« FORÊTS » Exposition du CNFAP 14.03 > 25.03.2023 Mairie du 8e de Paris Mº St Augustin
Cet événement organisé par le Conseil National Français des Arts Plastiques entre dans les cadre des manifestations culturelles liées à la Journée Internationale des Forêts qui a lieu le 21 mars.
Le Conseil National Français des Arts Plastiques est le Comité National Français qui représente officiellement la France au sein de l’AIAP/IAA (Association Internationale des Arts Plastiques), ONG au près de l’UNESCO et délivre une carte d’artiste professionnel. Sous l’impulsion de la Direction Générale des Arts et des Lettres du Ministère de l’Éducation Nationale, le CNFAP a été créé en 1956. Il comprend, parmi ses membres-fondateurs, 20 artistes éminents, dont : Georges BRAQUE, Roger CHAPELAIN-MIDY, André DUNOYER de SEGONZAC, Marcel GROMAIRE, Marie LAURENCIN, André LHOTE…
Présentation : Triptyque de 48 x 100 cm composé de trois tableaux photographiques. Technique : Appareil photographique numérique et tirage en encres pigmentaires sur papier Beaux-Arts satiné.
De ces fils de lumière, qui ruissellent sur nos sylves comme l’eau répand la vie, se cachent les codes secrets de la matière créatrice qui reproduit les univers. Cette puissante énergie s’immisce dans les interstices de la nature et sa sève cosmique œuvre pour façonner l’univers dans la matrice. Ce premier opus est né de cette réflexion sur le pouvoir générateur de vie de la forêt mais aussi sur sa vulnérabilité. Ce nouveau projet écrira ses prochains opus pour révéler la forêt dans sa forme la plus poétique mais aussi pour sensibiliser le lecteur sur cette équation : vitalité / fragilité.
Le tableau central de ce triptyque est exposé au SALON RÉALITÉS NOUVELLES 2021 au Réfectoire des Cordeliers à PARIS 6e, du 22 au 24 octobre 2021.
Ce nouvel opus est dans la continuité d’une réflexion qui porte sur l’essence de la lumière et ce qu’elle a comme effet sur la perception de l’ÊTRE dans son environnement immédiat ou cosmique.
La lumière me fascine en effet par la dualité de son état, à la fois ondulatoire et corpusculaire, mais également pour tout ce qui fait d’elle, notre perception du monde.
Mes « Variations de Lumière » classées par opus, déclinent des images qui naissent de l’observation du monde et qui révèlent, a posteriori, l’écart de perception entre la réalité photographiée et l’enregistrement photographique.
C’est ce décalage entre notre observation et notre perception de l’univers que j’aime développer par l’image pour mettre en exergue notre myopie dont nous sommes victimes lorsque nous percevons notre environnement proche ou lointain. Mais n’est-ce pas celle-ci qui fait de l’Être son caractère multiple ?
Le médium de la photographie convient particulièrement à cette étude puisque les photons qui viennent frapper mon négatif, eux-mêmes matérialisés par des points d’impacts, décrivent dans la phase de la prise de vue, le caractère corpusculaire de la lumière. Mais cette matière, utilisée comme un outil plasticien, vient ensuite souligner le caractère ondulatoire de la lumière lorsque l’on constate que ces impacts sur le négatifs sont devenus une oscillation sur le papier. Il naît alors une écriture photographique qui a été captée par l’observation d’un point de l’univers, enregistré à un moment T de son expansion.
La lumière me fascine également en ce qu’elle succède à un état d’amalgame de matière indifférenciée, chaotique et invisible. Un état de néant qui se caractérise pour notre œil par la couleur noire et qui pourrait être une allusion au vide quantique ou aux trous noirs de l’univers.
Ce néant, caractérisé par l’irisation et la densité d’une matière évanescente surgissant de mes noirs photographiques, est pour moi la mémoire invisible qui fourmille, telle une énergie latente, dans l’espace-temps, en quelque sorte l’alphabet du cosmos, celui d’où naît soudainement l’écriture cosmique dans ma photographie.
D’ailleurs, comment ne pas reprendre aussi bien le terme « photographie » que par mon écriture photographique si l’on sait que le mot « photographie » n’est autre que « graphie », l’écriture et « photo », photon (en grec, signifiant « lumière ») mais aussi, particule élémentaire (quantum ou boson) de la lumière.
Variations de Lumière opus 1「octoptyk_2o17」/ cliquez sur l’image pour l’agrandir /
Variations de Lumière opus 1 「octoptyk_2o17」
Photographie numérique, Nikon DF Papier washi shiramine 260g très épais [10x15cm] Édition limitée #1/3 exemplaires Composition d’un octoptyque monté en 8 cadres [20x25cm] L’ensemble de l’installation mesure 2,35m sur une ligne ou 1,15m sur 2 lignes l’une au-dessus de l’autre.
La lumière prend naissance dans chacun des 8 espaces de l’octoptyque. Sa matière est subitement libérée pour fuser à travers l’espace-temps. L’onde générée s’échappe de son espace et la nette coupure suggère le segment de droite que l’on trace à la règle apposé d’une lemniscate pour indiquer l’infini. Cette valeur est rappelée par les huit unités qui structurent l’œuvre.Les images révèlent tour à tour cette répétition à l’infini, tel un écho en engendre un autre.Le papier fait apparaître dans ses noirs profonds une irisation qui suggère le vide quantique. Ce néant est la mémoire invisible qui fourmille comme une énergie latente dans l’espace, l’alphabet du cosmos celui qui fait naître, tout à coup, l’écriture cosmique.
Installation Shenyang (Chine), 1905 Gallery
Variations de Lumière opus 2 [hexaptyk_2o2o]
Variations de Lumière opus 2 [hexaptyk_2o2o]
Photographie numérique Nikon DF Composition de 6 images [10x15cm] montées en hexaptyque Canson Photographique Baryta FineArt 310g Édition limitée #1/2 exemplaires Cadre antique datant probablement de la fin du 19e siècle Taille du cadre : 33x88cm x4cm 1.195g (sans verre)
Ce retable ancien de 6 tableaux contemporains est une œuvre polyptyque qui par l’intemporalité de ces images fait écho, avec beaucoup de poésie, à ce décor rococo.
La combinaison du cuir doré, des chromos violets et du front décoré de velours, fait de cet objet, assemblé avec ces images de variations de Lumière, une œuvre contemporaine et extrêmement rare.
Chaque photographie repose sur un magnifique tissu damassé qui recouvre le cadre à l’intérieur.
Variations de lumière opus n°3 [triptyk_2o2o]
Variations de Lumière opus 3 [triptyk_2o2o]
Prise de vue Nikon F3, NikkorQ 135mm & film Ilford PanF Œuvre photographique monochrome en noir et blanc de 2020 Triptyque, 3 photographies 9x13cm sur papier beaux arts A4 Impression pigmentaire sur washi Bamboo 250g très épais Édition limitée #1/3 exemplaires Cadre en bois de frêne, passe-partout sans verre Dimensions 32x47cm
Une réflexion sur la symbolique de l’essence de la vie d’où surgit cette énergie créatrice qui comme une onde se déploie à travers l’espace-temps et se reproduit à l’infini.
Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art «communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait». Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay, Auguste Herbin, Jean Arp, Jean Gorin, Pevsner… en continuité de l’association « Abstraction-Création » (1931). L’expression «Réalités Nouvelles» serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux la Réalité Moderne.
Mercredi 19 mai 2021 À La Cité Radieuse de Marseille Réouverture du Restaurant Le Ventre de l’Architecte & Opening de l’exposition Nuit radieuse de Éric Petr
L’hôtel et restaurant Le Corbusier à Marseille remettra les fourneaux de sa cuisine gastronomique en marche, mercredi 19 mai à partir de 12h. Celles et ceux qui souhaitent prolonger ce doux moment de liberté retrouvée au-delà de 21h, pourront se soustraire à la règle du couvre-feu en réservant une des magnifiques chambres de l’hôtel et se plonger dans une nuit très vintage dans le pur jus de Le Corbusier. En effet, si les restaurants devront attendre le 9 juin pour rouvrir leur salle, les hôtels pourvus d’une restauration pourront quant à eux servir en salle dès le 19 mai.
Pour mettre en couleur cet événement tant attendu par tous, Dominique Gerardin, la propriétaire de ce lieu magique, m’a invité à présenter un travail photographique réalisé depuis La Cité Radieuse d’où j’ai enregistré l’âme de ma ville, au cours d’une nuit d’évasion passée dans l’hôtel Le Corbusier.
« L’enregistrement des vibrations de la ville restitue un spectre non visible et témoigne de l’extraordinaire pour raconter une rêverie retranscrite dans un idiome visuel où l’on aperçoit en filigrane dans les interstices des signes, l’indicible beauté de Marseille plongée dans son sommeil. » Éric Petr
Je vous invite à lire le très bel article paru dans Canoline Criticks, Revue d’Art Contemporain qui met en lumière « Nuit radieuse »
#fragments [ triptyk_2o17 ] est une transcription poétique du principe d’indétermination ou « relations d’incertitude » de la mécanique quantique énoncé par Werner Heisenberg en 1927. Cette étude photographique interroge sur le fait que notre observation de l’univers imposerait certaines limites à notre perception de la réalité. Les vitraux représentent dans ces images la symbolique de particules élémentaires que sont les photons alors, … Le tableau blanc représente la position des particules, le tableau noir représente la vitesse des particules et le petit tableau représente le compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
1er tableau : #fragments_blanc (26cm x 150cm) sans cadre2e tableau : #fragments_noir (26cm x 150cm) sans cadre
3e tableau : #fragments_3b-5-0F (14cm x 18cm) encadrement boîte noire
Description du dispositif
Le lieu : Grotte Sainte Marie-Madeleine à La Sainte BaumePlan du dispositif
Il y a 3 corps lumineux strictement alignés. Ces trois corps ont été enregistrés sur le capteur d’un appareil photographique au cours d’une séance. L’appareil a pris 5 séquences d’enregistrement des 3 corps lumineux selon un déplacement parallèle à leur alignement. Les 3 corps apparaissent ou n’apparaissent pas selon qu’ils sont ou ne sont pas dans la visée de l’objectif au cours de l’opération d’enregistrement des 5 séquences.
Les 5 séquences sont matérialisées par des « fenêtres-images » apparaissant sur un tableau dont le support est une bande de papier photo de 26×150 cm. Ce dispositif d’affichage est reproduit à l’identique sur deux tableaux dont la couleur de fond est différente. L’un est de fond blanc : #fragments_blanc Le second est de fond noir : #fragments_noir Un troisième élément vient compléter l’ensemble de l’œuvre pour en faire le triptyque ; c’est l’image de la troisième séquence tirée sur un petit tableau au format papier photo 14x18cm : #fragment_3b-5-0F
Les « fenêtres-images » sont la visualisation, sur chacun des tableaux, des images représentant les corps lumineux. Les 2 tableaux, #fragments_blanc et #fragments_noir, représentent la symbolique de la position et de la vitesse de ces corps lumineux. Le petit format, quant à lui, affiche l’image d’une des 5 séquences pour l’extraire de son contexte de prise de vue et représente la symbolique du compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
La durée totale des cinq séquences, du point A (départ du début de l’enregistrement de la première séquence), jusqu’au point E (fin de l’enregistrement de la cinquième et dernière séquence), détermine la vitesse de déplacement du capteur. L’apparition des images matérialise, par un phénomène réfléchi, le déplacement du capteur ou sa position pendant ce déplacement. Les « fenêtres-images » représentent la partie visible de l’enregistrement du phénomène, comme la partie haute d’une onde que l’on peut voir se dessiner sur l’eau quand un corps en touche sa surface.Elles déterminent la position du capteur lors de son déplacement mais pas sa vitesse de déplacement. La partie qui sépare deux « fenêtres-images », comme la distance entre deux ondes marquées à la surface de l’eau, détermine la vitesse du déplacement du capteur et non sa position.
CHATEAU DE LA VEYRIE | Édition 2017 Une exposition sur l’abstraction du 13 mai au 18 septembre 2017
Le Salon Réalités Nouvelles investit le Château de la Veyrie à Bernin, Isère
A Bernin en Isère, le Chateau de la Veyrie abrite jusqu’au 18 septembre une exposition hors les murs du prestigieux « Salon Réalités Nouvelles ». Une quarantaine de « pointures » s’est appropriée ce lieu insolite sur le thème de l’art abstrait contemporain.
Sculptures, tableaux, dessins, photographies, vidéos… Des oeuvres insolites dans un site qui l’est tout autant. Le Château de la Veyrie situé à Bernin est une maison bourgeoise du XIe siècle, posée sur une butte du Grésivaudan.
C’est le lieu choisi par le « Salon des Réalités nouvelles » qui quelque fois se délocalise… Créée en 1947, cette manifestation réunit régulièrement des artistes internationaux « performers » de l’abstraction. 400 grandes signatures sont membres de son association.
A Bernin, 36 artistes s’exposent donc hors leurs murs habituels… Le lieu porte les traces d’une histoire économique, culturelle et artistique. Chaque artiste s’est approprié les lieux, entrouvant à sa manière une porte pour que le visiteur anonyme et curieux se laisse embarquer…
Reportage FR3 Auvergne Rhône-Alpes de Isabelle Colbrant, Vincent Habran, Pierre Maillard . . .
« Tout travail d’artiste repose sur des pratiques et des postulats plus fragiles qu’ils n’en ont l’air. De leurs projets, de leurs réalisations les artistes transmettent la possibilité que toute chose puisse à un moment, devenir autre. De nécessités en contingences les œuvres sont ainsi en permanentes mutations. Au cours de la création et des expériences menées, chacun des artistes peut avoir senti que ces recherches et productions dérivent, cherchent, et proposent de façon fortuite des formes inattendues mais possibles. C’est autour de « Ce qui aurait pu ne pas être, » que nous vous proposons cette exposition. C’est le pari que nous avons soumis aux artistes réunis ici, montrer des créations qui sont pour eux un pas de côté dans leur production. Montrer ce qui serait inhabituel à un moment de leur recherche. » AP_mars2017
#eauxfortes_2o17 Cette lumière qui s’écrit en pointillé sur mon négatif, à la manière des eaux-fortes où les acides viennent mordre la plaque de cuivre de l’aquafortiste, fait naître des formes incertaines qui évoquent par la précision du trait des estampes abstraites et mystérieuses. Là où, dans mon travail plus connu, la lumière agit comme un pinceau pour y coucher par aplats des impressions célestes, cette expérience en marge que je vous dévoile ici, sous une forme contingente et aléatoire de vie, dans une écriture ciselée, vient révéler des images qui pourraient appartenir à des voies lactées chimériques, des mondes imaginaires ou d’improbables fjords pliocènes.
Œuvre issue de la série #eauxfortes_2o17 Titre : 0x90545004 | 3 exemplaires uniques Papier 20x30cm, encadrement format 8F
Ce rendez-vous de l’art abstrait contemporain, soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication, présidé par Olivier di Pizio, a réuni 400 artistes internationaux qui ont présenté, peintures, sculptures, gravures, dessins, photographies ou installations/vidéo « art&science ».
Le Salon des Réalités Nouvelles est le salon de l’abstraction, il est animé par les artistes eux-mêmes réunis en une association Réalités Nouvelles.
Le Salon a lieu tous les ans depuis 1946 à Paris. Il se donne pour objectif la promotion des œuvres d’art « communément appelés art concret, art non-figuratif ou art abstrait ».
Le Salon a été fondé en 1946 par les artistes Sonia Delaunay, Auguste Herbin, Jean Arp… Relayé par des critiques passionnées le salon connait un rapide succès qui présente aussi bien l’art géométrique, concret à travers des artistes comme Jean Dewasne, Victor Vasarely que des artistes non-figuratif comme Pierre Soulages, Georges Mathieu, Vieira da Silva, ou Robert Motherwell…
À partir de 1956, toutes les tendances de l’abstraction y sont représentées jusqu’aux formes de figurations allusives. C’est l’un des principaux salons parisiens.Il a lieu tous les ans au mois d’octobre à Paris. L’expression Réalités Nouvelles serait née sous la plume du poète Guillaume Apollinaire en 1912 pour désigner l’abstraction comme la forme exprimant le mieux notre Réalité Moderne. Le bureau de l’association est composé d’artistes peintres, sculpteurs, graveurs, sous la présidence d’Olivier Di Pizio. Chaque candidat au salon est choisi par un jury sur présentation d’œuvres ou de photos d’œuvres abstraites qu’elles soient allusives, conceptuelles, concrètes, géométriques, gestuelles, haptiques, lyriques, nominalistes etc … Ces dernières années, il y a 350 à 400 artistes par Salon – environ 250 peintres, 90 sculpteurs, 30 graveurs…