SALON RÉALITÉS NOUVELLES 2016

Spirituelles Odyssées © Éric Petr

70e Salon Réalités Nouvelles 

Ce rendez-vous de l’art abstrait contemporain, soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, présidé par Olivier di Pizio, a réuni 400 artistes internationaux qui ont présenté, peintures, sculptures, gravures, dessins, photographies ou installations/vidéo « art&science ».

www.realitesnouvelles.com

Je remercie tous ceux avec lesquels j’ai partagé ce bel événement et tous ceux qui, de plus loin, ont eu une pensée pour moi.

Je vous invite aussi à lire l’article de Actuphoto sur le Salon Réalités Nouvelles où l’un de mes visuels est mis en avant.
actuphoto.com

Spirituelles Odyssées © Éric Petr

Qu’est-ce que le Salon des Réalités Nouvelles ?

Le Salon des Réalités Nouvelles est le salon de l’abstraction, il est animé par les artistes eux-mêmes réunis en une association Réalités Nouvelles.

Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art « communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait ».

Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay,  Auguste Herbin, Jean Arp… Relayé par des critiques passionnées le salon connait un rapide succès qui présente aussi bien l’art géométrique, concret à travers des artistes comme Jean Dewasne, Victor Vasarely que des artistes non-figuratif comme Pierre Soulages, Georges Mathieu, Vieira da Silva, ou Robert Motherwell…

À partir de 1956, toutes les tendances de l’abstraction y sont représentées jusqu’aux formes de figurations allusives.
C’est l’un des principaux salons parisiens.Il a lieu tous les ans au mois d’octobre à Paris.
L’expression Réalités Nouvelles serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux notre Réalité Moderne. 
Le bureau de l’association  est composé d’artistes peintres, sculpteurs, graveurs, sous la présidence d’Olivier Di Pizio.
Chaque candidat au salon est choisi par un jury sur présentation d’œuvres ou de photos d’œuvres abstraites qu’elles soient allusives, conceptuelles, concrètes, géométriques, gestuelles, haptiques, lyriques, nominalistes etc …
Ces dernières années, il y a 350 à 400 artistes par Salon  – environ 250 peintres, 90 sculpteurs, 30 graveurs…

QUELLE RELATION ENTRE NIKON & NIKKOR ?

Nikon F3 et Nikkor-Q 135mm f2.8 (1965)

Quelle relation entre les nom de la marque Nippon Kogaku, Nikkor et Nikon ? Une analyse purement personnelle qui prend sa source au coeur de l’écriture japonaise.

Explications…

La Société NIKON a été créée en 1917 suite à une fusion de trois grands groupes d’optiques japonaises sous le nom de Nippon Kôgaku Kôgyô 日本光学工業 (Optique japonais SA).
Ce n’est qu’en 1945, après guerre, que la société a décidé de lancer un programme pour la production d’appareils photo et de verres de lunettes. Entre 1945 et 1946, des tests sont lancés et la société s’oriente vers la commercialisation de son premier appareil sous le nom de NIKON (le modèle n°1) qui sera réellement commercialisé en 1948.
C’est consécutivement à ce nom donné à son premier appareil photo que la firme Nippon Kôgaku Kôgyô 日本光学工業 a pris le nom commercial de NIKON ニコン.

Mais le nom NIKKOR ニッコール vient bien avant le changement de nom de la firme Nippon Kôgaku Kôgyô en 1988 pour NIKON ニコン.

Le nom NIKKOR ニッコール a été déposé en 1931 pour identifier sa nouvelle ligne de lentilles destinée à la photographie et dont la production a servi notamment à fournir en objectifs les Sociétés Leica, Contax puis Canon jusqu’en 1947.

Mais pourquoi et comment le nom NIKKOR a t-il été choisi à l’époque (en 1931) et que signifie t-il ?

NIKKOR vient de la contraction de Nippon Kôgaku et un « R » a été rajouté à la fin du nouveau nom emprunté.

Pour bien comprendre l’évidence de cette contraction, il faut regarder le jeu de Kanji (caractères ou lettres japonaises) qui se produit.
En effet, si l’explication n’a pas de sens avec les caractères occidentaux, elle devient bien plus éloquente à la lecture des caractères japonais ou kanji.

Je m’explique.
Nippon Kôgaku 日本光学, vient de 日本 (japon) et 光学 (lentilles), ce qui donne : « l’optique japonaise ».
La contraction résulte de la soustraction de deux kanji du nom initial de la firme.
On part de, 日(本)光(学), Nippon Kôgaku ou l’optique japonaise, pour parvenir à la contraction suivante, 日光 (Nikkô) qui veut dire: « rayon de soleil ».
Nous comprenons soudainement mieux cette subtile transformation qui, pour quelqu’un sait lire le japonais, devient évidente.

Il suffira ensuite, d’appliquer à ce nom une nouvelle graphie qui emprunte un autre système d’écriture japonais (Katakana), pour obtenir avec la même phonétique et le même mot « Nikkô » mais s’écrivant,
ニッコー et d’y ajouter, un « R » ou « ル » pour obtenir le résultat final : NIKKOR ニッコール.

En empruntant le système d’écriture des Katakana, avec lequel on écrit les mots étrangers, Nippon Kôgaku Kôgyô affichait-elle déjà à l’époque, cette volonté de faire connaître l’excellence de son savoir-faire dans le monde entier ?