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#fragments 「 triptyk 2o17 」
– – – Étude photographique – – –
Résumé
#fragments [ triptyk 2o17 ] est une transcription poétique du principe d’indétermination ou « relations d’incertitude » de la mécanique quantique énoncé par Werner Heisenberg en 1927.
Cette étude photographique interroge sur le fait que notre observation de l’univers imposerait certaines limites à notre perception de la réalité.
Les vitraux représentent dans ces images la symbolique de particules élémentaires que sont les photons.
Le tableau blanc représente la position des particules, le tableau noir représente la vitesse des particules et le petit tableau représente le compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
#fragments [ triptyk 2o17 ] Canson Baryta Prestige 340g sur Dibond 3mm
1er tableau : #fragments_blanc (26x150cm) sans cadre
2e tableau : #fragments_noir (26x150cm) sans cadre
3e tableau : #fragments_3b-5-0F (14x18cm) encadrement noir
Description du dispositif
Il y a 3 corps lumineux strictement alignés.
Ces trois corps ont été enregistrés sur le capteur d’un appareil photographique au cours d’une séance.
L’appareil a pris 5 séquences d’enregistrement des 3 corps lumineux selon un déplacement parallèle à leur alignement.
Les 3 corps apparaissent ou n’apparaissent pas selon qu’ils sont ou ne sont pas dans la visée de l’objectif au cours de l’opération d’enregistrement des 5 séquences.
Les 5 séquences sont matérialisées par des « fenêtres-images » apparaissant sur un tableau dont le support est une bande de papier photo de 26x150cm.
Ce dispositif d’affichage est reproduit à l’identique sur deux tableaux dont la couleur de fond est différente.
L’un est de fond blanc : #fragments_blanc
Le second est de fond noir : #fragments_noir
Un troisième élément vient compléter l’ensemble de l’oeuvre pour en faire le triptyque ; c’est l’image de la troisième séquence tirée sur un petit tableau, au format papier photo 14x18cm : #fragment_3b-5-0F
Les « fenêtres-images » sont la visualisation, sur chacun des tableaux, des images représentant les corps lumineux.
Les 2 tableaux, #fragments_blanc et #fragments_noir, représentent la symbolique de la position et de la vitesse de ces corps lumineux.
Le petit format, quant à lui, affiche l’image d’une des 5 séquences pour l’extraire de son contexte de prise de vue et représente la symbolique du compromis de mesure entre la position et la vitesse minimalistes.
La durée totale des 5 séquences, du point A (départ du début de l’enregistrement de la première séquence), jusqu’au point E (fin de l’enregistrement de la cinquième et dernière séquence), détermine la vitesse de déplacement du capteur.
L’apparition des images matérialise, par un phénomène réfléchi, le déplacement du capteur ou sa position pendant ce déplacement.
Les « fenêtres-images » représentent la partie visible de l’enregistrement du phénomène, comme la partie haute d’une onde que l’on peut voir se dessiner sur l’eau quand un corps en touche sa surface.
Elles déterminent la position du capteur lors de son déplacement mais pas sa vitesse de déplacement.
La partie qui sépare deux « fenêtres-images », comme la distance entre deux ondes marquées à la surface de l’eau, détermine la vitesse du déplacement du capteur et non sa position.