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Flânerie nocturne dans le quartier de Aoyama à Tōkyō, octobre 2003.
Une chaleur presque tropicale, je parcours le quartier, de rue en rue, à me perdre pour retrouver mon chemin et découvrir ce qui se cache derrière les grandes avenues. Tout à coup, en un éclair, tout bascule, une averse diluvienne, les piétons se pressent pour rejoindre un abri, les couleurs jaillissent par la réflexion de la lumière, la pluie rebondit de toute part comme des balles de ping-pong, le vacarme couvre la rumeur urbaine, des fragrances de terre et de bitume remontent, tout devient comme un conte.