sera reversée au profit de l’organisation des personnes sinistrées de Wajima. ・La première moitié correspond à mes droits d’auteur et à ma rémunération. ・La seconde moitié correspond aux frais de fonctionnement de mon Studio, aux taxes et charges ainsi qu’aux coûts du papier Fine Art et de l’encre pigmentaire. ・Cette offre d’achat est valable toute l’année 2024.
Vous seriez intéressé(e) pour faire ce don ? Veuillez cliquer alors sur le lien ci-dessous :
!! Mon épouse étant Japonaise, le don sera directement redistribué par virement bancaire japonais à La Croix Rouge du Japon de la Préfecture de Ishikawa, aussitôt que l’œuvre vous aura été livrée. Nous vous fournirons l’attestation de la preuve du dépôt réalisé en Yen par mon épouse !!
Caractéristiques des 2 œuvres
Titre œuvre de gauche : ささやき 0x608EBF51 Titre œuvre de droite : ささやき 0x604ABB51 (Vendue) Année : 2023 Exemplaire : #2/3 (Tirage limité 3 copies + 1EA) Dimensions : 30x30cm Technique : Photographie numérique in situ en pose longue Appareil Nikon DF avec Nikkor H-85mm f1.8 Impression : Encres pigmentaires sur papier Hahnemühle Fine Art Bright White Rag 310g Signature : Signé au dos Certificat d’Authenticité : Oui Cadre : Boîte en chêne clair avec verre musée Note : De très discrètes imperfections visibles sur l’arête du cadre (Remise de -10% déduite) Offert : Mon livre d’auteur « Spirituelles Odyssées » (Valeur 35 €)
Mais pourquoi proposer précisément ces deux œuvres photographiques au profit des victimes de Wajima ?
Lorsque je me suis rendu au Japon, au printemps 2023, je suis allé dans la nuit du 4 au 5 mai au Parc de Kenroku-en à Kanazawa. C’était une nuit de pleine lune et j’entendis une symphonie des éléments naturels. Ces arbres centenaires, ces lacs ayant traversé les dynasties et cette lune si radieuse, m’apportèrent la sensation d’être sur la scène d’un théâtre nō.
L’énergie que je captai cette nuit-là était si forte, si rayonnante, si pénétrante que la beauté de la nature en était sublimée, et l’on comprenait avec évidence sa complicité avec le cosmos. Il semblait que toute cette beauté n’était que mouvement et qu’elle entrait dans une danse merveilleuse et surnaturelle.
Quelques heures plus tard, je me rendis en bus au nord de la Péninsule de Noto à Suzu, lorsque nous avons été subitement stoppés dans notre progression, ce 5 mai 2023 à 14:42, par un violent tremblement de terre de magnitude 6,5 dont s’en suivirent de nombreuses répliques pendant 24 heures.
Je compris alors que j’avais capté cette nuit-là, dans le Parc de Kenroku-en, le murmure d’un séisme.
Je décidai alors d’appeler ce travail photographique ささやき (sasayaki), qui veut dire « murmures ».
Le hasard, ou plutôt la synchronie des événements ou un ordre qui nous échappe, fit par la suite que j’exposai deux photographies de cette série à la Galerie Ville A des Arts à Paris avec le CNFAP de l’UNESCO en octobre 2023.
Quand j’appris le 1er janvier 2024, qu’un tremblement de terre de magnitude 7,6 s’était produit au même endroit à 16:10, heure du Japon, je fus sidéré et accablé.
Il me revint soudainement toutes les impressions que j’avais ressenties durant les répliques, toute la nuit suivante, où nous avions essayé de dormir au 9e étage d’un hôtel situé sur le port de la ville de Wajima, aujourd’hui terriblement sinistrée par ce dernier séisme, dans la crainte d’un possible tsunami.
Il me vint aussi beaucoup de compassion pour les Japonais touchés, devenus soudainement sans abri, blessés ou victimes, mais aussi beaucoup de tristesse pour cette petite ville où nous avions avec nos amies parcouru les jolies rues du marché du matin et son ambiance qui nous semblait tellement intemporelle.
Ce travail photographique, c’est douze photographies seulement. Douze images qui sont d’une telle densité qu’il n’en faut pas davantage pour comprendre la beauté vibratoire de ce murmure.
Les deux photographies que je propose ici à la vente ont donc été exposées à Paris en octobre 2023. Quant aux autres photographies, elles attendent une nouvelle histoire pour être montrées à leur tour.
Il me semblait évident que ce travail en résonance directe avec le séisme de mai 2023, devait prendre part, aussi humblement soit-il, dans l’implication du secours aux victimes de la Ville de Wajima.
Je suis heureux de vous annoncer l’exposition MURMURES organisée par le CNFAP à la galerie La Ville A des Arts à Paris 18e du 4.10 au 15.10.2023 et regroupant 41 artistes plasticiens qui s’exprimeront sur la thématique des murmures. Un vernissage se tiendra à cette occasion le 3 octobre à 18:30 🥂✨
Artistes participants : Ayasaky Rikka – Barrovecchio Luc – Bauer Caroline – Belin Hélène – Bismuth Mélina – Blauth Lurdi – Braun Guy – Brebel Catherine – Bry Christine – Burdeos Rosa – Collandre Françoise – Dubois Tristan – Dudret Geneviève – Edouard André – Ferru Magdéleine – Fourmestraux Éric – François Claudine – Gendre-Bergère Christine – Gérodez Jean-Claude – Gehand Annie – Guyon Spennato Elizabeth – Jäggi Andreas – Kouninioti Catherina – Koyama-Meyer Stéphane – Lambrechts Marc – Loquen Claudine – Lorsa – Nassor Carine – NEL – Pedeau-Said Geneviève – Pelouze Anny – Petr Éric – Pichereau Alain – Pourny Anne – Sartori Ana – Searle Patrick – Shahnaei Najine – Souliotis Dimitrios – Sustrac Bernard – Tralongo Pauline – Vuerich Franco
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INFOS PRATIQUES
La Ville A des Arts 15 rue Hégésippe Moreau 75018 Paris Métro, [Place de Clichy] – Lignes, 2 & 13
Ouverture tous les jours : de 11h à 19h Accès en entrée libre Présence des artistes sur place
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Cliquez pour télécharger l’affiche
ささやき 0x608EBF51
MON TRAVAIL EXPOSÉ
Les deux œuvres exposées s’inscrivent dans une courte nouvelle photographique réalisée au Japon en mai 2023, « ささやき ».
ささやき (Sasayaki), en Japonais, veut dire « Murmures ».
Ces photographies sont, pour ceux qui savent écouter le silence, le murmure de la nature.
Alors que mon travail photographique interroge inlassablement les murmures de l’univers, je ne pensais pas que les ondes que je captai cette nuit-là à Kanazawa, en dialoguant avec la Lune, me transmettaient une vibration annonciatrice du séisme de magnitude 6.5 qui survint quelques heures plus tard, le 5 mai 2023 à 14:42 dans la Préfecture de Ishikawa.
Tout n’est que murmure de ces ondes qui nous traversent en permanence et nous transmettent dans leur trajectoire infinie, l’écho du Monde, si tant est que nous puissions l’interpréter.
Photographies, papier Hahnemühle B&R Rag 310g, boîte en bois chêne clair et verre musée anti-reflet et anti-UV. De gauche à droite (ci-dessous) : ささやき 0x608EBF51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA) et ささやき 0x604ABB51 (2023) 30x30cm #1/3 (+1EA)
ART ABSTRAIT ー ŒUVRES SUR PAPIER Exposition Réalités Nouvelles | Paris Kyōto 2023 Hors les Murs
L’exposition des RÉALITÉS NOUVELLES > PARIS KYŌTO < [œuvres abstraites sur papier] qui s’est tenue au KYŌTO INTERNATIONAL COMMUNITY HOUSE (KOKOKA) dans la ville de Kyōto du 26 au 30 avril 2023, pendant le Festival International Kyōtographie, fut un événement nourri de très belles rencontres. Un public principalement Japonais est venu voir cette exposition, favorisant ainsi, dans l’idée d’une ouverture de l’art et de la culture hors frontières, un échange très constructif.
Une cérémonie d’ouverture fut donnée le 26 avril, le jour du Vernissage, par Mr Fujita Hiroyuki, Directeur du Kokoka qui accueillait l’exposition et Mr Jun Sato, organisateur de l’événement des Réalités Nouvelles. Pour cette occasion également, Mme Mikiko Tanaka, Membre de l’Assemblée Préfectorale de Kyōto et Mr Masayoshi Imamura sont venus arranger deux somptueux bouquets de fleurs qui ont illuminé l’espace tout au long de cette magnifique exposition. Cet événement fut aussi l’occasion d’accueillir une classe d’école primaire et des ateliers de dessins, des échanges avec les artistes ont été mis en place pour sensibiliser ce très jeune public à l’art abstrait.
Vidéo de présentation de l’exposition en fin d’accrochageArrangement floral de Mikiko Tanaka さん et Masayoshi Imamura さんLes Artistes (de gauche à droite) : Akane Masano さん, Shigekazu Tonomura さん, Yasushi Furutake さん (artiste venu nous rendre visite), Éric Petr et Okayoko さん
ARTISTES DES RÉALITÉS NOUVELLES 🇫🇷 Mohamed AKSOUH Sandrine ARS-COIGNARD Maria ARVELAIZ-GORDON Joanick BECOURT Milija BELIC Roger BENSASSON Joël BESSE Christine BOIRY Francesc BORDAS Claire BORDE Caroline BOUCHER Carol-Ann BRAUN Jeanne CHARTON Anne COMMET Ralph CUTILLO Claire DE CHAVAGNAC Diane DE CICCO DELNAU Olivier DI PIZIO Bernard DIDELLE Philippe Henri DOUCET Gilles DROUIN Yannick DUBLINEAU Sahar FOROUTAN Alain GUILLON Héloïse GUYARD Frédéric HENNINGER Stefanie HEYER Ingrid HORNEF Mary-Christine JALADON Bernard JEUFFROY Françoise KULESZA Erik LEVESQUE Alain LONGUET Pascal MAHOU Cristina MARTINEZ Sylvie MARY Jean-Paul MEISER Celia MIDDLEMISS Munira NAQUI Jean NAVAILH Roland ORÉPÜK Paola PALMERO Ana PÉREZ VENTURA Éric PETR Laurence REBOH Jun SATO Marie-Françoise SERRA Madeleine SINS Bogumila STROJNA François SUPIOT Sandrine THIÉBAUD-MATHIEU Marine VU Jacques WEYER
LE LIEU
Kyoto International Community House (kokoka) 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyoto, 606-8536 JAPAN tel : +8175-752-3010 https://www.kcif.or.jp/
Une exposition coparrainée par le Kyōto City International Foundation
26.04 〜 30.04.23 [09:30 〜 17:00]
VERNISSAGE : mercredi 26 avril 2023 [17:00 〜 20:30]
Kyōto International Community House Salle d’exposition « Villes Jumelées » 2-1 Torii-cho, Awataguchi, Sakyo-ku, Kyōto, 606-8536 JAPAN Tel : +81-75-752-3010
Je suis heureux d’avoir été convié à ce bel événement où je présenterai pour cette exposition sur l’abstraction une œuvre photographique inédite, en 3 exemplaires, tirée sur papier mat en fibres de coton de 40x55cm.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors du vernissage 🙂 L’exposition se déroulera pendant le Festival International de la Photographie « KYOTOGRAPHIE » qui aura lieu à Kyōto du 15.04 au 15.05.2023 et vous pourrez aussi voir d’autres expositions à cette occasion.
Je suis très heureux de savoir mon récit photographique「地電流」à l’honneur des expositions de photographies de CORRIDOR ÉLÉPHANT !
地電流, en japonais, veut dire courant tellurique.
Ce travail photographique met en lumière le ressenti perçu, lorsqu’on vit au Japon, de ces forces énigmatiques qui font l’identité de la culture japonaise. Je mets en relation cette sourde énergie tellurique avec des images qui répondent à certaines de ces vibrations comme s’il s’agissait, en quelque sorte, d’une échographie topologique.
Couleur ou noir&blanc ? That’s always the same question!
En dehors des avis personnels de chacun, la préférence pour la couleur ou pour le noir&blanc n’a pas vraiment d’importance ou plutôt, l’importance que l’auteur a eu d’en faire le choix.
Il n’y a donc pas à préférer la couleur du noir&blanc pour ce qui concerne la photo de quelqu’un d’autre. C’est l’auteur qui utilise ces variantes et ces effets comme une matière qui appuiera et portera son discours.
Cette question se pose toujours à l’auteur et jamais au lecteur puisque le lecteur attend précisément de l’auteur qu’il lui raconte quelque chose. Une histoire qui sera soit, en couleur soit, en noir&blanc.
Un auteur se retrouve toujours face à lui même et dans sa solitude. Tous les conseils qu’il demandera seront vains et aucune réponses ne saura l’éclairer, détenant en lui la solution.
Tout au mieux, les réponses apportées par les autres ne feront que le détourner de son chemin, au pire l’en écarteront.
Un dicton japonais : 本当に、大切なことは教えてくれない、自分で見つけるもの。 A vrai dire, la chose la plus importante, de personne tu ne l’apprendras. Par toi même trouve un sens à la vie.