OUVERTURE DE L’ATELIER DE LA GRANDE VITRINE À ARLES

OUVERTURE & VERNISSAGE
mardi 30 septembre [17h 〜 20h]

EXPOSITION
SPIRITUELLES ODYSSÉES D’ÉRIC PETR

30 septembre > 5 octobre 2025
[11h 〜 19h]

Patrick Searle, Ana Sartori et Éric Petr, fondateurs, sont heureux de vous annoncer l’ouverture d’un nouvel espace au 124 Quai Trinquetaille à Arles :

l’ Atelier de La Grande Vitrine

Un lieu de diffusion culturelle et de création dédié à l’ART avec une programmation pluridisciplinaire, un espace d’échanges et de transmission.

À l’occasion de cet événement, j’aurai le plaisir de vous présenter, conjointement avec l’Atelier de La Grande Vitrine, une monographie À Fleur de Lumière en édition limitée. Une invitation à souscrire, en avant-première, aux premiers exemplaires de cet ouvrage et à participer aux fondations de cette édition.

POURQUOI LA PHOTOGRAPHIE EST BIEN PLUS QU’UN SIMPLE CLICHÉ ?

La photographie ne se réduit pas à l’acte de prise de vue

Lorsqu’elle est exposée, éditée ou publiée, elle porte derrière elle un long travail, beaucoup de passion et un véritable investissement humain, temporel et financier.

Si la photographie existe, c’est aussi grâce à celles et ceux qui la soutiennent : amateurs, passionnés, collectionneurs, professionnels, mais aussi les photographes et artistes eux-mêmes qui la défendent au quotidien.

Cependant, pour que toutes ces belles images que l’on découvre gratuitement sur les réseaux sociaux puissent continuer à exister, il est essentiel d’apporter un soutien, à sa manière, aux photographes. Acheter une carte postale, un livre, une petite photo en édition limitée ou encore une œuvre d’art selon ses moyens, c’est contribuer à la survie de la photographie d’art dans un monde où l’on s’habitue à « voir sans payer ».

Il n’y a pas de petite contribution : même 5 euros investis dans une édition participative pour encourager un artiste constituent déjà un geste fort et engagé.

Je vous remercie sincèrement, vous qui avez acheté ou investi 5 euros dans mon livre SPIRITUELLES ODYSSÉES, paru en février 2017 aux Éditions Corridor Éléphant introduit par un magnifique texte de Jean-Paul Gavard-Perret de sept pages.

Votre soutien m’a profondément aidé et accompagné dans mon parcours de photographe émergent. Merci !!!

À propos de la monographie
SPIRITUELLES ODYSSÉES

Cliquez sur l’image pour l’agrandir et faciliter la lecture du texte

Il y a encore quelques exemplaires disponibles, avant la fin définitive du stock.
Les achats sont possibles directement sur mon site, au prix de 42 €

VARIATIONS DE LUMIÈRE OPUS 7 | INTRICATION

Variations de Lumière opus 7 | Intrication (2024) détail
[cliquez sur l’image pour l’agrandir]

Ce travail est le fruit d’une réflexion développée pour un projet de trois expositions (2024〜2025) du CNFAP de l’UNESCO [Conseil National Français des Arts Plastiques] dans le cadre de son programme « Dialogues », conduit en étroite collaboration avec le CIAE [Centre de recherche sur l’art et l’environnement] de l’UPV [Université polytechnique de Valencia], deux entités dédiées à la création et à la diffusion des arts visuels.

« AVANT LA LETTRE » est le titre de la thématique de cette exposition interdisciplinaire qui exprime le concept du projet. 

「 Nous voulons prendre le devant sur quelque chose qui n’est pas encore définie. L’intérêt est d’établir une relation entre ce qui est écrit et sa représentation visuelle. De même façon que les avant-gardes ont introduit les mots et la typographie en tant qu’éléments plastiques dans l’œuvre artistique. 
Avec cette intention, nous mettrons en rapport ce projet avec celui-là : 
« La narration artistique comme intégrante d’un message. Connexions entre artistes contemporains qui utilisent les mots ».
Le thème de cette exposition implique l’utilisation dans l’œuvre de mots, de lettres, en tant que porteurs d’un message conceptuel ou visuel, ou bien en tant qu’élément plastique en soi, afin de transmettre un message « avant la lettre »
 」
Commissaire d’Exposition

LE PROJET

L’artiste réalisera deux œuvres originales.

・Œuvre n°1 :
Représentation visuelle ou conceptuelle d’un mot qui peut apparaitre écrit ou pas dans l’œuvre. Ce sera une œuvre au format libre, inspirée du thème proposé, dont la taille sera comprise entre 20 et 120 cm de hauteur et entre 20 et 70 cm de largeur. En fonction de l’espace d’exposition, cette œuvre sera exposée à côté de la deuxième ou placée séparément. Les deux œuvres formeront un ensemble cohérent.

・Œuvre n°2 :
Représentation visuelle ou conceptuelle d’une lettre. Cette deuxième œuvre est au format imposé A5 dans le sens horizontal, dont l’image pourrait avoir une taille inférieure ou bien occuper toute la surface du papier. Le support sera toujours souple, comme pour la première œuvre.

La première des trois expositions aura lieu à
La Casa de la Cultura José Peris Aragó
dans le quartier de Alboraya à Valencia (Espagne)
du 15 novembre au 13 décembre 2024

Variations de Lumière opus 7 | Intrication (2024) : Kakémono Washi Kozo 42 x 21 cm et Plexiglas A5 [cliquez sur l’image pour l’agrandir]

L’opus 7 de mes Variations de Lumière est né sous le signe de l’intrication

Cette œuvre diptyque est une installation interactive, comprenant un kakémono en papier japonais et un plexiglas transparent imprimé qui interagissent entre eux et le spectateur.

Ces deux objets pourront être disposés l’un sur l’autre, l’un à côté de l’autre, ou séparément dans l’espace. 

L’intrication est le titre de cet opus 7, et signifie en mécanique quantique, je cite :
« L‘intrication ou enchevêtrement quantique, est un phénomène dans lequel deux particules forment un système lié et présentent des états quantiques dépendant l’un de l’autre, quelle que soit la distance qui les sépare. »

Variations de Lumière opus 7 
[cliquez sur l’image pour l’agrandir]
Variations de Lumière opus 7 
[cliquez sur l’image pour l’agrandir]

L’espace mis entre les deux constituants de l’œuvre, est l’énergie qu’ils émettent entre eux, comme si nous avions d’un côté l’énergie du mot, le signifiant et le sens, puis de l’autre côté, celle de la lettre qui dans son unicité prend un autre signifié qui fait écho à celui du mot. 

Dans cette installation, la lettre « O » se pose à merveille au centre du mot « CŒUR », mais aussi à n’importe quel endroit dans l’espace. C’est le spectateur qui par le simple déplacement du plexiglas, ressentira l’énergie changer à mesure que les deux composants s’éloigneront l’un de l’autre. 

Dans cette installation, la polysémie ajoute une profondeur inattendue au sens du signifiant et par analogie, exprime aussi le « CHŒUR », c’est à dire le cœur architectural d’un lieu de croyance, où l’« ÊTRE », depuis les temps les plus anciens, y vient à la recherche de cette unicité avec le cosmos. 

Cette installation montre aussi que la pensée, avant qu’elle ne s’exprime par la lettre et le mot, est aussi une forme d’écriture de lumière, une écriture première mais non primitive. 

LE LIVRE ET LE COFFRET DE L’EXPOSITION

Un livre d’artiste a été publié, retraçant l’ensemble de l’exposition AVANT LA LETTRE.
Un coffret séparé réunit, au format A5, tous les visuels des œuvres autour de la LETTRE, présentés par chaque artiste aux côtés de l’œuvre principale évoquant le MOT.

LA PHOTOGRAPHIE MOUVEMENT OU LES SUITES NOCTURNES DE ÉRIC PETR

zzb 0x88CBCF03 | Éric Petr

La photographie mouvement
ou les Suites nocturnes d’Eric Petr
par Jean-Paul Gavard-Perret

                I. Pré-visions
Il est de bon ton de faire comme si dans l’art photographique tout allait de soi et comme si les règles étaient parfaitement connues, admises, voire immuables. Il n’en demeure pas moins que dans toutes ses options – fortement enveloppées de technicité ou non – la photographie n’est pas un objet sans aspérités ni surprises et peut se prêter à toutes les manipulations. Ceux qui l’oublient la limitent souvent à une belle petite mécanique bien huilée, un jouet inutile à peine construit déjà brisé.
Eric Petr propose une appropriation qui tend à replacer l’épreuve photographique en ce qu’elle est : une langue que trop souvent on efface ou que d’une certaine manière on altère sous le prétexte qu’il s’agit là d’une activité ambiguë où divers champs se croisent. Force est de constater que beaucoup d’interventions photographiques repérables témoignent d’autres préoccupations que l’art lui-même et déplacent le champ esthétique vers d’autres : éthique, social, politique, etc. Mais les véritables marques du débordement et du franchissement de la photographie restent, comme Eric Petr le prouve, d’une bien autre nature.
L’aventure est esthétique : une langue s’y inscrit selon de nouveaux schèmes et circulations.


              II. Meta-morphoses
Eric Petr propose la transformation du médium par essence spéculaire dans une déterritorialisation qui tourne le dos aux archaïsmes premiers. La photographie acquiert un autre langage. Le « Esse Percipi » (être, c’est percevoir) de Spinoza est en quelque sorte brouillé. Sans pour autant que l’artiste accorde aux effets d’abstractions lumineuses une fonction transcendantale. Dans sa diaphanéité, les couleurs semblent en mouvement et comme pourvues d’un corps. L’avancée des techniques de l’image n’y est pas pour rien. La photographie n’est plus celle d’un monde perçu ou d’un sujet percevant, mais d’un rapport original entre les deux autant par la facture que l’ambition du projet.
La corporéité du monde comme la choséité de l’image sont transformées. Il faut renoncer à saisir « du paysage » envisagé comme une totalité dans l’ordre de la connaissance. De même, il convient de renoncer à croire chez le photographe à une métaphysique de la transparence. Face à l’illusion « réaliste », fidèle, objective, « naturelle » de la réalité, entretenue par la foi en un « Signifié transcendant » jaillit une autre dimension. A l’image de Diogène tournant le dos à la ville, le créateur semble tourner le dos au paysage pour mieux revenir à lui. Comme frappé par la foudre, il ressuscite en faisceaux lumineux comme rejaillissent les fantômes. L’être s’y efface, la nature se ramène à son rien.
En leurs ruissellements ou plutôt zébrures et glissements, les couleurs investissent sur fond noir les photographies d’Eric Petr. Le regard s’emplit de ce déversement de lueurs. Ce n’est pas la lumière banale du dehors mais son suspens filtré. C’est de la couleur habitée mais qui ne dit rien hors d’elle. C’est pourquoi il faut regarder de telles photographies dans le silence.


               III. Dialectiques
Ce qui est absent ou attendu est répandu par les couleurs que rehaussent par touches les lignes. Les couleurs les déplacent et les exaltent. Tout est là mais comme hors de prise. Alors est-ce vraiment donné si c’est hors de prise, est-ce hors de prise puisque c’est  donné ?
Par la couleur, l’absence se lève de partout. Elle en émane, elle est présente. Selon le renversement de la stratégie d’Eric Petr les couleurs « font » paradoxalement jaillir le noir : il n’est là que par elles qui le serrent de près si bien qu’il s’efface par celles qui autorisent sa présence. Dans cette dialectique tout se joue.
N’est-elle pas, au fond, celle de l’art en général ? C’est l’avancée vers l’extase la plus nue et excentrée faite de mouvements contraires qui s’épousent dans l’épreuve de la photographie qu’on définira comme sans « objet » si ce n’est qu’elle-même. Elle ne trouve rien à étreindre – comme il arrive ordinairement dans l’extase. Elle est saisie ou proie d’un saisissement mais ne sait rien elle-même.
D’où la béance qui retient. Elle ouvre la photographie. Voici donc l’élan pur, l’énergie issue du monde pour aller où ? Il n’y a pas de terme, pas d’issue, du monde ne reste que son départ. Sur la photographie, il change et se fait léger, en suspens de lui-même.
Dans une telle œuvre, le monde qui était un terme n’est plus qu’un départ. Ce dont, un jour (ou une nuit), on part. La photographie elle aussi en part, s’en détache. Mais pour nous rappeler à nous, à ce rien qui soit du monde – si ce n’est des lumières (pas des éclairages) à son sommet, à son extase. Nue comme un désert cette extase. Comme ses couleurs. On y brûle. On s’y consume.


                IV. Poésie pure
La photographie d’Eric Petr ne dévoile pas selon une narration idéologique. Elle ne répond pas à une sorte d’utilitarisme : s’il faut fournir notre société en images, le photographe ne s’en préoccupe pas.
Il ne fait pas dans le productivisme ; les masques et les miroirs complaisants. Il laisse à d’autres le monde désolé et convenu des praxis communicationnelles.
A l’inverse, Petr libère la photographie de formes anciennes et périmées sans oublier néanmoins que c’est au moyen de la part la plus primitive de son histoire que la photographie est devenue irremplaçable. Pour être « neuve », elle n’a pas forcément besoin de célébrer l’avènement du réel. Le nouveau formalisme par un retour à des formes « simples » le remplace. Par elles, l’extension de la photographie reste donc possible.
L’artiste crée donc une production d’actions supplémentaires au déjà-vu et partant des découvertes premières de la photographie en passant par les expérimentations abstraites dadaïstes sur le médium. Il crée un supplément de langage qui n’est plus le simple faire-valoir de la représentation.
Dans une telle œuvre, l’imagination n’est pas morte et aucun accident de l’Histoire ne peut en venir à bout. Elle n’est plus fourre-tout ou l’accumulation iconique mais son opposé radical entièrement programmé vers la recherche d’une sorte de poésie pure. La photographie est donc un objet qui change. Mais pas n’importe comment.
Elle ne se contente plus de répéter et de décliner du réel. Elle devient un néo constructivisme particulier : il crée le mouvement par l’image fixe. Preuve que la photographie est toujours à réinventer. Petr en pousse plus loin les flux, respirations, flottements par des suites nocturnes. Sous une apparente abstraction, la figuration n’est jamais absente. Mais cette présence filtre par un pas de côté, une présence intense mais décalée. Elle introduit de l’espace dans l’espace à la recherche d’un paysage inspiré qui ne se voit que dans un tintement plastique.
Exécutée froidement, chaque photographie recèle la puissance de l’agitation. Eric Petr y retient l’essence du vivant. Aux arêtes vives du réel l’artiste préfère des concavités plus subtiles. Là où semble trôner le chaos et l’irréel se concrétise une autre figuration dont la structure échappe en un devenir incessant par énergie et mouvements.


               V. Finir
La photographie est dégagée de tout ce qui n’est pas son langage pour mettre en grâce dans les pesanteurs par l’épreuve de la disjonction qui tient d’un soulèvement, d’une élévation. Il ne s’agit ni de colorer le monde, ni de raconter une histoire. Il faut au contraire aller vers des « déconstructions ». C’est pourquoi les chromatismes instaurent un rapport important. Tandis que la couleur garde une capacité d’ensemencement le noir permet, en devenant un portant intérieur, leur « coupe sombre ». Vidée de toute chair, l’image n’est pourtant pas que l’ombre d’elle-même, elle est réenchantée.
Et par ce chant mystérieux des formes en dissolution, Eric Petr ne suggérerait-il pas ce qui jaillissait des profondeurs de l’inconscient en un lapsus célèbre de Pierre Loti – « ma mère vient de m’ouvrir » – en lieu et place de « ma mère vient de mourir » ? L’Imaginaire ouvrirait donc à la rupture essentielle afin de faire rentrer l’abstraction dans le circuit du médium le plus réaliste. Il s’agit, à travers le noir, de faire jaillir les images les plus naïves et sourdes qui n’ajoutent rien, n’élargissent rien. Elles ne font que renvoyer à l’affolement dont elles sortent, comme le cri absurde à la douleur et à la joie.

© Jean-Paul Gavard-Perret


Texte issu du livre de photographies d’Éric Petr
« SPIRITUELLES ODYSSÉES » édité chez CORRIDOR ÉLÉPHANT
en série limitée 250 exemplaires, numéroté et signé

Acheter le livre

Éric Petr | Spirituelles Odyssées un livre numéroté et signé

MON FRÈRE EST ARTISTE PHOTOGRAPHE

Éric PETR | Spirituelles Odyssées 0x10111101

Mon frère est artiste photographe.
Son travail se porte sur les jeux de lumière dans le temps et l’espace.
La maîtrise de l’objectif qu’il a acquise lui permet de sculpter les formes de son incandescence.
Pour ma part, je trouve cela vraiment émouvant et captivant.
C’est du jamais vu.
Beaucoup de travaux ont été menés sur l’abstraction et la lumière, mais jamais comme lui la saisit.

SPIRITUELLES ODYSSÉES est une œuvre d’une rare sensibilité et transcendante.
Édition limitée numérotée et signée par l’auteur, ce 108 pages au format 14×21 cm, est un recueil sur la lumière qui fait vibrer notre regard, par son aspect fascinant et émouvant.

Le Lundi 23 janvier 2017 est la date limite de réservation du livre.
Ensuite, on ne pourra plus le commander, et il ne sera plus jamais édité.
Ce livre est en édition limitée, on ne pourra pas le trouver sur Amazon ou tout autre fournisseur, parce que le 23 janvier 2017, l’éditeur Corridor Éléphant, donnera à l’imprimeur le nombre exact de livres à paraître en fonction de la participation.
Ainsi, il sera posté et livré le 25 février 2017 à l’adresse que vous aurez renseignée lors de votre achat sur le site de financement participatif.

Vous pouvez participer pour 5 euros et votre nom s’inscrira dans la page des remerciements du livre, et pour 32 euros vous aurez en plus le livre (frais de port compris). Les options de financement vont jusqu’à 195 euros pour l’achat du livre et une photo imprimée en 6 exemplaires uniques. Regardez bien les différentes options sur le côté à droit, vous pourrez choisir le montant auquel vous souhaitez participer.

Nadège FASTRé